Ouverture printanière (Mamido)
A l’heure où la lune sort du signe des poissons,
Remplacée par le soleil dans leur constellation,
Ce jeune homme gracieux personnifiant le bel Avril
Porte chapeau de myrte et danse, le pied fin et agile
En hommage à Cybèle, mère de tous les dieux.
C’est sans aucun regret ni regard en arrière
Que l’on veut oublier, très vite, les rigueurs de l’hiver.
L’humeur est primesautière, légères les âmes sont.
Le long de la rivière, on se promène, on traîne, on traque le goujon…
Par sa belle musique, Avril nous emmène, il ouvre le chemin
A la douceur de vivre, la tendre pousse et le petit lapin.
Mais surtout, il ne faut pas se laisser endormir
Par son air engageant et sa douce chaleur
Car le grésil et le froid peuvent encore surgir
De la grande besace de ce gentil farceur !