1 janvier 2011
DOUZE (Lorraine)
J’ai compté jusqu’à six : c’était le mois de juin
J’ai compté jusqu’à douze et l’année se termine
L’été avait le goût des tout premiers matins
Quand dans les yeux des filles un amour s’illumine
J’ai compté jusqu’à douze et l’hiver est glacial
Ne me dites donc pas que sous sa capeline
Louison a perdu son éclat de cristal
Et que décembre éteint toutes les mandolines !
J’ai recompté les jours qui conduisent au printemps
Sur le bouillé compteur des saisons sibyllines
Des semaines ? Des mois ? Quelques jours ? Peu de temps ?
…L’amour refleurira avec les églantines.
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