Comme un chant d’oiseau (Vanina)
A 16 ans, elle est belle comme un cœur, une Sylphide romantique : elle tombe amoureuse. Elle est danseuse étoile, lui danseur plein de charme. Ils entament un pas de deux, leur corps est graphie, ils se marient.
Mais voilà, elle avait été trop confiante, Lallouette, car c’est son nom, est un homme volage, avant même leur mariage, il la pigeonne. Mais ce ne fût pas la mort du cygne, elle est oiseau de feu, flammes de Paris : nous sommes dans les années 30, elle demande le divorce et l’obtient !
Dans un grand jeté, elle fredonne :
« L"Al(l)ouette, tu pars, le gosier tout gonflé
de jeunes mélodies,
et tu vas saluer le jour renouvelé"*
dans les bras d’une autre parmi
tant d’autres dont plus jamais
je ne serai ! »
Elle n’a pas 20 ans, elle n’a plus qu’à s’envoler de nouveau. Construire un autre nid…
Le jour se lève sur le sacre du printemps.
* Vers d'André Theuriet (1833-1907) tirés de son poème "Petite alouette"