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Le défi du samedi
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23 avril 2011

Mon regard (MAP)

Mon regard se perd

en ces paysages verts

qu'offre Mère-Terre !

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23 avril 2011

Le regard vert (KatyL)

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23 avril 2011

Allègres propos de comptoir (Mamido)

 

Vaches

 

« Il parait que le nucléaire, c’est pas si dangereux que ça… Ça serait plutôt les rôts et les pets du bétail qui le seraient …

Et encore, s’il n’y avait que les  pets et les rôts des bovidés !

Ça se voit qu’ils ne connaissent pas Marcel, ceux qui pensent ça ! A lui seul, depuis cinquante ans, Marcel a du détruire la moitié de la couche d’ozone… Et si on réfléchit bien, des Marcel, il y en a partout qui, comme lui, infectent l’atmosphère et détruisent à petit feu la planète.

… Alors, depuis le temps, on aurait tous du disparaître… Moi, j’y crois qu’à moitié à ces théories…

… D’un autre côté, imagine tout ce gaz gaspillé, si on pouvait le récupérer avant qu’il ne commette ses dégâts ravageurs. Pense à toute cette énergie qu’on récupèrerait, gratuite et entièrement naturelle avec ça !

Mon Marcel et ses semblables deviendraient des bienfaiteurs de l’humanité, des héros, les sauveurs de la planète. Ils pourraient prolonger la vie de l’espèce humaine sur terre de… dix siècles au moins… Non, non, je ne plaisante pas.

Je n’sais pas à quoi pensent les chercheurs, ils devraient se pencher sur la question…

 

Et aussi, y m’font rire les écolos avec leurs panneaux solaires ! Suis mon raisonnement : pour qu’ils chauffent correctement, il faut qu’ils soient au soleil, dans les pays où il fait chaud, donc… Enfin, réfléchis, t’es bête ou quoi… Dans ces pays, ils n’ont pas besoin de chauffage, alors, à quoi ça leur sert les panneaux solaires ?

Tandis que dans les pays où il n’y a pas de soleil, il fait froid, ça leur serait bien utile et là, le panneau, il ne chauffe pas !

Et la nuit ? C’est là aussi qu’on a besoin d’électricité, et les panneaux, rideau !

 

Enfin moi, pour c’que j’en dis, c’est histoire de causer… Pour l’éolienne, par contre, j’ai pas trop réfléchi à la question… »

 

Astrid écoutait distraitement sa copine Pépita qui papotait allègrement autour des propos d’un ex ministre qui, en son temps, avait voulu mettre les mammouths au régime.

 

Elle pensait à tout ce qu’elle entendait chaque jour à propos de la sécurité des centrales nucléaires.

La recherche des milliards pour renforcer le sarcophage de Tchernobyl, si ce site n’avait jamais existé, cet argent n’aurait-il pas trouvé meilleur emploi ?

Et à Fukushima, les économies de bout de chandelle faites sur la digue de cinq mètres au lieu des seize préconisés par les spécialistes n’avaient-elles pas participé à amplifier l’accident ?

Combien de morts inutiles et surtout parmi les pauvres gens pour permettre à ces riches consortiums de continuer à dégager, encore et encore, leurs colossaux bénéfices ?...

 

… « Eh ! Tu m’écoutes ?... Les éoliennes… Tu en penses quoi ?... C’est dingue, on dirait que ça ne t’intéresse pas, c’est pourtant grave et important !... »

 

 

23 avril 2011

Une nature simple (Poupoune)

Ma fille à la fenêtre : "Oh ! C'est beau de voir la nature !"

Jugez vous-même...

 

nature

23 avril 2011

ECHOLOGIQUE (Joye)

echologique_png

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23 avril 2011

La terre (Venise)

Nous risquons d’être privés de TOUT
Je pourrais me plaindre de ce déracinement qui arrive
Mais je pense  à  la fois au chaperon rouge
Avec sa petite étoile dans un ciel clair
A la lune avec sa tête ronde qui lui parle à l’oreille
Et chuchote au petit poucet
Les galets blancs comme la neige
Pour refaire un chemin avant qu’il  ne se perde
Les lendemains ne sont plus déjà
Quand cela s’est il passé et où ?
Nous sommes privés de dimanche
Les oiseaux chantent faux
Je donnerais mes six francs six sous pour entendre le cri de la chouette  et
Pour qu’on me rende la forêt et mon petit bonheur qui tremblaient dans ma main.
Vous avalez tout !!
Levez vous et restez debout
Tous ceux qui ont peur pour elle
Sont debout
Pendant que les fous dorment
Dressons nous pour que la terre ne tombe pas au fond d’un trou.
Un trou sans fond
On a des armes pour que le lilas et la libellule rient avec nos enfants
Dressons nous pour savoir où aller avec l’ours et l’étoile polaire
Je serai là encore demain sur le trottoir pour réveiller les fous qui dorment.

23 avril 2011

Pas de vacances pour Nicolas (Vegas sur sarthe)

J'ai aimé ses yeux vert, son regard écolo
sa pipe, son imper et son petit chapeau
un regard qui disait "j'en ai sous le capot"
alors sans hésiter j'ai voté pour Hulot.

Je le voyais déjà président flegmatique
ennemi des discours et de la rhétorique
saluant les baigneurs et leurs pâtés de sable
porté par un ballon écolo-dirigeable.

Oui mais sous son capot c'était pas du colza
et son slogan tordu, un truc en Ushuaïa,
ses amis l'appelaient Commandant couche-tôt

J'étais loin des vacances de Monsieur Hulot
et dans Saint-Marc-sur-Mer on causait nucléaire,
je venais de plonger vingt mille lieues sous les Verts.


Ironie du sort: j'ignorais que Jacques Tati s'était inspiré, pour la création de son personnage, de son voisin architecte qui était aussi le grand père de Nicolas Hulot.

23 avril 2011

Vert (Lorraine)

Il avait un beau regard vert

Qui le rendait très émouvant

Quand il cueillait la primevère

En écoutant chanter le vent

 

Je l’aperçus dans le parterre

Du côté du soleil Levant

Il me sembla bien solitaire

Le beau jardinier du couvent

 

Je ne suis pas une panthère

Mais sans bruit j’arrivai devant

Le ruisseau où se désaltère

 Cet homme aux yeux si captivants

 

La nature, il la révère

Moi aussi, bien certainement

Si nous partîmes pour Cythère

Ce fut dans le pré verdoyant

 

Notre bonheur fut éphémère

A son labeur le rappelant

La clochette du monastère

Interrompit nos brefs élans

 

Et quand le ciel crépusculaire

Sur l’herbe son manteau étend

Je me dis que tout est chimère

Et je pleure, de temps en temps.

 

 

23 avril 2011

Allez les verts ! (Walrus)

Je connais un écolo !

Même qu'il est de ma famille.

Même que c'est mon frère.

Enfin, un de mes frères.

Le plus jeune et donc, forcément, le plus vert, tout s'explique.

Il fait la guerre à la pollution mais a oublié, le bruit en étant aussi une, qu'il fut un fondu du heavy metal (ce qui était pourtant une évolution favorable, ah que venant d'un fan de Johnny).

Pour sa défense, je dois dire qu'au moment où il avait entamé la transformation d'une ancienne fermette en résidence, son premier soin avait été d'aménager une salle d'écoute isolée acoustiquement. Malheureusement il a fini par y transférer sa chambre à coucher (ma belle-sœur se serait-elle à l'époque montrée un brin "extravertie"?).

Comme il trouve l'herbe plus verte sur le flanc des Puys que dans sa Wallonie natale, il loue à l'année une maison en Auvergne et s'y rend pour se ressourcer, s'aérer et se goinfrer d'aligot aussi souvent que possible au volant de son 4x4 Diesel. Une machine que pour son constructeur te dire combien elle boit (en largement sous-estimé) tu dois donner ton adresse sur son site et signer un accord de confidentialité.

Comme il n'est pas con puisqu'il est écolo (comme d'autres sont douaniers), il a acheté, assuré et immatriculé son monstre en France, si bien que le brave peuple qui l'avait élu lors de la dernière vague verte (qui remonte à loin et a bien reflué depuis), pense qu'il reçoit des visiteurs français lorsqu'il est chez lui.

En dehors de ça, il fait consciencieusement son boulot d'écolo et applique les préceptes verts dans tous les autres domaines de son existence. Même que quinze ans après la première, il a eu une deuxième fille et qu'il s'en trouve pour insinuer que, fidèle à ses principes, il aurait utilisé des préservatifs en latex naturel bioporeux. Mais ce sont, bien évidemment, de mauvaises langues, vertes de jalousie...


le_chat_ecologie

23 avril 2011

Je rêve éveillé (Sol-eille)

Je rêve éveillé à un monde qui offrirait autre chose à ses enfants, que cette planète affolée exsangue étouffant sous les gaz polluants, et qui nourrit ses enfants à la chimiothérapie pour endiguer les maladies dites environnementales qui deviennent banales. Centre de soins qui rajeunit ses couloirs blafards à coup de rires rauques et de langage djeunes aux crânes blancs et aux yeux creusés, MP3 sur les oreilles se balançant au rythme des sonnettes des perfusions vides à remplacer. Vite sortir de là, pour retourner dans la vraie vie qui rend malade, téléphone portable et Mac Donald, ondes et coca pour faire passer les nausées en attendant le prochain TEPscan, merveilleuse médecine nucléaire qui identifie le mal à coup de radiation au fluor 18.

Je rêve éveillé à un monde qui serait prêt à se passer de son téléphone portable, du wifi de son ordinateur, des télécommandes en tout genre, de son GPS relié par satellite, sans parler de la cuisine micro-ondes, où les géobiologues seraient reconnus, où la médecine chinoise aurait sa place.

Je rêve éveillé à un monde où chacun redeviendrait jardinier et éleveur, où tout un chacun n’aurait pas peur des sacrifices qui l’attendent.

Je rêve éveillé… ha non je m’étais endormi…

Quoi ?

Oui je crois que j’ai fait un cauchemar ! Brrr froid dans le dos ! Tiens j’vais me chercher un coca dans le frigo !

23 avril 2011

Ecolo, voui mais.. (Droufn)

En ce début de printemps les oiseaux fleurissent, les vaches chantent et les fleurs meuglent.. Et les fourmis font chier.

Voui,  parce qu'au début c'est bien rigolo de les voir cavaler à tire d'ail avec des tonnes de riz, de miettes de pains en travers et en large de la maison. On se dit, « tiens c'est chouette, les fourmis, c'est l'printemps ! » puis au bout du troisième jour « râ merde, va falloir que je fasse quelque chose car si ça continue comme ça elles vont me porter dehors dans mon sommeil pour prendre possession de la maison ! » que je me dis. Et donc là, dans un esprit d'écologie et de respect de la race insectivore, je décide d'utiliser des produits respectant la nature et mes poumons. Je dépose délicatement de l'insecticide fait qu'avec des composants naturels en prenant bien soin de ne pas déranger la reine au cas où elle veuille m'épouser (j'ai toujours rêver d'être roi). Le lendemain, non seulement les fourmis cavalent toujours dans ma maison mais en plus elles commencent à installer une fourmilière devant la télé. Alors là non ! Je commence à avoir les yeux un peu moins verts, mais je tiens le coup. Je vide la boite de produit naturellement respectueux de la nature mais aussi des fourmis apparemment, puisque au bout d'une semaine elles ont squatté mon canapé et appris à utiliser la télécommande.. Ôo Vite, tant pi pour mes projets de royaume, je fonce acheter un jerrican de KB bien toxique pour la nature et mes poumons, je le vide dans mon salon et je file m'installer pour la nuit chez ma mère à la campagne..

 

Et si les fleurs meuglent trop fort cette nuit, je fais péter la tondeuse.

 

23 avril 2011

Averto (tiniak)

J'écoutais dans son regard vert
la petite voix métronome
me remembrer tous les atomes
qui s'étaient égaillés dans l'air
   l'année passée

J'ai goûté de son regard bleu
le jus des pommes abyssales
qu'offrent au bout de leur caudale
des monstres moins calamiteux
   qu'il n'y paraît

J'écourtai de son regard noir
les reproches fort à propos
n'osant plus jeter mon mégot
dans le dernier bassin du square
   Ambroise Paré

J'ai compris de ses rondes billes
que le monde est là, devant elle
comme elle y déploierait ses ailes
ainsi font un matin les filles
   à leur papa

"Tu fais l'malin, mais tu l'aimes propre ton drap"
   bien vu poupée !

23 avril 2011

La crémaillère (PHIL)

Tandis que nous attendons le moment de l’embarquement, je me remémore avec délices notre soirée de samedi.
Ce soir là, c’était crémaillère.
Les pendaisons de crémaillère, c’est souvent le samedi. Mais la réciproque n’est pas vérifiable. Tous les samedis soirs ne sont pas consacrés à des pendaisons de crémaillère.

Ils ont sacrément bien apprécié les ananas de l’île Maurice. Et les mangues sauvages du Cameroun. Achetées au prix du caviar à la Biokope du secteur. Fraîcheur garantie. Arrivées par le dernier avion.

Je leur ai fait visiter la maison.
C’est que nous en sommes très fiers, Elle et moi.
C’était notre rêve depuis toujours. Bâtir une maison écologique. Enfin faire bâtir.
Pompe à chaleur.
Panneaux photovoltaïques pour l’eau chaude.
Vitrage ultra isolant, feuilletage hyper performant, douze millimètres d’épaisseur.
Pare soleil, pour l’été, afin d’éviter l’usage de la climatisation.
Réserve d’eau de pluie pour l’arrosage du jardin.
Réserve d’eau de pluie pour les toilettes.
Plantes adaptées aux terrains secs. Succulentes privilégiées.
Refuge pour les petits oiseaux. Label LPO.
Et la construction ? Que des matériaux naturels. De la pierre. Du bois. Du verre. Même l’alu des fenêtres (c’était marqué sur la réclame du promoteur). Même la porte coulissante pour le garage. Grand modèle. À cause du 4x4.

Pour le repas, nous n’avons fait que du bio. Mixed gril sur le barbecue à gaz. Agneau bio. Travers de porc bio. Merguez de canard bio. On fait des merguez avec tout, maintenant. Toutes les bestioles. Je ne sais pas si les chinois bouffent des merguez de chien bio.
Patates bio de chez le père Durand. Ah ? Tu crois ? Il met des cochonneries contre les doryphores ? C’est pas bio ?
Et un petit cabernet de derrière les fagots. Bio, bien sûr. Nous sommes allés aux portes ouvertes. Nous avons tout dégusté. Les blancs, les rouges, les rosés. Au moins dix vins différents. Ils en vendent en cubis de cinq litres. En plastique bio. Et écolo.

Bon. Assez rêvassé. L’avion n’attend pas. J’entends rugir les moteurs. Je sens déjà le doux parfum du kérosène. À nous la belle vie. À nous les mers du sud.

23 avril 2011

Pas seulement vert (trainmusical)‏

J'ai des principes écologiques pour la protection de l’environnement. Je suis donc vert, comme l'herbe ou la forêt (plus sur la théorie qu'en pratique, je l'avoue).

À part d'être vert, je suis également :
- brun comme la couleur de la terre, cette terre qui doit nous permettre la consolidation de nos plantes et par la même occasion de notre vie ;
- bleu comme le lac, un jour de beau temps ou bleu comme le ciel clair du jour, dont nous devons protéger la couche d'ozone ;
- gris comme les nuages, ou comme un torrent que nous devons garantir l'eau pure ;
- noir comme la nuit ou le fond des océans dont nous devons respecter la faune et les créatures marines ;
- sable comme le désert qui doit régler nos différents climats ;
- doré comme les étoiles ou comme les mines d'or qu'il faut ménager pour garder l'équilibre des différentes couches de nos sous-sol au détriment de nos profits ;
- jaune comme le soleil dans tout son éclat, lumière indispensable à notre animation de toutes sortes.
- argenté comme certains rochers dégarnis, accessoires nécessaires pour retenir les différents reliefs ;
- blanc comme la neige ou les pôles Nord et Sud, qu'il est impératif d'éviter la fonte ;
- rouge comme le feu ou le manteau de fusion sous l'écorce terrestre, écorce à préserver ;
- lilas comme les fleurs ou comme toutes les autres couleurs, selon celles des chemises de Fernand.

23 avril 2011

allez les verts !‏ (Sebarjo)

 

J'suis bio
(Chanson engagée)


J'suis bio j'suis bio
En plus d'être écolo
C'est vrai
J'suis bio j'suis bio
C'est le seul défaut
Que j'ai


J'suis bio j'suis bio
Pour cet été quand il f'ra chaud
J'ai remplacé mes persiennes
Par de belles éoliennes
Qui me serviront de ventilo
J'suis bio j'suis bio


J'suis vert j'suis bio
Pour aller au boulot
J'prends mon vélo
J'suis vert j'suis bio
Car j'ai horreur du métro
J'préfère encore fendre l'air
Avec mon turbo
Range Rover
J'suis vert j'suis bio


J'sui bio j'suis vert
J'suis anti-nucléaire
J'suis bio j'suis vert
J'aime pas l'EPO ni l'EPR
Mais quand arrive l'hiver
Faut que j' chauffe mes vieux os
Qu'est-ce que j'fous comme watts en l'air
J'suis vert j'suis bio


J'suis vert j'suis bio
C'est moi le plus biau
Comme on dit en mon château
C'est vrai que dans mon palais
Je ne suis pas laid
Je suis bien joli
Même si je ne suis
Pas népalais


J'suis bio j'suis vert
J'ai des panneaux solaires
J'suis bio j'suis vert
J'ai des actions chez Géant vert
Et comme j'ai du coeur
je laisse parfois au resto
Un ou deux euros
Pour le serveur
J'suis bio j'suis bio


J'suis bio j'suis bio
Pour économiser l'eau
Je n'bois plus que du Margaux
J'suis bio j'suis bio
Pour plus tirer la chasse d'eau
J'fais mes besoins sur un pot
Et j'les mélange au terreau
Pour faire pousser mes haricots
J'suis bio j'suis bio


J'suis vert j'suis bio
Un peu comme Nicolas hulot
J'suis vert j'suis bio
je suis bourré de thunes
Je suis une grosse légume
Aussi vert qu'un poireau
Qu'un chou romanesco
Qu'un coeur d'artichaut
J'suis vert j'suis bio
J'suis bio j'suis bio
J'suis vert j'suis bio
J'suis bio j'suis bio


23 avril 2011

Voir vert, c’est voir loin, comme dit notre conservateur… (Adrienne)

 

Nous avions une petite réserve naturelle. Toute petite. Vous ne la trouviez sur aucune carte et personne n’y venait jamais. Sauf quelques chasseurs, en automne et en toute impunité. Notre conservateur était un bien brave homme, doux rêveur érudit, amoureux des insectes et des petites plantes sauvages que d’autres appellent mauvaises herbes.

Puis un jour qu’il n’était plus d’accord avec la manière dont en haut lieu on voyait la gestion de notre patrimoine vert, il a donné sa démission. Une jeunesse un peu folle et beaucoup moins érudite a pris sa place. Une jeunesse qui voyait vert, qui voyait grand et qui voyait loin. En tout cas, c’est ce dont on a eu à cœur de nous convaincre.

Nous, c’est la petite troupe des bénévoles, six personnes, parfois huit. Que nous le voulions ou non, il fallait suivre notre gourou vert. Nous nous persuadions que nous trouverions la pédale de frein, en temps voulu.

Notre nouveau conservateur a d’abord agrandi son territoire : il lui fallait un royaume à la mesure de ses ambitions. Peu à peu, il nous a fait acquérir tous les bosquets, champs et prairies dont le bail se terminait. Certains vieux fermiers sans successeurs n’étaient que trop heureux de nous céder un bout de terrain : leur prix était le nôtre. Ou en tout cas celui de notre conservateur, car nous n’apprenions la chose qu’une fois que tout était réglé.

Ceux parmi vous qui ont un jour laissé un bout de jardin en friche le savent bien : ce qui pousse d’abord, ce ne sont pas les campanules. Ce sont les orties, les ronces et les chardons. A l’issue de la deuxième année, l’ancien champ de patates à côté de chez moi en était recouvert. Les fermiers des environs s’en sont plaints à la commune car il y a des lois contre le chardon.

Qu’à cela ne tienne, notre impétueux conservateur avait déjà la réponse à toutes les objections : notre réserve naturelle serait bientôt entretenue par un petit troupeau de bovidés, des Galloways. Animaux bien connus, nous assura-t-il, pour manger les ronces, les orties et les chardons. Ce n’était qu’une question de temps.

Les cinq bêtes, trois vaches et deux veaux,  furent lâchées un 20 avril au son d’une petite fanfare locale et de quelques bouchons qui sautèrent. Le bonheur régnait sur notre royaume vert.

Deux autres années passèrent. Les veaux étaient devenus de belles vaches et nos cinq pensionnaires faisaient la joie des promeneurs qui venaient de plus en plus nombreux. Car j’oubliais de vous dire que nous avions balisé des promenades, installé des portillons et fait beaucoup de publicité. Les samedis et les dimanches avaient perdu leur tranquillité.

Mais les ronces et les chardons devenaient toujours plus envahissants. Non pas que nos courageuses Galloways ne fassent pas leur boulot, mais il y en avait tant qu’elles ne pouvaient pas en venir à bout. Et puis, il leur arrive aussi de manger autre chose : la ronce et le chardon, c’est bon quand il n’y a rien de meilleur à se mettre sous la dent.

Des fermiers et des possesseurs de jardins bien entretenus se sont encore plaints à la commune : ces nuées de graines de chardon qui volettent et se propagent loin, très loin, ne faisaient plaisir à personne. Ils ne rendaient dithyrambique que notre conservateur. Le chardon, répétait-il pour la énième fois, est essentiel pour la survie du chardonneret et de la vanesse du chardon. Comme leur nom l’indique.

Mais que chacun se rassure : la petite troupe des Galloways serait bientôt renforcée par l’arrivée de trois poneys Exmoor. Il avait déjà pris tous les contacts avec un éleveur hollandais.

***

C’est là que nous avons en vain cherché la pédale de frein : rien n’y fit. Que la clôture n’était pas adaptée aux chevaux. Que ces poneys mangeraient d’abord et avant tout l’écorce des jeunes arbres, ruinant ainsi des années d’efforts de plantation. Qu’ils étaient beaucoup trop chers pour nos petits moyens…

Ils sont là. Officiellement seulement le 8 mai, mais les deux premiers sont déjà là. Toujours dans la prairie d’en face, celle où il n’y a ni ronces, ni chardons.

Et dès le lendemain de leur arrivée, nos jeunes frênes étaient soigneusement pelés.

23 avril 2011

La Terre me pardonne (Jo Centrifuge)

Mon pote Baudelaire m'a tout expliqué (on l'appelle Baudelaire parce qu'il est un peu poète, vous voyez). Et je suis devenu bon. Il est balaise Baudelaire, il a fait des études et tout.

Maintenant, je trie mes poubelles
J'ai bon cœur, je ne bouffe plus que des graines bio pour pas polluer, je suis dev-dur.
Moi, quand je retournerai à la terre, une multinationale apposera la mention "bio" à mon sac de compost.

C'est pas comme mes crétins de voisins. Comme y dit Baudelaire, ces gens là, c'est leur faute le réchauffement climatique, leur faute le massacre de la biodiversité, leur faute si on paie les ordures ménagères toujours plus cher. Faut dire que mes voisins, ce sont des bras cassés. Ils ont pas un rond pour une ampoule basse consommation, pour un bout de jardin ou encore pour changer leur bagnole moisie qui encrasse les poumons de tout le quartier. Par contre, ils en ont bien du fric pour élever leur bonne dizaine de marmots... surpeuplés qu'on est dans l'immeuble. La planète, ils s'en foutent, j'vous dis.

Du coup on est trop nombreux, on ira pas loin, ils le disent à la télé. L'homme c'est le cancer de la planète. Pour éviter l'apocalypse, y a pas 36 solutions, c'est une belle pandémie ou alors une bombe. Ah ah ah! Ca serait une bonne mesure écologique ça, efficace et tout.

Ouais...

...Sauf qu'il y a leur fille aînée.

Baudelaire me répète toujours que je devrais me méfier d'elle, qu'elle me retourne le ciboulot. Seulement ce que je ressens, ses bouquins peuvent pas le comprendre.

Bien sûr elle peut pas me blairer. Mais lorsqu'elle daigne me regarder avec ses grands yeux verts, l'Amazonie me pardonne, j'suis plus du tout persuadé que ce soit l'écologie qui doive sauver le monde.

Bon sang, tout est si compliqué que ça me donne soif. Allez, comme dit Baudelaire, je descend chez Raymond m'en jeter une...

23 avril 2011

Pitié pour mon neurone ! (Joe Krapov)

Depuis que j'ai décelé, chez le mec du bureau d'à côté, l'existence de trois cerveaux qui fonctionnent simultanément neuf heures sur huit et même la nuit et les jours fériés, lui permettant ainsi de suivre, même pendant les réunions, les ébats et débats de ses semblables chez Twitter tout en lisant ses courriels, classant dans une architecture savante et impeccablement rigoureuse les innombrables fichiers Excel qu'il reçoit et compose, entretenant une correspondance électronique digne de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, et appellant « Adjoint !» toutes les cinq minutes pour lui – me – demander la valeur, la localisation ou la spécificité de tel ou tel titre de notre portefeuille, ce que je pense de l'alinéa 3 du paragraphe 4 de la licence d'exploitation de « 22 heures Premium » ou de lui fournir les statistiques de l'ESGBU de l'année prochaine, depuis que Madame Corchée-Desmollets a stipulé qu'il fallait créer une UF pour toute facture HM d'un montant de plus de 4000 €uros HT demi-écrémé et que le SCD, via la GCA, enverrait au SM un formulaire d'exclusivité mentionnant quels sont les FTE en STIC du PRES, depuis que Madame Yonyon m'a confié la rédaction totale du CR du CD à la condition que je mette des guillemets à "SDF" et que j'indique bien que ce qui est dans TEL ou HAL est à équiper en RFID avant de le reverser dans le SIGB via ORI pour signaler la collection IOP du CEDRE payée avec le PPF de l’IRMAR, figurez-vous qu'à l'instar de monsieur Jourdain, je suis devenu écologiste sans le savoir : JE N'IMPRIME PLUS !

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23 avril 2011

Révélation (Célestine)

Le soleil éclate au zénith. L'air bruisse des chaleurs d'insectes. La branche ploie sous mon poids.
Je cherche du regard un impala, fugace silhouette de la savane, craintive et vive.
A perte de vue, la broussaille, le ciel d'un bleu de plomb, des troupeaux d'éléphants de loin en loin escortés de leurs pique-bœufs.
Mon appareil photo pend , idiot, au bout de sa bandoulière, suspendu à sa branche de baobab.
Je ne pense même plus à photographier ce qui s'offre à moi.
Un spectacle à couper le souffle.
Le premier matin du monde, dans sa nudité parfaite, où l'homme ne sert à rien, où il n'est même pas encore là. La nature vierge, intacte, inconsciente. Comme ce vol de flamants, ces acacias majestueux, ces rochers émergeant de l'immensité sauvage.
Et là, très exactement à cette minute, en un instant je saisis l'enjeu. Je deviens le messie d'un nouveau monde. Un monde à reconstruire. Un monde vrai.
Mon Nikon s'écrase  au-dessous de moi, sur la terre sèche de Tanzanie.
Et je tourne mon regard vers l'astre flamboyant. Un regard enfin vert.

 

23 avril 2011

Essai (titisoorts)

le regard vert , regard ecolo
la ou ton coeur me fait echo
je me perds dans tes yeux verts rebels
la ou résonne l écho la belle
 
jamais j ai appris à trier
l'époque c'était plutôt jeter
un peu plus love and peace
que les pirates de la greenpeace
 
le regard vert, regard écolo
là ou ton coeur me fait écho
je me perds dans tes yeux verts rebels
là ou résonne l'écho la belle
 
j'ai bien connu l'épopée des verts
je suivais le souffle de l'ére
par pour de grandes éoliennes
mais plutot pour les verts de st étienne
 
le regard vert, regard écolo
là ou ton coeur me fait écho
je me perds dans tes yeux verts rebels
là ou résonne l'écho la belle
 
reduire recycler reutiliser au fond
le capitalisme donne le ton
je veux bien dans mn quotidien trier
alors que dans mon frigo plus rien à manger
 
le regard vert, regard écolo
là ou ton coeur me fait écho
je me perds dans tes yeux verts rebels
là ou résonne l'écho la belle
 
pour les vacances de Mr Hulot
au cadeau du pére noel mamère
ce n'est pas du Jolie jolie de faire
de nous des fauchés volontaires
 
le regard vert, regard écolo
là ou ton coeur me fait écho
je me perds dans tes yeux verts rebels
là ou résonne l'écho la belle
 
Mon rêve serait dans la nature
certain me penserait immature
vivre entourer de bonnes fées
avec en limite ma liberté
 
le regard vert, regard écolo
là ou ton coeur me fait écho
je me perds dans tes yeux verts rebels
là ou résonne l'écho la belle
 

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