<p><p>La saga des affres</p></p>
Ce titre ? Merci à ce cher
Gaston, sa saga, ses gaffes, ses baffes, ses affres…
Quel rapport avec le sujet ? A
voir plus loin, patience, chers lecteurs !
Commençons par une bribe de mon
journal intime, enfin, celle en liaison avec le Défi (c’est
le mot) du Samedi (c’est le jour).
Samedi 8 mai : Quel sujet ?
Cette image ? Complètement délirante !
Parler d’Epinal ? Parler
d’Auguste ? Des liens père/fils ? Parler du
fromage ?
Trouver un lien quelconque entre tout
ça ? Ben ma fille (j’ai changé d’adresse !),
ça va être dur…
Dimanche 9 mai : Oh là là !
Pas mal d’infos grâce aux réponses du si pédagogique
Joe (etc.) mais est-ce que ça m’aide ? De toute façon
le plus difficile quand je « planche » (clin
d’œil d’un œil, l’autre oeil restant rivé sur le
sujet), c’est de trouver l’idée (ici vous voudrez bien
imaginer un smiley en forme d’ampoule éclairée,
merci, je sais, je vous mets à contribution mais le lecteur
doit rester actif, non ?)…
Lundi 10 mai : En général
j’ai trouvé l’idée quand arrive le lundi ou alors
c’est grave (smiley avec tête toute rouge de colère,
svp, merci) ! C’est mon anniversaire, merci aux centaines de
coups de téléphones, SMS, mails, missives diverses qui
me sont arrivés du monde entier et j’ai bien sûr tenu
à répondre à chacun, politesse oblige !
Revenons à notre fromage : oui, j’avoue dimanche j’ai
eu deux idées plus ou moins floues et plus ou moins en
concurrence ; j’aime mieux en avoir une seule « pure
et dure », qui s’impose et qui en impose mais sur les
deux, il faudra en garder une. Primo, la fameuse et belle tirade du
nez de Cyrano de Bergerac (très jolie ville entre
parenthèses)…. Deuxio, les exercices de style de Raymond
Queneau, je vais voir ça mais on m’appelle encore à
onze heures du soir ?
Mardi 11 mai : J’abandonne la
tirade du nez pourtant très belle et éventuellement en
liaison avec le fromage de Maroilles pourtant… Les exercices de
style, oui, ça a du style et surtout de l’humour et j’aime
ce côté « déclinaison » qui
s’ajoute à l’insistance, l’« ostinato »…
Toujours rien écrit, à part deux ou trois mots,
heureusement que le Pont arrive !
Mercredi 12 mai : J’allume
l’ordi : déjà tout ce beau monde qui a envoyé
sa copie ! Pas de panique, c’est aujourd’hui que j’écris,
courage ! En fait c’est ici et maintenant, un stylo, un bout
de papier, une petite table ronde bien tranquille, un bon café,
un (petit) gâteau : vous saurez tout ! Et je noircis
des petits bouts de papier verts annonçant un concert terminé.
Mon petit texte est aussi terminé,
le voici qui arrive et il sera agrémenté d’une photo
prise dimanche dernier au hasard de mes pérégrinations
brocantesques : depuis le défi sur le mot de cinq
lettres, je demande à certains exposants s’ils m’autorisent
à photographier quelques articles particulièrement
jolis qu’ils mettent en vente en leur disant que j’écris
un texte humoristique…
1°) delermien et blagueur :
Philippe : Vincent, mon fils,
pourquoi as-tu encore marché sur ce fromage ?
Vincent : Mais père, j’ai
cru que c’était un coussin… éloigné !
2°) racinien et décidé :
- Fils, ô mon fils, pourquoi tes
pas sur cette meule ?
- Père, ô mon père,
mais elle se trouvait sur ma route !
3°) familier et confus :
- Fiston ! T’as encore mis les
pieds dans le plat !
- Papa, j’l’ai pas fait exprès,
pardon p’pa !
4°) hésitant et
incertain:
- Fils…
- Hein ?
- Fils, viens…
- Quoi ?
- J’ai une question à te
poser.
- Pourquoi ?...
5°) précieux et ampoulé :
- Vénéré père,
auteur de mes révérés jours, je vous donne le
bonjour et vous demande bien pardon pour le dommage causé à
votre nouvel arrivage de fromage dans lequel j’ai, par erreur bien
involontaire, déposé l’empreinte parfaite de ma
sandale neuve. Pourrez-vous, cher père, me le pardonner et
enfin me mènerez-vous chez le Docteur Zigmund pour qu’il me
procure une paire de lunettes plus adaptées à ma vue
autrefois si parfaite, conformément à la vôtre ?
6°) coluchien et absurde :
- Salut p’pa !
- Hé…
- Tu connais la dernière ?
- Heu…
- C’est l’histoire d’un mec,
normal le mec, en jupe, dans sa chambre avec des sandales montantes.
Au milieu de sa chambre un énorme coussin par terre en forme
de fromage avec dessus une empreinte de chaussure…
- Ha…
- Et le mec il se dit :
quoiiiiiiiiiiiiiiii ! Quelqu’un a marché sur mon
maroilles ! Mais qui ça peut être ?
- Ho…
7°) bienvenuechezlesch’tiens :
- Qui ?
- Son fils.
- Le fils de qui ?
- Le chien.
- Quel chien ?
- Mais le chien !