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Le défi du samedi
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19 décembre 2010

INFO - INFO - INFO -

Cédille nous prévient que son Blog, ouvert début décembre sur "BLOGGER", vient d'être victime d'un virus qui transforme les articles en remplaçant les mots par d'autres. Ce blog a été supprimé provisoirement. Attention donc, d'autres blogs ont été atteints par ce virus. Le nettoyage du blog  a été fait mais Cédille préfère prévenir pour ne pas que d'autres subissent le même désagrément ... Qu'on se le dise !!!!!

"Nous vivons une époque moderne ..."

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18 décembre 2010

Défi #129

CaddieLe 30 août 2008, Walrus entrait dans la ronde des défis du samedi avec le texte suivant :

Galanterie (WALRUS)

C’est vraiment la foule dans le supermarché !

Mon unique article sous le bras, je me colle en bout de file.

La charmante vieille dame qui me précède pousse à grand peine un chariot surchargé.

Se tournant vers moi, elle déclare : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »

A quoi je rétorque : « Chère Madame, si j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! »

Sa tête ! J’en ai encore des remords …

En conservant la forme du document et en ne changeant qu’un minimum de mots

vous donnerez à lire un tout autre texte …

(d'après une idée de Papistache)

Envoyez vos textes à samedidefi@hotmail.fr

A bientôt le plaisir de vous lire ...

18 décembre 2010

Ont déjà fait leurs comptes .....

18 décembre 2010

EDOUARD 37 - Opéra (tiniak)

Tout dépensé
me voilà riche
d’une Autre Terre en friche

Dire le jeu que c’est que ce
rire à se dépenser le Je ;
s’émettre
(un cri de fleur à la fenêtre ?)
en jurant ses Grands Yeux
vent debout sous l’essieu
du lent chariot qui vient de naître
et passe, sans chevaux ni maître
au feu

Avoir pour seul enfer « j’ai mieux »
(ah, l’écritoire laborieux !)
et comme paradis sur terre
d’obtenir un Non-Lieu
d’en être le dépositaire
d’y former quelques vœux
si gourmands que goûteux
puis, chacun d’eux les satisfaire
en creux

Valeur ajoutée, ton regard
qui m’invente un nom tous les jours

Il connaît tous mes noms de foire
à les pendre au fond de la cour

Dans la signature, une fronde
envoie tournoyer dans les airs
vers les fronts géants de ce monde
au prix de l’âme et de la chair
une volée féconde :
les fruits de l’Autre Terre abondent !

« Touchez ma bosse, mon feigneur »
(Il est dehors… avec son chien)
« Nous l’allons montrer : tout haleur… »
(Il a dépensé fontainien)
« Ah, c’est pas tout ça ; ‘faut qu’ j’y aille »
(Kessila dans l’ nœil, une paille ?)

18 décembre 2010

Ah si j'étais riche (Sebarjo)

Je prendrais mon bain d'lingots

Dans mon bungalow

Au coeur du Bengladesh,

Tous ces sous dignement gagnés

Soudainement perdus,

Oh l'coeur lâche ! Bang ! La dèche !

Moralité :

Si l'argent fait le bonheur, les meilleures choses ont une fin.


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18 décembre 2010

C'est pas mon truc (MAP)

-         Qu’est ce que tu ferais toi si tu étais riche ?

-         Oh, ben je n’sais pas trop !

-         Mais encore, allez force-toi un peu !!! Imagine !!!

-         Mais dis donc tu me fatigues toi avec tes imaginations à la noix !

-         A la noix toi-même ! Même pas fichu de rêver un peu !

-         Ben, t’as qu’à commencer par toi-même ! Alors raconte !!! Tu ferais quoi alors si tu étais riche ???

-         Aucune idée ……. c’est pour ça que je te demandais !!!

-         Attends on va demander à Porgy !

-         Porgy t’en penses quoi toi ?

-         Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ! Tu sais bien que j’ai jamais eu d’imagination !!

De toute façon, c’est pas mon truc ça les sous ! Laissez-moi chanter tranquille !

 

18 décembre 2010

Riches ritournelles (Vegas sur sarthe)

Ah, si j'étais riche
Tchiribi-ribiribi-ribiribi-ribiriboum

Ben moi, si j'étais plein aux as
digueda-dedadeda-dedadeda-dedadedaaaas

Euh... moi, si j'étais pété d'tunes
Daidle dee-dle daidle dee-dle daidle dee-dle daidle dum

Vous êtes graves! Moi, si j'étais bourré d'oseille
di guidi-guidi guidi-guidi guidi-guidi di ho

Pauvres taches! Si j'étais blindé de fraîche
na,na,na-na,na,na,na-na,na,na,na-na,na,na,na

Et ben moi, si j'étais prospère
Youp la boum !!

Qu'est ce qu'y dit çui-là? On comprend rien...

18 décembre 2010

Contribution de Séb B

J'écrirais des poèmes

J'écrirais des chansons

On m'appellerait le fou écrivant

J'écrirais pour les enfants

J'écrirais pour les prisons

J'écrirais pour qu'on m'aime

Je jetterais aux curieux

Ces personnages qui sonnent creux

Là seuls dans mon crâne

Je tricoterais des brouillons d'âmes

Au verso des pages

A chaque alinéa

Je cesserais d'être sage

Et j'oublierais les frimas

De roman en roman

De nouvelle en nouvelle

De paragraphe en paragraphe

Je créerais destins et héros

Je soufflerais surprise et poussière

Je briserais coutumes et circuits

Je passerais de mon bureau

Aux salles de Dubaï et Pluton

Et les théâtres en pâmoison

Écouteraient mes mots

Haïraient mes personnages

Pleureraient de leur sort

Et en tournant la page

Regagneraient leur port

Ma gloire sur les lèvres

Mais tout cela n'est qu'un rêve

Car je ne suis pas riche

Et de ma vie en friche

Dois chaque jour sans refrain

Aller gagner le pain !

18 décembre 2010

Ah si j'étais riche (titisoorts)

Je serais plus narcissique
à en donner moins aux autres
Je serais plus gourmand
pour ne partager qu'avec moi
je serais plus luxueux
à en perdre mon âme
je serais plus avare
à en fermer mon coeur
J'avancerais tête baissée
à en écraser les autres
Je t'offrirais du soleil
pour en éclairer ta vie
Je t'offrirais un voyage intergalactique
pour en éclairer tes yeux de lumiere celeste
Je capturais les étoiles filantes
pour t'orner de poussieres d'étoiles
J'écrirais de ma plus belle écriture
sur fond de lune
J'attrapperais l'arc en ciel
pour y rajouter tes couleurs préférées
Je te construirais une splendeur
pour réformer les sept merveilles
Je ne suis riche que de toi
Ah, pauvre de moi !!!

18 décembre 2010

Avec un si (Cédille)

Avec un si tout devient possible.
Demain si elle le pouvait elle laisserait
Crier ses oies sauvages,
(elle en a plein la tête)
Elle se moquerait du qu'en-dira-t-on.
Rembobinerait ses souvenirs âpres,
Casserait le rétroviseur,
Et s'en irait loin à la recherche
Des néons de la nuit.
Ceux de là-bas .
Elle jetterait ses frusques d'enfant sage,
Ouvrirait la porte à toutes les gourmandises,
Et fermerait à jamais les volets de l'ordinaire.
Mais Boudha persiste et sourit dans le vide,
Inébranlable et sourd il ne répond pas,
Il pleut sur le stupa
Et la boue lui colle aux pieds.
Elle c'est moi,
Retour à l'ordinaire,
Nous sommes mardi
Janis chante «Cry Baby»
Je n'ai pas trouvé le si,
Mes poches sont restées vides
Je ne suis riche de rien.

18 décembre 2010

Si j'étais riche, je serais cinéaste ! (Joye)

 

18 décembre 2010

Invitation masquée (Val)

Si j’étais riche, je serais tout d’abord écrivain. Mais un écrivain un peu spécial…
J’ai lu récemment un concept qui me plait beaucoup : un écrivain a eu la bonne idée de mettre son propre livre en vente sans prix affiché. Le truc est : « Payez ce que vous pensez être le juste prix pour mon livre ». C’est intéressant n’est-ce pas ? Si quelqu’un me le demande je donnerais le nom et le titre de ce livre.
Alors, moi, en toute conscience de la valeur de ce que j’écris… si j’étais riche, je serais un écrivain qui ne ferait pas payer ses livres. J’en ferais éditer tout plein, en offrirais aux écoles, bibliothèques, associations, et puis en enverrais gratuitement à chaque personne qui en ferait la demande. Et ce serait chouette, d’offrir ses écrits. D’ailleurs… c’est bien ce qu’on fait ici, non ?

Si j’étais riche, je serais éditrice. Mais une éditrice un peu spéciale…
J’ai vu il y a peu un concept qui me plait bien : des associations et organismes qui prêtent de l’argent aux entrepreneurs qui ont été déboutés par les banques.
Alors, moi, si j’étais riche, j’appliquerais ce concept à l’édition. Et j’éditerais les livres boudés par les maisons d’éditions.
Et comme je serais une « riche mais socialiste », je ne déciderais pas seule de ce qu’on édite ou non. Il y aurait un comité de lecture et ce serait démocratique.

Si j’étais riche, j’ouvrirais un café-salon de thé. Mais un café/ salon de thé un peu spécial…
Je vois souvent des cafés-concert, des cybercafés, des cafés/galerie d’art, des cafés/ brocante. C’est sympa, tout ça, n’est-ce pas ?
J’appliquerais ce concept aux livres et aux textes. Si j’étais riche, j’ouvrirais un café-bibliothèque… qui se transformerait le week-end en cafés avec soirées lectorales… à thème.
Imaginez : on boit un thé, un café, un chocolat chaud et on prend place dans des fauteuils… Les murs sont couverts d’étagères remplies de livres (une bibliothèque, quoi), on se sert et on lit sur place, devant un feu de cheminée et une tasse chaude à la main.
Et le samedi soir, on vient lire et écouter des histoires…
Vous aimez ?

Mais… comme je ne serais probablement jamais riche… j’ai pensé que je ne devais pas pour autant renoncer à tous mes rêves.
Ce café/ salon de thé, sans un sou, il pourrait bien naître… chez moi.
Le concept est simple : vous venez… avec vos textes, vos livres, des livres. Moi j’aurais transformé mon salon (poufs, canapés, fauteuils). J’aurais préparé du café, du thé, du chocolat chaud. On boirait tous une tasse fumante. On lirait à tour de rôle des textes, extraits… tout ce que l’on aime et que l’on a envie de partager. Et avant de repartir, on s’échangerait quelques livres.

L’invitation est lancée.

18 décembre 2010

Une riche idée (Poupoune)

Si j’étais riche, je me ferais prescrire légalement de la méthadone. Et je m’offrirais de nouvelles dents à la place de mes chicots pourris. Et j’essaierais au moins une fois de baiser sans me faire payer. Juste pour le plaisir. Voire par amour.

18 décembre 2010

Les rois du pétrole (Joe Krapov)

- Ah si j’étais riche ! Eh bien quoi ? Ne le suis-je pas déjà ? Riche du rêve de Belgique à la Noël, de trois jours à l’aventure ?
- Tout de suite, je pense à Tintin !
- Riche des images à venir dans l’appareil photo qui m’est tombé du ciel ?
- Je note : Joe Krapov a déjà reçu un appareil Olympus étanche en prostituant sa libellule buveuse d’eau pour un concours de photographie.
- Riche des commentaires que je trouve déposés sous mes diverses bêtises ?
- Une biographie de Jules César ?
- Riche de toute cette vie en vrai qui m’est un tel trésor que, par superstition ou crainte de le perdre, j’évite d’en parler ?
- Qu’offrir à un sentimental ? Une boîte à musique ?
- Et quand bien même nous serions pauvres…
- Ah non, ne dîtes pas ça, Joe Krapov ! A chaque fois que vous publiez quelque chose sur le Défi du samedi, ça se réalise !
- Ah bon ?
- Mais oui ! Trois jours après que vous avez écrit « Coupez leur l’électricité et leur vie en sera changée » il y a eu une coupure de courant chez vous et la boîte qui vous relie à l’Internet a flambé !
- Oui, c’est vrai. Je suis obligé d’envoyer ma contribution du boulot, en cachette, et je passe des samedis sans joie ! Mais il n’empêche, je ne veux pas devenir riche. En tout cas, pas plus riche que je ne suis déjà, Père Noël !
- J’entends bien, mais moi j’ai obligation de vous faire un cadeau !
- Pour quoi faire ? Toutes les cinq minutes M. Hayjtyla vient pousser la porte de mon bureau pour me persuader qu’on est les rois du pétrole. C’en est au point que j’ai décidé de le rebaptiser Kusturica !
- Kusturica ? Pourquoi ?
- Parce que l’Emir !
- OK, je note. Pour Joe Krapov une édition de « Tintin au pays de l’or noir » en gallo !

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- Finalement, je n’ai pas besoin d’être riche ! On est tellement les rois du pétrole qu’il ne referme jamais ma porte et que, du coup, je chauffe les mouettes du couloir ! Et puis c’est vrai que j’ai déjà un million et demi d’euros entre les mains chaque année !
- Ils ne sont pas à vous, vous ne faites que les compter !
- C’est vrai, mais c’est bien aussi, non, d’être désintéressé ?
- Je ne sais pas si c’est de travailler dans un rez-de-jardin ou quoi mais je trouve que vous manquez d’ambition, comme cave ! Moi, des types qui comptent les pesetas sans pouvoir en mettre une dans leur poche, je trouve ça pauvre, comme job !
- Vous ne me referez pas, Père Noël ! Je ne crois pas en vous !
- Allez c’est noté, Joe Krapov ! Vous avez tort ! Il y aura quand même quelque chose dans vos chaussons le 25 ! Sur ce, je vous dis « A l’année prochaine ! ».

Le Père Noël remet son keffieh, remballe son Blackberry et remonte dans sa limousine noire tirée par des rennes-vapeur puis il s’en retourne vers sa verte Finlande où l’attendent les 72 vierges qui se relaient au long de l’année pour emballer ses cadeaux et tenter de guérir sa déprime de nanti.

P.S. Lui non plus n’a pas fermé la porte. En allant la repousser, Joe Krapov s’est demandé s’il a eu raison de vouloir faire Tintin plutôt que de commander un Spirou : peut-être bien qu’un groom ce ne serait pas mal, non plus ?

18 décembre 2010

Riche (Captaine Lili)

Riche d’argent ?

J’aurais plusieurs ports.

Je ne compterais que les contes, la poésie, les mots que j’écrirai.

Je n’aurais pas une santé moins fragile.

Mes amours seraient les mêmes.

Riche d’argent ?

Je danserais encore.

Je serais plus légère.

J’aurais plus de possibles.

Je resterais moi, j’espère.

18 décembre 2010

Riche ? (Zigmund)

Riche ? Moi ?

Bien sûr, que je suis riche ...

Depuis quelques jours je suis riche... de virus  venus coloniser ma sphère ORL (comme on dit chez nous) pour me rappeler que la grippe ça n'arrive pas qu'aux autres.

Grâce à cette richesse non désirée, j'ai eu le droit de rester hagard, abattu, et neurones en bouillie, au fond de mon lit, rêvant par instants à tout ce que j'avais laissé en plan et à votre consigne sans que mes idées ne parviennent à se structurer.

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Bien sûr que je suis riche, puisque le réparateur d'un de mes appareils (électronique de pointe sous DOS vendu son poids d'or) me fait un prix d'ami :  890€ cette petite  caméra (qui sera mon cadeau de Noël youpi ! )-pose non comprise - qu'un collègue bricoleur a achetée et montée lui même pour 89€ pour la même panne.

Moi qui suis incapable de planter un clou sans provoquer l'hilarité, j'ai du accepter de confier la réparation à l'homme de l'art qui n'en est pas à son coup d'essai. J'aurais bien confié ce bienfaiteur de l'humanité à l'amie Poupoune qui sait se débarrasser des fâcheux avec un panache que je n'ai pas...

Si être riche c'est ne rien désirer, personne ne l'est, ou alors quelques saints hommes.

 

J'aurais bien fait une lettre au père Noël en lui demandant de m'apporter tous les appareils qui faciliteraient mon travail et la vie de mes patients. (pour les appareils, je  dédaignerais  ceux vendus par le  nuisible ci dessus évoqué-je ne suis pas maso non plus...)

Bon supposons que je n'aie pas seulement les moyens mais les supérieurs, bref que je sois vraiment  très riche...

L'aide humanitaire ? La faim dans le monde ? Le tiers et le quart monde ? Ça va de soi.

Une idée ne me quitte pas depuis que j'ai lu cette consigne : acheter un terrain ou un groupe d'immeubles en plein Paris, de préférence dans les très beaux quartiers, non loin des palais et ministères et inviter  Roms,  clochards, mal logés, exclus de tout poil à s'y installer, y vivre, et y faire une  fiesta d'enfer.

Voilà, je n'avais que cette idée "nuisible" à vous proposer...quelques uns  se réjouiront que je ne sois pas le photographe préféré de madame B.

18 décembre 2010

Passacaille de ma vie de pauvre petite fille riche (Adrienne)

Je suis riche de toutes les années que j’ai vécues
Et de celles qu’il me sera encore donné de vivre

O come t’inganni
se pensi che gli anni
non hanno da finire.
Bisogna morire.

Je suis riche d’un pays
où les soins de santé sont les plus performants
et où la sécurité sociale couvre la plupart des frais

Non vale medicina ,
non giova la china,
non si può guarire.
Bisogna morire.

Je suis riche d’un pays
qui m’offre toute la culture
les tableaux les opéras le cinéma

Si muore cantando,
si more suonando
la cetra o sampogna.
Morire bisogna.

Je suis riche d’un pays
qui mange bien qui boit bien
qui chante et qui rit

Si muore dansando,
bevendo, mangiando.
Con quella carogna
morire bisogna.

Je suis riche d’amis
des jeunes des vieux
des doux des durs à cuire

I giovani, i putti,
e gli uomini tutti,
I bravi, gl’inermi,
tutti hanno da finire.
Bisogna morire.

Et puis en ce jour où suite à une émission sur FR3 je rêve de train bleu et or Orient Express, une facture de 3648 € arrive dans ma boîte aux lettres…

Merci à Marco Beasley pour http://www.youtube.com/watch?v=YjzAi9f9PM0

18 décembre 2010

Regrets (Berthoise)

Création française :1969.
J'avais 8 ans. Yvan Rebroff me faisait vibrer. Je l'avais vu à la télé. Je l'écoutais à la radio. J'avais noté le titre du spectacle : " Un violon sur le toit ". J'avais demandé à mes parents de m'emmener le voir à Paris. Mais nous n'étions pas riches, enfin pas assez pour nous permettre cette sortie. Je ne suis pas allée écouter Yvan Rebroff chanter " Ah, si j'étais riche...".

18 décembre 2010

Ah ! si j’étais riche (Venise)

Pour le manant, le presque rien, l’argent est plus que tout.
Tout crève-faim tout tord-boyaux voit comme un choc ce chapiteau de nouilles.
Plus les poches sont vides et plus l’œil est énorme à regarder l’argent.
Le si de l’homme pauvre est sa première échelle vers l’étoile qui brille.
Les mois d’hiver qui durent ne sont que des gouffres pour des mains nues qui prient devant l’hôtel.
Ce qui luit alors emporte ébloui vers une vie meilleure celui qui ne jure que par la loterie.
L’argent ne produit que le pire, il épouvante d’abord celui qui de sa fenêtre voit le ciel comme un rêve.
L’eau coule sans que l’on soit riche.
L’arbre croit sans que l’on soit riche.
Voilà ce que je sais
Et je le redis puisque tu passeras
L’aurore t’appartient, nul besoin de me la rendre
Elle peut emplir ta chambre comme un géant
D’ailleurs mon verre est toujours plein.
Venise

18 décembre 2010

Ah, si j'étais riche (32Octobre)

Ah, si j’étais riche

Je t’achèterais

Un réveil avec un Mickey

Une casquette de marin

Un ciré jaune

Un voilier du nom de Pen Duick

Toutes les cartes marines autour de la Pointe du Raz

Et je te prendrais par la main pour que tu m’emmènes là-bas…

Ah, si j’étais riche

Je publierais mon livre

Je me paierais les services du meilleur attaché de presse

J’aurais des articles dans Télérama, Lire… même Elle

Mon livre deviendrait un film produit par Luc Besson

Ton rôle serait joué par Yvan Attal

Nous monterions les marches à Cannes

Et je te pincerais pour me prouver que je ne rêve pas.

Ah, si j’étais riche

Je me paierais cinq luxes

Le coiffeur chaque samedi

Un bouquet de trente-deux roses noires chaque lundi

Une tarte tatin tiède sans chantilly sans glace tous les mardis

Un tournedos Rossini chaque mercredi

Le livre et le disque de la semaine chaque jeudi

Et nous resterions seuls les vendredi, samedi et dimanche

Ah, si j’étais riche

Mais je suis riche

Des sourires des enfants quand je leur lis l’histoire de T’Choupy

Des mots de Judith quand elle me raconte ses toiles

De la voix lactée que je peux admirer chaque soir

De la santé des miens et proches

Des sourires des gens croisés.

Des moments doux que tu veux bien m’offrir.

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