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Le défi du samedi
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24 juillet 2010

sur le banc de l'entrée (Zigmund)

Rentré tôt du boulot, et pas mal fatigué

Trouvai cette liste de courses par Gabrielle, laissée *

"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Tu pousseras ton caddie au pays de cocagne.
D'abord tu passeras chez le vétérinaire,
Prendras pour les matous de nouvelles pinces à tiques
Pense au produit à puces, Elvis en est couvert
Peut-être des croquettes light, nos chats sont boulimiques
Bien sûr il faut des fruits, pense aux légumes aussi
Eh oui, des nouilles encore, et du riz basmati !
Partout dans les rayons chasseras les promos
Il manque des surgelés, surtout des esquimaux.
Carte de fidélité : sur le banc dans l'entrée
Je te laisse également paniers,  chéquier et clefs ".

* la liste of course

gab_courses

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24 juillet 2010

J'ai bien étudié la question (Walrus)

... surtout la lumière.
Les enfants, vus en contre-plongée, sont penchés vers l’avant car ils terminent l’ascension du dénivelé. Leurs pieds entrent dans la lumière et leurs ombres nous indiquent que l’éclairage  vient de la gauche et que le soleil est assez bas.
Il faut donc, comme je l’ai supposé dans mon premier billet, que le sentier tourne vers la gauche, faute de quoi la végétation cacherait cette lumière que le buisson rose prend de plein fouet. À moins, bien sûr, qu’il y ait  sur la gauche une interruption du boisement, une zone de coupe par exemple.
Ces informations sont imprécises car l’orientation et la longueur des ombres portées ne sont pas tout à fait pareilles pour tous les pieds. Il règne donc sur la question un certain flou que nous qualifierons d’artistique.
L’avant-plan, lui, est plongé dans la pénombre des frondaisons, sauf le gros rocher à droite qui bénéficie sans doute d’une trouée dans la canopée.
À cause de l’ombre profonde du coin inférieur gauche et de la nature rocailleuse du sol, je continue d’imaginer que la sente sort d’une caverne ou, à tout le moins, d’un encaissement rocheux.
Reste un mystère : si l’on constate une fois encore comme le vert va bien aux rousses et que les modelés du bras et des jambes de la gamine confirment l’orientation de l’éclairage au déboulé de la zone ombragée, il n’en est pas de même pour sa chevelure. Dommage, car Vegas et moi y aurions grandement apprécié un brin de flamboyance née du semi contre-jour.

24 juillet 2010

L’offre d’Adrienne (Adrienne)

Le défi n° 10 (11 mai 2008) disait : Offrez un lieu qui ne vous appartient pas (un monument, une ville, un pays, la maison de votre voisin…) à la (aux) personne(s) de votre choix.

« Bonjour ! Oui, c’est moi, votre prof de français cette année J Vous pouvez entrer. Les vestes au portemanteau, s’il vous plaît ! Bonjour, toi ! tu vas bien ? Pas de chewing-gum en classe, s’il te plaît ! La poubelle est ici… Bonjour ! Tu as passé de bonnes vacances ? Et ton frère, ça va ? Ah ! il ne recommence que le 20 septembre, lui ;-) Bonjour ! oh dis donc, tu es bien bronzée, toi J , tu as passé de bonnes vacances ? Bonjour, entrez, entrez… Tout le monde est là ? Je vais fermer la porte… Tout le monde a trouvé une place ? Il en reste une ici, viens te mettre ici, toi… Oui, toi… tu t’appelles J***, n’est-ce pas ? Tu es le frère d’A***, non ? C’est bien ce qu’il me semblait. Elle va bien, ta sœur ? Tu lui feras un petit bonjour de ma part…

Vous pouvez vous asseoir… Voyons, voyons, vous êtes combien, là ? 27 ? Et bien, heureusement que je connais déjà quelques-uns d’entre vous… Je vous préviens tout de suite, j’ai du mal avec les noms… mais je fais des efforts ! La preuve, j’ai déjà un peu potassé à l’aide des listes de l’année dernière J Oui mais voilà, il y en a qui ont drôlement changé leur look depuis l’année dernière… »

Et ainsi de suite, la première heure de cours peut commencer.

***

J’ai un lieu qui ne m’appartient pas mais que j’offre chaque année à une centaine d’élèves, un lieu où nous sommes toujours un peu à l’étroit mais que je voudrais rendre accueillant et convivial, à la fois confortable et propice à la réflexion, aux échanges, au travail. Un îlot de francophonie dans un océan de néerlandais et d’anglais, ma petite île généralement ensoleillée sur laquelle chacun est obligé de ne parler que le français.

C’est « ma » classe.

24 juillet 2010

Chapitre 3 - Défi n°11, L’amnésie... (Fafa)

Elle reconnaissait la sensation mais ne comprenait pas pourquoi elle la ressentait ce matin.

Elle avait dû s’écrouler et dormir comme une masse car le lit était à peine défait.

Pas un bruit, elle était seule visiblement.

Pas de pantoufles, forcément, mais le sol en parquet était agréablement frais sous ses pieds nus.

Elle s’avança lentement vers la salle de bain dont elle apercevait la faïence de chaque côté du grand dressing qui faisait office de cloison.

Dans la grande glace au-dessus de la double vasque de béton ses traits n’étaient pas creusés, ses cheveux à peine décoiffés.

En allant vers la cuisine pour y chercher un verre d’eau ou mieux, un café, serré, elle remarqua le cadre photo sur la petite console baroque...

 - Merde ! C’est quoi ce délire ?

Elle se contenta d’un verre d’eau du robinet.

De retour dans la chambre elle fouilla dans le dressing et trouva de quoi s’habiller, sans trop savoir si cela lui allait ou non.

Par la fenêtre qu’elle venait d’ouvrir et qui donnait sur un grand balcon elle ne reconnut pas le quartier qu’elle voyait.

Elle ne reconnaissait ni les gens, ni les immeubles, ni les vitrines des magasins.

 - Je m’étais pourtant juré de plus jamais faire ça. Qu’est-ce qui m’arrive ?

Elle retourna dans le salon ou se trouvait la petite console et le cadre.

L’homme à côté d’elle sur la photo était plutôt séduisant, grand, bien habillé avec du charisme.

Elle, paraissait heureuse.

En arrière plan ce qui semblait être une belle maison de campagne, paysagée avec une piscine.

Cela devait bien faire dix ans qu’elle ne s’était pas saoulée à ne plus se souvenir de ce qu’elle avait fait la veille ni avec qui elle avait fini la nuit, cela remontait à la fête pour son diplôme.

Le plus étonnant était l’absence totale de mal de crâne et plus inquiétant, cette impression d’avoir perdu un morceau d’elle-même.

 - Bordel mais c’est qui ce mec ? Qu’est-ce que je fous là ?

Le vide complet, un vrai lavage de cerveau.

Pas de bosse, pas d’hématome, pas de douleur, rien qui puisse laisser penser à un accident...

Pas possible que tout disparaisse comme ça même après une nuit de débauche, il devait y avoir une autre explication.

Elle fouilla l’appartement à la recherche de son sac, en vain.

Quelle heure pouvait-il bien être ? Pas de montre, pas de pendules, la télé...

Le journaliste de la chaîne d’info répétait pour la énième fois son scoop du jour. De petits messages défilaient sous sa chemise pendant qu’une pendule électronique rappelait aux spectateurs qu’ils n’avaient plus rien à faire là et que leur place était au bureau.

Dix heures trente minutes et une poignée de secondes.

Qu’est-ce qu’il venait de dire... samedi vingt-quatre, Bison Futé voyait rouge pour les départs et orange pour les retours, chaud week-end de juillet...

Elle laissa le premier de la classe continuer sa litanie, elle se sentait moins seule.

Cela allait bien lui revenir, elle allait avoir un éclair et tout reviendrait, c’est sûr, maintenant !

 - Qui suis-je !

Malgré la télévision son cri déchira l’air vide de l’appartement.

Elle se mit à pleurer, doucement, elle tomba à genoux sur le carrelage froid du séjour, puis plus fort, des sanglots la secouèrent.

Il fallut plusieurs minutes avant que les spasmes cessent. Elle se releva, retourna dans la salle de bain et se passa une serviette humide sur le visage, elle se reconnaissait.

 - Je ne sais plus qui je suis mais je sais que je suis moi...

- Te v’la bien avancée avec ça !

Elle éclata de rire, un rire nerveux, à la limite de la démence, non elle n’était pas folle.

Elle reprit bientôt son calme, sa maîtrise d’elle et sa confiance. Elle était sûr d’elle, elle le sentait, elle avait l’habitude du stress.

 - Reprends toi ma fille comme aurait dit Desproges !

Ça aussi elle s’en souvenait, elle aimait les tirades acides et interminables de ce génie de l’humour pince sans rire que personne n’avait remplacé.

Sa mémoire ne revenait toujours pas mais son esprit commençait à nouveau à fonctionner comme il en avait l’habitude, méthodiquement.

Elle cherchait des réponses, maintenant bien sûr mais tous les jours aussi, c’était ça son métier, elle en était sûre, poser des questions et trouver des réponses.

Rien dans cet appartement ne lui rappelait quoi que ce soit.

L’idée qui lui traversa alors la tête aurait sans doute parut saugrenue à n’importe qui d’autre mais pas à elle...

24 juillet 2010

contribution défi samedi 58‏ (Venise)

venise24

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24 juillet 2010

Bellisama parle aux oies (défi #9) (Vanina)

Dans la ferme où elle vit heureuse, entourée de sa famille et d’animaux de toutes sortes, aujourd’hui, Bellisama a décidé de parler à Sidonie et aux oies.
Tout commença quelques jours plus tôt, lorsque Bellisama entendit parler le vétérinaire. Il avait employé des mots inconnus, auxquels elle ne voulait pas demeurer étrangère. Chaque jour depuis, elle s’appliquait à lire dans l’encyclopédie familiale la définition d’une espèce animale afin d’agrandir ses connaissances.

Et, c’est ainsi qu’elle s’adressa aux oies : Oie_de_Vanina

« Chère Sidonie, elle s’adressait à l’oie de tête,
chers oies,
On peut différencier les oies sauvages et les oies

domestiques. A ce sujet, si tous les petits s'appellent des

oisons, le terme de jars ne s'applique, lui, qu'aux mâles

des oies domestiques.
Aussi, que vous soyez cendrées, rieuses, naines,

des moissons, des neiges et j’en passe…
vous êtes des oiseaux de la famille des anatidés : les

canards et les cygnes en font aussi partie.
Sachez que l’on qualifie d’« oies » les bernaches mais aussi

les ouettes et quelques autres oiseaux... »

Bien qu’intéressées par les propos sur leurs lointaines

cousines, les oies commençaient à montrer quelques signes d’impatience, à être moins attentives. Bellisama ne se démonta pas ! Elle reprit son souffle et orienta le sujet différemment :

« On retrouve les oies dans la mythologie ! Esope a écrit une fable sur l’histoire d’une oie qui pondait des œufs d’or… dit-elle en prenant un ton mystérieux.
Moi, je connais l’histoire de Nils Holgersson qui migra avec les oies, ajouta-t-elle avec un brin de fierté. Maman m’a offert le dessin-animé. Et puis dans ma chambre, j’ai un jeu de l’oie ! Tout ça va si bien avec mon prénom !
Savez-vous que Belisama est représentée chevauchant une oie chez les peuples gaulois…
Quand je serai grande, je ferai partie de l’OIE (Office International des Epizooties -désormais appelé Organisation mondiale de la santé animale) ainsi j’aiderai et les hommes et les animaux !

Sachez pour conclure, que si moi je discours, vous les oies, vous cacardez !
Merci de m’avoir écouté. »

Elle esquissa un salut. Les oies avaient été attentives jusqu’au bout. Emplie de la satisfaction du travail accompli, elle s’en retourna jouer, observée par Aglaé et les autres cochons, Saturnin et les canards, Chantecler et son harem : chacun se demandant si eux aussi auraient le droit au savant discours, de Bellisama, sur leur espèce.

24 juillet 2010

Haïku de l'OUBLI (MAP)

Projet_Etrange_r_veil

17 juillet 2010

Ont, une nouvelle fois, relevé un défi historique

17 juillet 2010

C'EST PAS POUR ME PLAINDRE, MAIS... (Joye)

Défi # 2

Faire un poeme avec 10 rimes en 'pete'... *sourire*

Malheur aux nez en trompette,
Mes rimes ne valent pas tripette !
Sans prendre la poudre d'escampette
Avant de finir, (je regrette !)
Je continue donc ma conquête
Des rimes pas trop fines, grassouillettes.

Une drôle de chose m'embête,
La langue française n'est pas nette !
Je lance donc une grande enquête :
C'était qui la jolie rousse qui pète ?

17 juillet 2010

« C’est ta chance », chante Goldman. (Captaine Lili)

Défi 16 – consigne soufflée par Teb.

La vie quotidienne s'enlise dans de petites habitudes.

Un œil neuf (lequel ?) ne nous permettrait-il pas d'y voir comme autant d'événements exceptionnels.

Serez-vous capables (c'est un défi, rappelons-le) de truffer votre texte de la répétition (choisissez la périodicité) d'une même phrase ?

Me réveiller.

La douleur est là.

Allumer l’ordi comme on ouvre une fenêtre.

Enfiler un vêtement. Descendre l’escalier.

Traverser la rue. Lever les yeux vers la colline et le ciel.

La douleur est là.

Le pain frais aussi.

Le tartiner de miel. Boire un thé.

La douleur est là.

Un tour dans la salle de bain. Après, c’est l’aventure.

La douleur est là. Cette phrase-là rythme mon quotidien.

C’est la douleur qui met les points sur les i que je dessine.

Je vais d’escales en ports : kiné deux fois dans la semaine, danse orientale une fois, l’amoureux au téléphone certains soirs.

Mais la douleur est là, peu importe ce que je brode, ce que je crée, ce que je chante.

C’est toujours la surprise. L’aventure au bout des neurones, au gré du cerveau qui dicte les signaux.

La douleur est là.

Alors j’invente. Je cherche. J’explore les possibles des impossibles.

Et je me frotte à l’impossible des possibles.

C’est selon. Selon les jours, selon les heures.

La douleur est là. Et m’offre un quotidien pas banal.

« C’est ta chance », chante Goldman.

17 juillet 2010

Adrienne relève le défi numéro 7 (20 avril 2008)

La consigne disait : Vous recevez au courrier trois bonnes nouvelles, une du percepteur, une du médecin et une d’un(e) inconnu(e).

Voici une histoire vraie, appelons-la « L’affaire Rita Lepez ». Seuls les détails ne sont pas authentiques…

 

Madame

Vous nous signalez qu’il y a une méprise possible entre votre dossier et celui d’une personne homonyme. Nous allons donc revérifier ces deux dossiers.

Au cas où il y aurait eu erreur de notre part, nous en tiendrons compte lors de votre déclaration fiscale de l’année 2011.

Vous serez donc éventuellement remboursée dans le courant de l’été 2012.

Veuillez croire (etc.)


Chère madame Lepez,

Veuillez considérer comme nuls et non avenus les résultats des analyses que je vous ai envoyés précédemment.

Ci-joint vous trouverez les résultats des tests vous concernant.

J’ai le plaisir de vous annoncer qu’à part une certaine carence en fer, il n’y a aucun sujet de crainte à avoir.

Toutes mes excuses pour les inquiétudes que mon précédent courrier aurait pu vous causer.

Chère Madame,

J’ai reçu ces jours-ci quelques courriers qui m’ont un peu décontenancée…

Cependant, une petite enquête m’a permis de découvrir le fin mot de l’histoire. Comme vous pouvez le constater à ma signature en bas de page, je porte le même nom et prénom que vous. De plus, nous habitons la même ville. Mais il y a plus fort encore : un ami qui travaille à l’hôtel de ville et qui a accès aux registres des naissances m’a certifié que nous sommes nées le même jour !

Tout cela peut vous paraître incroyable, c’est ce qui m’a semblé à moi aussi de prime abord, mais bon, il faut se rendre à l’évidence, puisqu’il en est ainsi.

Une chose est certaine, cette découverte m’a donné très envie de faire votre connaissance ! Qu’en pensez-vous ? Seriez-vous libre le 10 juillet prochain ? J’ai réservé deux couverts au Comme chez soi, dites-moi si la date vous convient, je peux toujours la changer.

Il va de soi que c’est moi qui invite !

Au plaisir de (etc.)

17 juillet 2010

SAURONs-nous enfin quelque-chose ? (Walrus)

Et si le chemin ne sortait pas d’un bois ?
L’avant-plan est fort rocailleux, pour ne pas dire rocheux.
Ces blocs de pierre ne marqueraient-ils pas l’entrée d’une caverne ?
Ou sa sortie, en l’occurrence.

Ces enfants sont des troglodytes et ils vont se ravitailler dans le monde extérieur.

À moins qu’il ne viennent ici nourrir régulièrement un vieil ours de leurs amis et qu’ils ne repartent tranquillement, le cœur content du devoir accompli.

Mais sont-ce des enfants ?

Peut-être se trouvent-ils être des Hobbits sortant des mines de la Moria...

Comment ?
Et moi je suis un Troll ?
Après tout, tout est possible...

17 juillet 2010

CHAPITRE II-2- : L’été (Flo)

Employer son temps, même en été, c’est tentant pour ne pas dire reposant.

 

Les maux de Flo et Olivier, les chaînes et défis…, il y eut quelques moments pour le dire…au moins cents dans mes souvenirs.

 

Quelques uns se sont égarés ou arrêtés à la gare du Nord pas très loin d’un Paris criminel qui guettait (à en foutre les foies…presque).

 

(Flo /Elle)/ (moi/je) : « Je goûte peut-être mon dernier été dans le Nord. Dès Août, je vivrai le choc thermique et les bassins du Sud » /…/ Olivier l’a mise K.O. « Elle » = « l’ »/…/. Un temps de repos est nécessaire pour rebondir et attaquer le deuxième round…

 

Nous nous sommes un jour, toutes et tous plongé-e-s dans des histoires héroïques, avec notre personnage à moins que ce ne soit dans un Océans, l’air au vent, libre de toute contrainte, à explorer des coins autrefois oubliés, des coins fraîcheurs comme cette grotte  que cachait la forêt luxuriante contemplée.

 

Surtout si l’été est chaud !

 

« Allo Cité

Allume c’t’été

Altruisme Si chaud

Alter si gros

Alerte Cigalles

Alphonse s’y gare »

 

Défis #1 ; #3 ;# 101 ( ;-)

17 juillet 2010

voilà pour la consigne N°2 (rsylvie)

Les soirées d’août et juillete, 

Soleil et ciel bleu sont de la fête.

Même si, dans les champs y plein de mouches qui pettent

L’été, je trouve ça chouette.

Entre nous, partie d’échange sucettes,

À la menthe ou la fraise, on est toute guette,

Bien loin des problèmes de braguette

Des amis boutonneux, de ma grande sœur Ginette.

J’avoue que cela me tourmente en fait.

Mais là d’sus, je resterai muette !

 

Mais rsylvie tu n’y es pas…. Des rimes en pète » !

Effectivement, où ai-je late » ?

et voilà que tu continues… fais pas ta chipette

Et appliques nous cette consigne. C’est tout de même pas tripette » !

-« WhaOU, pas besoin de t’mettre dans un état pareil. Une, deux galipettes

Et voilà chose faite, ta consigne rétablie. Dis moi, t’es jolie quand tu rouspètes ».

oui, j’avoue que cette couleur me va bien. D’ailleurs ta gâpette

Est pas mal non plus, mais attention à ne pas se salir comme ma p’tite sœur en salopette

Qu’est rentrée les habits tout déchirés. Le père, de lui siffler aux oreilles un drôle d’air de trompette, 

Que la pauvrette en a pleuré toute la nuit, tant qu’elle avait eu les pépettes

17 juillet 2010

Saperlipopette (Vegas sur sarthe)

Alors que je rampais, singeant le mille-pattes
à l'affût des souris armé d'une tapette,
quel est ce malotru, qui est ce psychopathe
qui m'a mis au défi: trouver des rimes en 'pete'?

Cliquant sur le mulot, j'ai quitté ma carpette
sorti tous mes dicos, mis la main à la pâte
mais je ne trouve rien, j'en ai jusqu'à perpette
quand tant d'autres ont fini qui me narguent et m'épatent.

Je vous mets au défi, rois de la galipette
de chasser mieux que moi souris et souricettes;
vous semblez moins malins, j'en entends qui rouspètent
mais je sens que ça vient! Oui! Saperlipopette!

Me voilà rimailleur sans tambour ni trompette
je sens au bout des doigts la force centripète
qui détruit mon clavier et que plus rien n'arrête!
Restez! Ne prenez pas la poudre d'escampette.

Tandis que j'écrirai vous serez mes arpètes,
je jouerai du clavier et vous en salopettes
de tous ces souriceaux vous ferez des brochettes
pour mon plus grand plaisir... et pas d'entourloupettes!!

17 juillet 2010

LA CLEF D’UNE PRINCESSE (Lorraine)

La clef d’une princesse

Ouvre les miroirs

Et ferme les recoins sombres

 

Elle est seule à connaître

La chambre émeraude

Où dort la princesse

 

Elle reste dans son écrin

Les jours de fête

Quand la princesse invite

 

D’autres princesses

Et quelques princes

 

Alors la clef de la princesse

Dort, rêve, s’envole

 

Et sourit aux images

Qu’elle seule connaît.

 

LORRAINE

17 juillet 2010

Chapître 2 - Défi n°8, Si je suis invisible... (Fafa)

L’entrée des bureaux de B.N.G se trouvait juste en face de l’ascenseur, un grand hall vitré à double porte automatique avec un joli œil électronique en guise d’hôtesse d’accueil. La plaque située à droite du sas indiquait simplement :

 

Bioengineering for New Generations

Nous oeuvrons pour les générations futures

 

Un rien prétentieux peut-être...

 

Un haut-parleur accueillit le lieutenant Roste dès qu’il entra dans le champ de vision de la caméra.

 

 - Bonjour, que puis-je pour vous ? La voix était indéniablement artificielle mais d’une qualité assez rare.

 - Je suis le lieutenant Roste de la police nationale, je voudrais parler à Ernst Moritz Arndt, désolé pour la prononciation. C’est au sujet d’une voiture abandonnée.

 - Un instant s’il vous plaît... La voix synthétique resta silencieuse quelques minutes puis une autre cette fois bien humaine se fit entendre.

 - Veuillez entrer je vous prie, troisième porte sur votre droite, je vous attends.

 

Les portes du sas s’ouvrirent et se refermèrent sans un bruit au passage du lieutenant qui avançait d’un pas décidé pour ne pas paraître impressionné par les lieux et la technologie omniprésente, où qu’il pose son regard.

 

Un petit homme à moitié chauve avec de petites lunettes rondes lui ouvrit la porte et s’effaça pour le laisser entrer dans la pièce qui n’était pas comme s’y attendait le lieutenant un bureau mais plutôt un laboratoire emplit de microscopes, d’éprouvettes, et d’un tas d’appareils électroniques dont il ignorait totalement l’utilité.

 

 - Bonjour Lieutenant, je suis Ernst Arndt, que puis-je pour vous, c’est quoi cette histoire de voiture abandonnée, je n’ai pas de voiture, je n’ai même pas le permis pour tout vous dire ?

 - Bonjour Monsieur Arndt. En fait il s’agît d’un véhicule qu’on nous a signalé abandonné. A l’intérieur j’ai découvert un agenda sur lequel figure votre prénom à la date d’aujourd’hui. Une personne devait vous voir à dix heures au sujet d’incubateurs puis à quinze heures à propos d’un réacteur ?

 - Ah je vois, il doit s’agir de Max, Maxime Eloie, mais je ne devais pas la voir, elle devait juste me contacter pour faire le point sur une expérience en cours.

 - Elle ? Maxime ? C’est une femme ?

 - Oui, du moins c’est toujours ce qu’il m’a semblé, je ne l’ai jamais rencontré, nous échangeons uniquement par courriels ou sms, elle n’est jamais venue ici mais elle s’exprime toujours au féminin.

 - Elle ne travaille pas avec vous si je comprends bien ?

 - Non effectivement, nous travaillons sur un projet commun mais elle ne fait pas partie de B.N.G.

 - Avez-vous été en contact avec elle aujourd’hui, par mail ou autre ?

 - Oui, elle m’a envoyé un courriel ce matin pour s’assurer d’un détail d’une expérience en cours.

 - De quoi s’agît-il ?

 - Désolé Lieutenant mais ceci est confidentiel et si cette information n’est pas absolument essentielle à vos recherches... mais vous pensez que cette voiture abandonnée pourrait-être celle de Max, enfin de Madame Eloie, où l’a-t-on trouvé ?

 - Au sous-sol de cet immeuble.

 - Pardon ? C’est impossible, je vous assure que je n’ai jamais rencontré Maxime Eloie. Vous pouvez demander à qui vous voudrez.

 - Vu votre accueil, je crains fort de ne guère trouver de témoin pour corroborer vos dires.

 - Je vous assure qu’elle n’est jamais venue ici, je vais appeler mes collègues qui pourront vous le confirmer, je ne suis pas le seul à travailler avec elle.

 

Il appela par interphone quatre autres personnes qui vinrent chacune leur tour confirmer que jamais la disparue avec laquelle il travaillaient tous n’avait mis les pieds dans les locaux de B.N.G.

 

 - Bien Monsieur Arndt, force m’est de constater qu’effectivement vous ne connaissez pas physiquement la disparue, enfin pour l’instant elle ne l’est pas encore d’ailleurs, personne n’a signalé sa disparition. Auriez-vous son adresse par hasard, ou son téléphone ?

 - Non je suis navré, comme je vous l’ai dit, courriels ou SMS uniquement et c’est pareil avec mes collègues.

 - Bien, je vous remercie quand même de votre aide. Tenez, voici ma carte, prévenez moi tout de suite si elle vous contacte, ou mieux, demandez lui de le faire elle-même. Au revoir.

 

De retour au deuxième sous-sol, le lieutenant entreprit une fouille plus approfondie de la voiture mais à part l’agenda elle était totalement vide et elle lui paraissait toujours aussi inconnue tant pour le modèle que pour la marque ce qui ne cessait de l’étonner lui qui lisait AutoPlus chaque semaine.

 

Le lieutenant remonta voir le gardien.

 

 - Re.

 - Vous avez trouvé Ernst Lieutenant ?

 - Oui merci. Dîtes moi, connaissez-vous bien le quartier ?

 - Plutôt oui...

 - Je cherche un teinturier pas trop loin, disons pas plus de dix minutes à pied.

 - Y en a un à même pas dix minutes, rue Anne Fontaine, vous sortez, vous prenez le boulevard vers vot’ gauche pendant cinq cents mètres, la première à droite et vous filez, pouvez pas l’rater.

 - Merci bien.

 

Huit minutes plus tard tout juste, le lieutenant était devant la façade d’un pressing Cinq à Sec. L’homme à l’intérieur fût incapable de lui dire si oui ou non il avait vu Maxime Eloie, ce nom ne figurait pas sur son registre mais comme il l’expliqua au lieutenant, le système d’automate à l’extérieur permettait de déposer des vêtements sans avoir à rentrer dans le magasin, l’appareil délivrant un ticket avec une bande magnétique pour pouvoir récupérer ses affaires dès le lendemain même un dimanche.

Décidément c’est la femme invisible ma cliente soupira le lieutenant...

17 juillet 2010

L’inconnu(e) (défi #8) (Vanina)

Elle avait toujours tout fait pour essayer de passer inaperçue, être comme tout le monde, se noyer dans la masse, évoluer sans attirer l’attention, mais la vie en avait décidé autrement. Elle avait sans le vouloir un brin de fantaisie, une originalité innée qui la rendait remarquable malgré elle. De plus, elle était rousse flamboyante et sa peau très blanche était recouverte de taches de rousseur. Intelligente et humble depuis toujours, elle ne se mettait jamais en avant volontairement, elle avait même plutôt tendance à vouloir se faire oublier.
A force de vouloir être anonyme, transparente, un jour, plutôt une heure, elle devint invisible !
Et son drame commença.

Elle ne portait en elle pas la moindre once de voyeurisme et voilà que cette situation qu’elle avait désirée, passer inaperçue, la mettait mal à l’aise au plus haut point.
Elle avait bien pensé un court instant qu’aller « voir » son fils ou ses parents, de façon plus générale d’aller vérifier que ceux qu’elle aime sont heureux : cela lui aurait fait plaisir. Mais la simple idée de les surprendre dans un moment qui ne la concerne pas, même sans qu’il soit intime, la paralyse.

Le temps s’étire, n’en finit pas. Elle est assise chez elle, dans son fauteuil, n’osant bouger, perdue dans ses pensées, en attente de la fin de cette heure où, … elle se l’est promis : elle sera enfin elle.

Mais qui est-elle ?! Sait-on jamais qui l’on est ?

 

17 juillet 2010

trichette (Poupoune)

J’ai essayé de sous-traiter un peu, cette semaine, en soumettant à ma fille une consigne qui me paraissait à sa portée. « Chérie, dis-moi… qu’est-ce que tu ferais, si tu étais invisible ? ». Sa réponse a été immédiate : « Je ferais comme d’habitude, mais sauf invisible ».

Voilà.

Autant dire que ce soir, elle dort à la cave.

17 juillet 2010

Disparition des bruits (Katyl)

Au matin du 16 juillet 2010 les gens de la terre se réveillèrent avec un son étrange , des milliers de chants d'oiseaux
accompagnaient une musique pastorale...
Plus aucun autre son, disparu le bruit des voitures dans les grandes villes
disparu le bruit des mobylette et autre moto, disparu le bruit des freinages, disparu le bruit des avions,
des usines aucun son  ne sortait .. en campagne plus aucun tracteur ne circulait..
dans les bureaux les ordinateurs étaient silencieux...
les gens étaient muets d'émotion.../...
Aucun enfant ne pleurait, aucune personne âgée ne gémissait, aucun malade n'appelait au secours
aucune sirène de pompier ...??????????????
???????????????????????????????????????
Partout dans le monde, partout sur terre le bruit avait disparu ??????

Que s'était-il passé cette nuit ????

En fait dans la nuit les morts qui en avaient marre d'être réveillés ( ne dit-on pas réveiller un mort)
se rebellèrent , car bien qu'étant sur une autre planète , les bruits qui venaient de la terre était incessants,
nos morts arrivés sur la planète de décompression ( palier entre nous et le paradis final ) n'avaient pas la possibilité de décompresser ...le bruit était infernal, les décibels les empêchaient de se reposer et de faire le vide nécessaire à l'atteinte du paradis , ce qui fait que la planète décompression était encombrée.

Alors ils se mirent tous d'accord, et ils étaient nombreux pour aller, invisibles, tout couper sur la terre.

Les centrales nucléaires, les usines, les voitures et tous les systèmes qui les polluaient...

Pour que les humains comprennent un peu qu'il ne faut pas réveiller les morts, les laisser dormir en paix
et surtout cesser ce vacarme incessant et grandissant avec le temps, une planète de fous!!!

Ils dirent aux hommes qu'eux aussi un jour viendraient sur la planète de décompression et qu'ils ne pourraient atteindre le paradis si les bruits continuaient.
Les humains qui avaient tous un ou plusieurs morts dans leur entourage comprirent la leçon et firent le nécessaire
pour que tous les sons produits par l'homme soient très atténués , alors ils entendirent un chant venu d'ailleurs en guise de remerciement, et sur terre les oiseaux chantaient de plus belle pour embellir la vie des vivants .

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