La statue (Venise)
Dans le ciel l’homme craie cherche la lune.
Qui devait y être !
Parce qu’il pense qu’un jour de soleil n’est qu’un demi-jour.
Il sait qu’il ne peut plus manger du pain
Il sait que quelque chose cloche : a commencé par sa place ici dans ce musée.
Au cours de sa sieste de l’après midi il a bien tenté une évasion
Mais son pas dans le rêve s’est fait si lourd qu’il a renoncé à briser la vitre d’entrée.
A lors sans plus aucun stratagème, il s’intéresse aux minuscules particules blanches qui constituent le monde.
Le grand voyage commence, mais une gêne soudaine entrave son élan.
Il se croit mort La couleur de la pierre s’est répandue dans ses veines .S es poumons semblable à deux morceaux de glace sont comme un jour d’hiver.
Il pense aux épluchures d’une mandarine, alors qu’il se sait empêché par une barre de fonte en travers de ses épaules.
Comment pourrait-il faire savoir ce qui le grise
Alors qu’au même moment des étudiants assis devant lui l’observent un carnet à la main.
La foule crie maintenant c’est un dieu, non c’est un ange !
Les hommes s’entêtent et voit un messie, un géant.
Il est comme une échelle, une hauteur dont on se sert pour capturer l’indicible.
Car la statue sait que si ses pieds sont toujours soudés au sol aucune tête ne touche les étoiles.