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Le défi du samedi
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17 juillet 2010

Carnet (Venise)

venise

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17 juillet 2010

Souvenirs de vacances (MAP)

Bisous_du_Haut_Doubs

10 juillet 2010

Les défis de l'été —2—

Pour l'été : défis en libre service.

Vous* rêvez de répondre à un défi historique ?
Vous* regrettez d'être né(e) trop tard dans un monde qui va trop vite ?

Souriez !

Les défis du samedi vous* proposent d'assouvir vos fantasmes.

Chaque semaine de juillet et août vous* pourrez relever le défi de votre choix et votre participation sera dévoilée le samedi à 00h01 comme toujours.

Mode d'emploi.
Colonne de droite :

  • cliquez sur  « *consignes » ;
  • déroulez la page ;
  • remontez le temps ;
  • choisissez un défi (le plus ancien date du 15 mars 2008) ;
  • mitonnez votre texte ;
  • envoyez-le à samedidefi@hotmail.fr en précisant le défi sélectionné.

Pour lire les textes déjà publiés sur le même défi.
Colonne de gauche :

  • cliquez sur  « toutes les archives » ;
  • déroulez la page ;
  • cliquez sur le tag correspondant au défi choisi (ex #1).

* Tout nouvel amateur d'écriture que l'émollience estivale conduira en ces lieux sera le bienvenu.

10 juillet 2010

Ont relevé un défi historique

10 juillet 2010

Le défi #1 de Joye

Defi #1  Concocter vingt 'Allo-Ici'.
Le concept:
Creer des mots-valises en joignant 'Allo' et 'Ici' phonetiquement a d'autres mots. Des jeux de mots, quoi!
Ex: Allautruche? Icigogne!


1) Allaufoie ? Icirrhose.

2) Allauditoire ? Isilence.

3) Alleaudepuits ? Iciterne.

4) Allodessa ? Isibérie.

5) Allobsèques? Icimetière.

6) Allopéra ? Iszymanowski.

7) Allau-delà ? Ici-bas.

8) Allouine ? Icitrouille.

9) Alleau-de-vie ? Iciboire.

10) Allautel ? Icierge.

11) Alloignon ?  Icibouilette.

12) Allocution ? Isyllabe.

13) Allobotomie ? Isynapse.

14) Allocomotif ? Isixwagons.

15) Allaucomptoir ? Isiffler.

16) Allosé ? Isybarite.

17) Allobois ? Isylvestre.

18) Alloprogramme ? Isystème.

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10 juillet 2010

katyL vu ? (Walrus)

La sente sort-elle des profondeurs de la forêt ou en longe-t-elle la lisière ?

L’artiste ne nous le montre pas.

Les enfants débouchent de l’ombre vert sombre dans l’aube rose d’un arbuste tout constellé de fleurs.

Signe d’espoir, d’aboutissement ?

Nul ne sait, car c’est pour nos seuls yeux qu’éclate la lumière.

Le petit chemin (sent-il la noisette ?) plonge, lui, sur la gauche, vers un endroit caché, ouvrant mille horizons à notre imagination.

Et katyL, malicieuse, nous demande où il va, s’essayant à brimer nos rêves.

Mais nous ne donnerons pas, tête baissée comme bisons furieux, dans son piège restrictif. Car à peine tentons-nous de le transcrire que le rêve, si joliment évoqué par l’image, s’évanouit.

10 juillet 2010

Défis de l'été‏ #1 (Vegas sur sarthe)

Allhomonyme  Icinonyme
Allhorizon Icyclone
Allhorloger Isiz'heures dix
Allhoroscope Isigne astral
Allhortensia Icyclamen
Allaumônier Iciboire
Allhopital Icicatrice
Allautobus IciLesMoulineaux
Allautographe Isignature
Allautopsie Icimetière

Allobsédé Iciboulot
Alloccasion Icirconstance
Allodience Isilense
Allauberge Icitronnade
Allocarina Icithare
Alloignon Iciboulette
Allautopompe Iciterne
Allauriculaire Icire d'abeille
Allautan Isimoun
Allocciput Isinus

10 juillet 2010

LA FILLE QUI PARLAIT AUX OIES (Lorraine)

« Il était une fois une jeune fille qui parlait aux oies. Elle connaissait leur prénom . C’est très utile quand on veut s’adresser à l’oie à tête barrée ou à l’oie des moissons. Ou encore à l’oie des neiges venue de si loin que le nom de son pays était imprononçable. Mais Lou n’avait qu’à élever les doigts , les agiter un peu et l’oie apparaissait ; c’est pourquoi elle l’appelait l’Eclair.

La bernache du Canada avait l’accent de ses lacs gelés. Lou l’interrogeait : « Tu m’emmèneras en voyage, un jour ? ». L’oie, (très sage) se taisait. A quoi bon dire « Non » à cette jolie gardeuse de basse-cour, qui parlait aussi aux poussins, aux dindons, aux poules effarées. La bernache du Canada savait bien que Lou connaissait le langage des oiseaux parce qu’elle n’avait pas d’amoureux. Que se passerait-il quand elle le rencontrerait ? Par contre l’oie des moissons ne se posait pas de question. Elle était la préférée de Lou et un peu jalouse des autres . Mais pas trop. D’ailleurs, elles s’en allaient souvent à deux en promenade. Et voici ce qu’il arriva :

L’oie dandinait devant, Lou dandinait derrière,
Elles allaient pas à pas au marché de l’Archelle
Et tout en dandinant, l’oie devant, Lou derrière
Aperçurent le puits et Yan à la margelle

Yan cria « Bonjour, Lou » ! Lou sourit au beau Yan
L’oie cancana très fort, appelant au secours
L’oie cendrée, l’oie rieuse, agressant le beau Yan,
Comme l’oie des moissons, comme l’oie au bec court

La bernache au cou roux était de la partie.
Le boucan assourdit Lou qui prit les devants
Et leva son bâton face à la compagnie
L’oie rieuse s’enfuit, Yan vint en conquérant

La bernache nonette et la jolie oie naine
Prirent un vol alourdi et cessant la querelle
Les autres au bord de l’eau plongèrent, incertaines
Tandis que Yan et Lou passaient la passerelle

L’oie de Lou comprit-elle que l’amour transfigure?
On la voit désormais , se taire en dandinant
Devant Lou qui dandine ajustant sa coiffure
Le long du lac ombreux où l’attend son amant.

 

10 juillet 2010

Allô Kate Ring ? (Kate)

Allons-y avec allant pour les "Allô/Ici" du défi #1IMGP2297

- Allô Win ? Ici Trouille !

- Allô Merta ? Ici Lens !

- Allô Mer ? Ici Rennes !

- Allô Phtalmo ? Ici Gmund !

- Allô Riez ? Ici Tronc !

Quelques uns n'ont pu être accouplés et sont donc restés orphelins, si vous voulez en adopter certains, les voici :

- Allô To ?

- Allô Rmone ?

- Allô Real ?

- Allô Vergne ?IMGP1927

- Allô Péra ?

- Allô Vive ?

- Allô Tri ?

- Allô Tage ?

- Allô Broge ?

- Allô Cation ?

- Allô Tel ?

D'autre part :

- Ici Ri !

- Ici Gare !

n'ont pas trouvé d'interlocuteurs non plus...

Bouquet final et histoire vraie : récemment une étudiante me téléphone, Mademoiselle Viard.

J'accepte sa proposition et quand elle me rappelle, dix minutes après pour me demander la même chose et se présente comme Mlle Viard Malika, je crains le canular... Eh bien, finalement non, c'était bien son nom !

10 juillet 2010

L'oiseuse (Poupoune)

Il était une fois une fille qui parlait aux oies. Avec cette manie de cancaner au bord de la mare, elle ne s’était pas exactement fait la réputation d’être une lumière. Pour tout dire, elle était même franchement considérée comme une idiote. Les plus gentils l’appelaient l’Oie blanche, les autres l’appelaient Simplette. Moi, je ne l’appelais pas. Je n’aime pas les attardés.

Elle n’avait pas longtemps fréquenté les bancs de l’école, parce que c’était sans espoir et elle se perdait environ trois fois sur quatre en voulant y aller, alors au lieu de la voir dans la cour de récréation jouer avec les autres enfants, on la retrouvait la plupart du temps au bord de l’eau en train de jacasser avec les oies. Il a bien été un temps question d’essayer d’exploiter le filon en se lançant dans le foie gras, mais impossible de mettre la main sur une seule de ces satanées bestioles ! A croire qu’elles ne venaient que quand la gosse leur faisait la causette… Cette bizarrerie a alimenté les conversations au bistrot et à l’église pendant quelques temps, et puis tout le monde s’est désintéressé de la gamine autant que de ses oies. Tout juste si je me souvenais de son existence, d’ailleurs, quand je l’ai vue débarquer, l’air de ne pas toucher terre, au milieu d’une véritable armada de volatiles silencieux qui avançaient vers moi en me regardant d’un air menaçant.

J’ai bien eu le temps de penser que c’était irrationnel d’imaginer qu’une armée de volailles stupides me menaçait, mais c’est pourtant bien à ça que ça ressemblait. Et quand la môme s’est mise à leur parler… Bon sang ! Ces saloperies de bestioles m’ont foncé dessus et m’ont fait reculer jusqu’à me faire tomber dans cette foutue mare où j’avais toujours pensé que la gamine finirait par se noyer ! Et voilà que c’est moi qui vais y mourir, noyée dans vingt centimètres d’eau et des centaines de litres de fientes dont ces putain d’oies, je vous le jure, me bombardent sans relâche ! Sous le regard amusé de la gosse, qui les encourage. Ma propre fille ! Tu parles d’une oie blanche…

 

10 juillet 2010

Adrienne est invisible (Adrienne)

« Qu’est-ce que vous feriez de surprenant ou de défendu si d'un coup de baguette magique je vous rendais invisible l'espace d'une petite heure ? » demandait Kloelle pour le défi n° 8, fin avril 2008.

Surprenant ? Défendu ? Ni l’un ni l’autre, il me semble.

Et puis d’ailleurs, mettez-moi à une table, dès qu’il y a une dizaine de convives, je suis déjà parfaitement invisible sans l’intervention d’aucune baguette magique.

J’écoute les autres parler. Il faut bien qu’il y en ait qui écoutent, non ? Voilà l’excuse que je me suis trouvée.

A l’époque pas si lointaine où j’avais une belle-famille, nous avions régulièrement des tablées d’une vingtaine de personnes et ça m’allait fort bien. Je servais, desservais, m’activais aux fourneaux et à la vaisselle, m’occupais des enfants des autres. Pendant ce temps, je laissais « les grandes personnes » parler de cravates, de football et de politique.

Dernièrement, j’étais à une tablée d’une douzaine de personnes. Parfois j’ai eu envie d’intervenir, mais ne savais comment faire. Fallait-il interrompre celui qui parle ? J’ai horreur de ça. Se glisser subrepticement à la fin de sa phrase ? Mais quand sa phrase se termine-t-elle ? De toute façon un ou deux autres prennent déjà la parole et tout est à recommencer.

Et quand chacun a dit son fait et qu’il y aurait une possibilité de glisser mon grain de sel, on est déjà passé à un autre sujet.

Parfois, un silence plane, tout à coup. Est-ce le moment ? Vais-je empêcher l’ange de passer ou vais-je au contraire goûter ce silence, en évaluer la qualité ?

Puis la conversation reprend, et moi ma table d’écoute. J’entends une dame enfiler des poncifs comme des perles. J’entends un monsieur parler de choses qu’il ne connaît pas. Ce sont des moments où j’ai moins que jamais envie d’intervenir. Péché d’orgueil, probablement  

« Si ta phrase, disait ma mère, commence par « Moi, je… », ravale-la tout de suite. »

Voilà pourquoi sans doute j’ai créé ce blog, sur lequel les « Moi, je… » ne se comptent plus. J’en ravale beaucoup, pourtant  

Alors pour en revenir à la baguette magique, chère Kloelle, donnez-m’en une qui me rende visible, la prochaine fois que je serai à une tablée d’une douzaine de personnes qui ne me sont pas assez familières pour que je sois à l’aise, décontractée et volubile.

Je vous en remercie d’avance.

10 juillet 2010

Chapître I - Défi n°3, L’emploi du temps.. (Fafa)

- Lieutenant !

- Oui qu’est-ce qu’il y a ?

- Un appel d’un vigile qui signale un véhicule abandonné dans le parking souterrain qu’il surveille.

- Et alors ?

- Ben et alors il faut aller contrôler...

- Contrôler quoi, j’y comprends que dalle Durand, de quoi tu m’parles ?

- Ben quand une voiture est « abandonnée » (il marqua ces guillemets d’un double aller retour rapide de l’index et du majeur de chaque main comme si son ton n’y suffisait pas), il faut qu’on aille enquêter sur place pour s’assurer du pourquoi et du comment, voiture volée, accident du proprio, et caetera...

- Et c’est à moi de m’y coller ? Y a pas quelqu’un d’autre, un bleu ?

- Désolé Lieutenant mais pour enquêter il faut un OPJ et vous êtes le seul dispo ce soir, le gardien ne put retenir un léger sourire, tiens, autant pour les bleus.

 

A peine arrivé sur place, le parking était situé au sous-sol d’un immeuble de bureau dans la zone du pôle technologique, le vigile lui sauta littéralement dessus.

 

 - C’est moi qui a découvert le véhicule suspecte Inspecteur !

 - Bonjour, LIEUTENANT François Roste, où se trouve la voiture ?

 

Le vigile guida le lieutenant jusqu’à la place numérotée deux cent trente six au deuxième sous-sol, il aurait put le suivre les yeux fermés tant il exhalait l’aftershave bon marché à plein nez.

On se serait cru dans un épisode particulièrement mauvais de Plus Belle La Vie, des kilomètres de rubalise rouge et blanche étaient tendus entre les piliers, les conduites d’eau usée et les chemins de câbles électriques à tel point qu’il fallut quasiment que le lieutenant passe dessous à plat ventre pour approcher de l’étrange voiture stationnée derrière.

Encore un qui s’est fait bouler du concours de gardien de la paix et qui s’est consolé en trouvant une place de vigile, la bombe lacrymo c’est moins classe que le Sig Sauer mais ils ont l’uniforme se lamenta-t-il silencieusement.

 

 - C’est quoi comme marque ?

 - J’sais pas, j’connais pas, une étrangère à coup sûr, lâcha le vigile avec une pointe de mépris, moi j’dis qu’on devrait retirer la nationalité française à tous ceux qu’achètent pas franç....

 - Elle est fermée ?

 - J’en sais rien moi, j’ai touché à rien en vous attendant...

 

Le lieutenant enfila un gant jetable, saisit la poignée du bout des doigts, ouvrit la portière conducteur et se pencha à l’intérieur. L’habitacle embaumait comme le rayon cosmétique d’un Monoprix !

 

 - Ouais, rien touché... Vous n’auriez pas vu un truc intéressant des fois par une vitre ? Ca m’éviterait de perdre mon temps à chercher...

 - Ben c’t à dire, i’s’pourrait bien qu’il y ait un agenda dans la boîte à gants, ma femme c’est toujours là qu’elle le range le sien quand on prend la Fuego...

 - Merci, allez m’attendre dans votre...

 - P.C., c’est notre P.C. comme qui dirait, j’ai du café chaud si vous voulez ?

 - Merci, je verrai plus tard.

 

Le lieutenant ouvrit la boîte à gants qui sans surprise contenait un agenda. Bon, qu’est-ce qu’il y a d’intéressant là-dedans ? Pas de nom, pas d’adresse ni de téléphone ni au début ni à la fin bien sûr, bon, huit, neuf, ah ! samedi 10 juillet.

 

09h15 Teinturier
09h30 Appeler Uwe Schröder
10h00 Ernst aux incubateurs / vérifier tension échantillon de référence
12h30 Déjeuner avec Estrosi
15h00 Ernst vérifier MEP cartouche réacteur
16h15 Poubelle salle de pause
16h30 Teinturier
17h00 VOYELLE

 

Ça m'a l'air d'être du beau linge mon client. Je vais peut-être pas taper Cricri tout de suite, en demandant au vigile ou au gardien à l'entrée dans le hall de l'immeuble, y en a bien un des deux qui connaîtra le sieur Ernst, c'est pas si courant comme patronyme.

 

Le lieutenant se dirigea vers le « P.C. » où l’attendait le vigile.

 

 - Re. Est-ce que par hasard vous connaîtriez un dénommé Ernst ? Il doit travailler avec le ou la propriétaire de la voiture.

 - Nan, désolé mais ça m’dit rien ce blase. Vous savez, les gens sont pas très loquaces en général, c’est à peine si ils me voient. Mais heureusement que j’suis là pour surveiller parce que des fois y a quand même des trucs pas clairs dans les parkings souterrains...

 - OK, merci quand même. Il doit y avoir un gardien là-haut pour les bureaux ?

 - Ouais, c’est Roro ! Robert Francis en fait, mais comme on est pote je l’appelle Roro vous voyez. Vous voulez lui parler ?

 - J’aimerai bien oui. Où est-ce que je peux le trouver ?

 

Après un bon quart d’heure d’indications ponctuées d’anecdotes toutes plus « savoureuses » les unes que les autres, le lieutenant finit pas avoir un plan complet de l’immeuble et savoir qu’il suffisait de prendre l’escalier en face du bocal du vigile pour trouver juste en face de la porte le bureau du gardien.

 

Celui-ci, sans doute consciencieusement prévenu par téléphone par le vigile, attendait le lieutenant un énorme cahier dans les mains.

 

 - Bonjour Capitaine, Robert Francis, j’suis l’gardien. Nono m’a appelé pour me dire que vous cherchez Ernst c’est ça ?

 - Bonjour, LIEUTENANT Roste, oui c’est ça, vous le connaissez ?

 - Pour sûr que j’le connais, j’connais tout l’monde ici. Tenez, regardez ! Et il tendit le grand cahier à spirales au lieutenant. Ernst Moritz Arndt, il bosse chez B.N.G, Bioengineering for New Generations. Ils ont un demi étage rien que pour eux, au huitième. Vous pouvez prendre l’ascenseur là-bas si vous voulez.

 - Merci bien. Vous savez ce qu’ils fabriquent ?

 - J’ai pas trop bien compris, ils sont pas très causant sur le boulot.

 - Encore merci Monsieur Francis, je vais voir ça avec eux directement, bonne journée.

 - Appelez moi Roro Capitaine, à vot’ disposition.

 

Le lieutenant se dirigea vers l’ascenseur indiqué en essayant de traduire le nom de la société. Bioengineering ? j’aurais mieux fait de bosser un peu plus mon anglais moi...

 

10 juillet 2010

Les nuits dans le désert saharien sont glaciales (Papistache)

Défi #113 :
Cette semaine c'est KatyL qui nous propose un défi
d'après un de ses propres tableaux.                
2_enfants_perdus
Elle nous demande :
"Où vont ces enfants ?"

Alors, réfléchissez, cherchez, entraînez-nous à la suite
de ce garçonnet et de cette petite fille ...
Ne vous perdez pas en chemin et envoyez vos
compte-rendus à
samedidefi@hotmail.fr

**********************************************************************************************************************

Les nuits, dans le désert saharien, sont glaciales

« Alors, le petit moulin, tout au fond de la mer, depuis ce jour, inlassablement, continue à moudre du sel et c’est pourquoi... »

Gentil — mais ignorant — narrateur, permets que je coupe une rémige à ton aile.
— Qui es-tu ?
— Je suis le professeur Théodore Monod  et je voudrais te dire qu’ [ il faut rompre avec cette croyance que le sel vient de la mer ; il y va ! ]

« Oh, merci professeur !
                   Tout s’éclaire.
                            Les enfants ne vont pas où l’image laisse penser qu’ils se dirigent. 
Ils en reviennent !

Bien sûr :  ce déhanchement  !
                   Le poids du corps sur le talon plutôt que sur la pointe du pied.
Ils marchent à reculons !

Ils marchent ?

L’illusion aurait pu tenir si — gentil, mais niais, narrateur — tu avais rendu ta copie la semaine passée.  Sers-toi de tes yeux !
Ces enfants n’ont pas bougé d’un millimètre depuis quinze jours !

Ils ne vont ni ne reviennent : ils jouent !

D’ailleurs monte le son et tends l’oreille ! »


Découvrez la playlist Comptines avec Les Momes Du Ce2

10 juillet 2010

Hommage à Barcelone (Venise)

Venise1

Venise2

3 juillet 2010

Défis de l'été

Pour l'été : défis en libre service.

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3 juillet 2010

Ont déjà ...

Ont déjà suivi à la trace ces deux enfants :

54593098_1_Venise ; Fafa ; KatyL ; Vegas sur sarthe ; Joye ; MAP ; Adrienne ; Kate ; TataBéa ; Walrus ; rsylvie ; Jo Centrifuge ; Joe Krapov ; Poupoune ;

3 juillet 2010

J’ai trouvé l’eau si claire, (Venise)

J’ai trouvé l’eau si claire,

Que j’ai voulu t’emmener avec moi petite sœur sous le sentier des noisetiers,

Pour que l’amour nous arrive de partout,

Par la traversée des champs

Par l’ondée et la grêle

Comme un matin avant que le bonheur ne se lève.

 

J’ai trouvé l’eau si claire

Que j’ai gardée longtemps ta petite main dans la mienne serrée comme à l’abri du mauvais vent.

J’apprenais en marchant à grandir avec toi sans impatience.

Nous sommes partis dans des vêtements de la lessive du soir

Dans la lumière lumineuse du matin.

Et pendant toutes ces heures où s’inclinait la figure des anges nous avons voyagé,

Le sourire et la chanson au bord des lèvres.

Quand j’y repense les yeux fermés,

J’ai l’odeur des pommes cuites de cette saison

Et ton rire qui sonne à tous les étages de ma mémoire d’homme.

Je ne suis jamais arrivé jusqu’à la rivière où maman s’est noyée.

 

3 juillet 2010

Promesses d’enfants... (Fafa)

- J’ai froid Jonathan.

- Moi aussi Jennifer mais regarde, devant il a l’air d’y avoir du soleil, il f’ra sûrement plus chaud, avance !

- Où est-ce qu’on est Jonathan ? Ne m’laisse pas hein !

- T’inquiètes, j’t’ai promis que j’te laisserai jamais toute seule ! J’en sais rien, j’en sais foutre rien où on est mais on est pas pire là qu’à prendre une rouste par papa à la maison...

- Dis pas ça Jonathan, ‘y a Maman à la maison, j’ai froid...

- Je sais moi aussi mais plus loin il y a de la lumière, du soleil j’en suis sûr, il va nous réchauffer, pis Maman elle a jamais rien dit pour empêcher papa ‘te foutre des gifles, tout juste bonne à prendre sa défense et à nous dire qu’il est gentil en fait que c’est juste quand il a but qu’il est comme ça... ça nous fait une belle jambe, i’ boit tous les jours de toutes manières !

- Comment on est arrivé là ? Tu crois qu’on est loin d’la maison ?

- On verra bien quand on arrivera au bout du ch’min, on va sûrement tomber sur une baraque ou un pat’lin et ‘y aura quelqu’un pour nous dire où on est et avec un peu d’malchance, nous ramener chez nous... avance s’il te plaît.

- La dernière chose que j’me rappelle c’est que papa était très fâché parce que Maman n’avait pas fait cuire de viande, qu’il avait très faim et que je faisais trop de bruit en jouant avec ma dinette...

- Ouais moi aussi j’me rappelle de ça et aussi qu’il a commencé à t’engueuler. Regarde, on se rapproche, on dirait que c’est une clairière, p’t-être qu’i’aura d’aut’ chemins avec des panneaux qui donnent les directions !

- Pourquoi il est méchant comme ça papa ?

- Il est pas méchant, c’est juste un pauv’ type qu’est pas foutu d’trouver du boulot et qui dépense le fric des ASSEDIC au bistrot avec d’aut’ pauv’ types comme lui !

- Arrête de dire ça, j’aime pas quand tu parles comme ça. S’il était comme ça Maman serait pas amoureuse de lui ?

- P’t-être bien qu’il était pas comme ça au début, p’t-être bien même qu’il était gentil avant. Regardes on arrive à la clairière, t’as vu toute cette lumière !

- Oui, et puis ça sent rudement bon en plus, je commence à sentir la chaleur ! Je crois qu’il était vraiment fâché cette fois ci...

- Ouais, j’crois qu’il a pas tiré son ceinturon cette fois ci, j’crois qu’il a pris l’manche à balai...

APPROCHEZ LES ENFANTS.

- Qu’est ce que c’était Jonathan, j’ai peur !

- J’en sais rien, t’inquiètes, j’suis là. Qui êtes-vous ? Montrez-vous !

APPROCHEZ LES ENFANTS, N’AYEZ PAS PEUR.

- Si c’est un coup du vieux il va me l’payer, il te touchera plus jamais tu m’entends, s’il lève encore la main sur toi j’irai chercher son flingue dans le placard de leur chambre et j’lui en colle une dans l’buffet ! Va t’faire foutre connard, tu lui f’ras plus jamais d’mal !

APPROCHEZ LES ENFANTS, SOYEZ SANS CRAINTE.

- J’ai peur Jonathan, c’est pas papa. Lui je l’ai vu après qu’il m’ait tapé avec le manche à balai, Maman criait j’me souviens, lui il se tenait la tête et il lui criait dessus pour qu’elle se taise quand t’es revenu de la chambre, tu criais toi aussi et puis...

- Oui, je m’souviens moi aussi...

N’AYEZ PAS PEUR LES ENFANTS, VOUS ETES EN SECURITE.

- J’y voyais que dalle parc’que j’pleurais, il gueulait comme une baleine contre Maman et il lui tapait d’ssus aussi avec le manche à balai. Quand il a vu que j’tenais son pistolet il est venu vers moi, lentement, il ne disait plus rien. J’ai vu sa main prendre le long couteau sur le bord de l’évier. J’lui ai crié d’arrêter mais il a pas écouté, alors j’ai tiré. Il est tombé à g’noux, pis il s’est rel’vé, ses yeux étaient complètement rouges, il avait un petit filet de sang qui coulait au coin d’sa bouche, il a fait encore un pas, j’pouvais plus bouger.

VENEZ VERS MOI LES ENFANTS.

- Il s’est arrêté, il m’a r’gardé, pis il a r’gardé sa ch’mise toute rouge et il est tombé à plat ventre. J’ai fait le tour de la table et je t’ai vu...

... Je crois qu’je sais où on est Jennifer, n’ai pas peur.

SUIVEZ LA LUMIERE MES ENFANTS.

- Tu crois qu’on est au... Paradis ?! Mais toi papa il t’a pas tapé dessus ?

ENTREZ DANS LA LUMIERE MES ENFANTS.

- Je t’ai promis que j’te laisserai jamais toute seule soeurette... Où qu’tu ailles j’irais avec toi... Croix d’bois, croix d’fer !


3 juillet 2010

Les deux enfants (KatyL)

Apparemment ces deux enfants là sortent de l'ornière et du bois ....
ils avancent sous un ciel clair et vont vers la lumière.
le grand tient bien ferme sa petite sœur par la main

voici l'histoire

Ces deux petits n'ont plus de maman.
Un soir pour la Sainte ????dont je ne sais plus le nom, leur maman est partie leur laissant un goûter sur la table...
ils furent très étonnés car d'habitude elle ne se donnait pas cette peine
Puis ils ont fait leurs devoirs et attendus que leur maman rentre.

attendus .. attendus ....attendus ......
elle n'est pas rentrée du tout..

Alors le grand qui savait bien des choses pour son âge, alla voir dans le petit bureau où sa maman avait l'habitude de faire le courrier et il trouva un mot qui disait ceci:
" les enfants ne m'attendez pas, je ne rentrerai pas ce soir, ni demain, ni plus jamais .. ne m'en veuillez pas, votre père m'est devenu odieux , je dois partir et je n'ai pas de place pour vous là où je vais " je vous embrasse maman.

Odieux, le grand se dit que ce mot là avait quelque chose de pas bien, il alla chercher son dico et trouva,
"qui attise  l'aversion, l'indignation, désagréable personne "
bon se dit-il ça va TRES mal, sa petite sœur se mit à pleurer.
- "ne t'en fais pas je suis là moi!"
et d'attendre le retour de leur père.

Lorsque le père arriva, "l'odieux "piqua une colère épouvantable déchira la lettre et se mit en quête de retrouver la "fugueuse".
Il prit les deux enfants et chercha partout, dans la ville chez les commerçants,  amis, famille ... bien obligé de constater qu'elle était allée plus loin..
Il emmena alors ses deux enfants au commissariat avec lui, les deux petits pleuraient l'un contre l'autre.. un agent leur donna une pomme à se partager ( en guise de repas)
Il entendit alors leur père dire:" je la retrouverai, en enfer partout, je lui ferai  payer cher !" Madame aime les voyages, Madame aime la lumière, elle va voir !"
Rentrant chez eux, dépités et affamés les enfants se couchèrent l'un à côté de l'autre sans parler.. des sanglots compulsifs les secouant tout à tour. Le garçon  fit un rêve de forêt, ils étaient au milieu, il faisait noir, ils étaient perdus.. ils demandaient :"maman où est maman??" alors le grand trouva un chemin et dit à la petite "vient on va le suivre, si elle aime les voyages, elle doit être au bout du chemin ".
Il se réveilla et comprit que ce n'était qu'un rêve, mais il se dit que c'était un message ....

Cependant ils attendirent des jours, puis de mois, elle ne revenait pas et ils n'avaient aucune nouvelle..../...

Leur père devenait hargneux et il ne se décidait pas à s'occuper d'eux, ni à faire à manger...
le grand prit les choses en main.
Petit à petit il apprit à faire cuire un œuf , à laver la robe de sa sœur, à l'aider à ses devoirs. à recoudre un bouton...
mais le temps passait et pas de nouvelles cette maman.. .....et ils pleuraient beaucoup ....

Un jour il dit à sa sœur, on va aller la chercher.

Ils prirent un sac avec des goûters et partirent en forêt comme dans son rêve qui se répétait si souvent...
malheureusement pour eux, la forêt était grande, ils se perdirent en chemin, ils durent passer la nuit dehors serrés l'un contre l'autre..
Puis le lendemain armés de courage, ils repartirent, quand enfin un sentier se profila au loin
Ils prirent ce chemin, il ne leur restait que de l'eau, qu'ils se partagèrent ...
le grand ne quittait pas sa sœur qui geignait tout le temps ...
il la prit dans ses bras et lui dit ceci :
-"écoutes ne pleure plus, maman est au bout du chemin, alors marche !"
enfin après quelques kilomètres ils trouvèrent un vrai grand chemin, le soleil brillait, la lumière...la lumière .....
il dit à sa sœur,
-" tu te souviens papa avait dit qu'elle aimait la lumière, regarde comme celle-ci est belle, allons-y"

Ils arrivèrent alors au bout de la forêt , une belle prairie de fleurs les attendait, les oiseaux traversaient gaiement cet espace, des papillons bleus virevoltaient...ça sentait bon le bonheur comme ils n'en avaient pas eu depuis des mois.
alors ils se couchèrent dans la prairie les yeux vers le ciel , et virent un nuage à tête d'ange qui les regardait.
Ce nuage resta longtemps au dessus d'eux, puis il s'étiola doucement .../..

Le grand y vit un signe ...

Il comprit que l'image de sa maman était comme ce nuage, bienveillante peut-être, jolie sûrement , mais elle ne pouvait pas rester, elle partait ailleurs dans un autre endroit sans eux, loin si loin que c'était pas la peine de la chercher.. elle était devenue insaisissable, incertaine ...

De ce jour là il se fit une raison de vivre sans elle , et il repartit avec sa petite sœur où vivait leur père, là
au moins ils dormiraient au sec et auraient à manger...même s'ils n'eurent plus jamais le moindre câlin...
A chaque fois que le cœur lui manquait il regardait le ciel et scrutait pour trouver un nuage d'ange qui lui rappellerait sa mère, cela lui donnait la force nécessaire pour avancer.

3 juillet 2010

Le GR 113 (Vegas sur sarthe)

"T'as les chocottes, petite?"
"Non j'ai pas peur"
"Alors pourquoi t'as la main qui tremble?"
"J'ai un peu froid... ça fait longtemps qu'on marche"
"T'inquiète petite, y en a plus pour longtemps maint'nant, on vient d'passer le rocher d'sept mètres et c'est que d'la descente jusqu'au bout"
"et au bout, y a quoi?"
"J't'ai déjà dit que j'peux pas l'dire... j'ai promis à Marcel qu'a promis à Charlotte qu'avait promis à son frère de rien dire"
"Ben si les autres y z'ont dit aux autres... tu peux me le dire à moi!"
"Te fatigue pas et marche plus vite bon sang!"
"Et si je te donne mes biscuits?"
"J'aime pas les biscuits, c'est pour les nanas et ce qu'y a au bout c'est vachement mieux"
"C'est mieux que des biscuits au beurre avec de la gelée de groseilles?"
"Ouais, vachement mieux"
"C'est mieux qu'un gâteau d'anniversaire avec tout plein de chocolat?"
"Ouais, vachement mieux, j'te dis!"
"C'est mieux que..."
"Arrête! J'dirai rien de rien, j'suis pas un cafardeur!"
"Et si j'arrête de marcher et que je m'assoye là dans le chemin?"
"Pffff... on peut pas faire ça..."
"Et pourquoi on peut pas?"
"Passequ'on doit arriver en couple et qu'on va pas faire demi-tour ... c'est Marcel qui l'a dit et j't'ai emmenée juste pour faire couple, tu piges?"
"Ben si on faisait un couple, tu me parlerais pas comme ça"
"Ecoute petite, on fait couple pour pouvoir entrer et après tu m'connais plus, capté?"
"Où c'est qu'on va entrer?"
"à la boum... qu'est ce que tu m'fais dire toi?"
"C'est quoi la boum?"
"Pffff... c'est une teuf où on danse et on s'enfile des coca, des panachés et on bouffe des trucs"
"Et y aura quoi comme trucs?"
"J'sais pas moi, des trucs de boum... des brouni, des chips enfin tout ça"
"Si tu m'avais dit plus tôt j'aurais mis ma robe du dimanche...tu me feras danser quand même?"
"J't'ai dit qu'au bout on s'connait plus!"
"Je te fais honte c'est ça? je suis trop petite hein?"
"Pffff... laisse tomber, j'ai un rencard, na!"
"C'est quoi un rencard?"
"Pffff... Ecoute! Au bout là-bas, tu m'oublies et j'te filerai ma part... juré craché!"
"Ta part de quoi?"
"C'est un machin vachement musclé...euh, qu'est interdit même à Bruxelles mais au bout y'en aura et faudra pas que tu l'répètes, perroquet!"
"Ca s'appelle comment ton machin costaud?"
"Chuuut... Du Nutella"

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