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Le défi du samedi
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5 février 2011

La peur (32Octobre)

Huit heures, direction la grande ville,
La très grande ville,
La trop grande ville,
La ville aux mille visages.
80 kilomètres pour rejoindre mon terminus.  D_fi_135_1

Tiens, le mistral s’est levé ce matin.

Prendre la direction de l’autoroute,
Prendre l’autoroute,
Les camions italiens roulent à vive allure,
Non respect des vitesses limitées,
Plus de 18 mois que le 110 est obligatoire.

Tiens, la pluie s’est mise à tomber.

Deuxième barrière d’autoroute,
Circulation dense,
Ne pas se tromper de brettelle,
Prendre la file de droite,
Continuer sur celle de gauche.

Tiens, la grêle maintenant.

Avaler les kilomètres restant,
Éviter les trois radars annoncés,
Ne pas se tromper de chemin,
L’heure avance,
Bientôt arrivé.

Tiens, plus que cinq minutes.

Quoi !
Rue barrée !d_fi_d_fi
Déviation !
P…
En face la passerelle !

Obligé de l’emprunter,
Pas d’autre solution,
Tu ne t’énerves pas !
Reste calme !
Regarde en face de toi.

Prends ton élan,
Tu vas y arriver,
Reste concentré,
Elle va finir,
Ne ralentis pas.

Ouf !
AutoraouteRevenu sur la terre ferme,
Respirer un grand coup,
Souffler,
Continuer de rouler.

Enfin arrivé à bon port.

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Commentaires
M
Toute ma vie, j'ai eu la chance de travailler là où j'habite, sauf un an de formation à Lyon... Je faisais le trajet St Etienne lyon. Les premiers jours, ça allait puis, plus le temps passait plus j'avais peur... des camions, des bouchons, des intempéries, des entrées et des sorties d'autoroutes. J'ai béni le moment où ça s'est arrêté! Et je plains de tout mon coeur ceux qui pour travailler doivent faire ce trajet tous les jours et pendant des années...
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T
Je ne peux m'empêcher de revenir pour vous inviter à aller voir la page d'accueil du jour de Bing, sueurs froides assurées.
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T
Si je puis me permettre, je trouve un peu étrange de pester contre les poids lourds italiens qui ne respectent pas les limitations de vitesse et soi-même d'être obligé de se méfier des trois radars un peu plus loin ? Mais tout ceci n'est bien sûr qu'une fiction destinée à illustrer le stress inhérent à la conduite sur les grands axes très fréquentés... Je compatis.
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J
Quelle horreur ! Ca me rappelle comme je serre les fesses sur le viaduc de Saint-Brieuc chaque fois qu'on va à Lannion ! Je compatis.<br /> <br /> (En même temps je suis bien content de n'être plus le seul et d'être dans la bonne compagnie de Walrus, de 32octobre, de Geroule Mollo et d'autres Défiants à tenir autant à la vie sur cette terre !)
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T
Chacun sa route , chacun son destin ...
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M
Mistral, pluie, grêle qui rythment ce parcours !!! On s'y croirait et je suis contente d'être arrivée à bon port avec toi !<br /> Photos très parlantes ! La troisème me plaît particulièrement ! Super prise de vue !!!
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A
ah oui quelle affaire, mener sa petite bagnole dans des labyrinthes encombrés ;-)
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W
Merde, j'en ai les mains moites, comme quand je roule sur un viaduc...
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V
Pas facile d'éviter ce paquet de phobies là dedans, dont la célèbre italocamionophobie !
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T
Y"a rien de tel que le plancher des vaches ...
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T
Je me dis que j'ai de la chance par rapport à d'autres d'avoir une route facile pour aller travailler.
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G
Je partage bien ta routophobie, en Europe au moins. <br /> <br /> ;-)
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