Cabanes, je vous hais ! (Kate)
"Ma cabane au Canada
Est blottie au fond des bois
On y voit des écureuils
Sur le toit..."
Houps ! Pardon ! Non ! Pitié !
J'ai tout barré ! Je recommence, une, deux !
Tant pis pour les plus de vingt ans (j'optimise !) qui auront cet air, comme moi, depuis samedi, en tête ! J'ai l'humeur chantante pourtant et le thème de la cabane belle, de rêve, d'imagination, etc. ne m'inspire pas, que voulez-vous !
Je n'ai connu que des trains de nuit (et des filles à soldats) d'affreuses petites cabanes façon "remises" à but purement utilitaire et adulte dans de rares petits jardins qui en plus n'étaient pas miens... Enfant, on avait à peine le droit d'y entrer car elles enfermaient des biens précieux : l'arrosoir, les bleus de travail, les bottes en caoutchouc, les graines de salades, les bulbes de glaïeuls, sans oublier les produits pour tuer les affreux doryphores ! On n'aurait pas pensé aller y jouer tant c'était étroit et encombré et d'ailleurs on n'y allait pas souvent et on n'avait pas le droit. D'ailleurs, on n'aurait pu que se ramasser un coup de bêche, de pelle ou de rateau (là, très dangereux ce dernier !), voire, plus grave, salir sa jupe écossaise, ses socquettes blanches, ses souliers vernis du dimanche...
Voilà ma modeste contribution que j'ai néanmoins hésité à vous transmettre, étant bien consciente que ce défi n'est pas un "divan" (même si officie ici le Docteur Zigmund), ni une tribune pour la lutte des classes (mais sait-on où est passé Groucho Marx ?), encore moins une vallée de larmes (et comme le chantait la petite fille de français moyens, elle aussi : "laisse les gondoles à Venise" !, en clair "let bygones be bygones !" comme dirait Lady Gaga si elle participait à ce défi)...
Pour finir, vous n'échapperez pas à "Une petite cabane" car j'ai vu il y a peu une émission sur cette grande dame blonde brune, vous me le pardonnerez...
Une petite cabane
Au fond de moi
Etouffante petite boîte
Pleine de lois
Une petite cabane
Dans laquelle on n'jouait pas
Seule, je la revois, parfois
Si, mi, fa, ré, sol, do, la...
Voilà, cette cabane révèle un peu de mon enfance sage et de mon adolescence plutôt romantique... moi qui ne suis plus vraiment ni l'une ni l'autre !