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Le défi du samedi
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10 avril 2010

Mes pensées (Virgibri)

Elle a disparu. Qui ? Virgibri.

Elle se balade sur le chemin de l’amour. Il est tout en rondeurs, en sinusoïdales, en courbes. Parfois, forcément, elle se perd à humer les fleurs qui le bordent. Ou à regarder en l’air, au cas où quelque chose lui tomberait sur la tête –car trop de bonheur pousse à la méfiance, à force.

Elle a disparu, vraiment ?

Non, elle se promène juste, pas très loin, et jette des brassées de fleurs odorantes autour d’elle, en silence.

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10 avril 2010

Disparue (J-F)

Un jour, il y a de cela dix ans environ, elle s’est cachée derrière une feuille de canabis, pas l’herbe sèche prête à être roulée, non, mais une vraie feuille, bien verte aux lobes finement dessinés qu’elle a sorti de son cartable un soir par provocation.

 

Elle n’a pas sombré dans cette fumée d’illusion faussement apaisante -Dieu merci- mais masquée par cette feuille, son image, petit à petit, s’est brouillée pour finalement disparaître. Comme le Phénix qui renaît de ses cendres, une nouvelle image a fait place à l’ancienne. Elle lui ressemble mais ce n’est pas, ce n’est plus elle. C’est une sœur jumelle… en négatif.

 

Cette sœur a vêtue ses bras et ses cuisses de lignes de sang rouge vif.

 

Elle l’a muré dans les ténèbres d’une souffrance insoutenable.

 

Elle l’a armée de rébellion, de rejet et de haine, de peur et d’angoisse infinie.  

 

Elle a maquillé ses yeux de noir, blanchi sa peau et rongé son corps jusqu’à l’hôpital. 

 

Elle l’a étouffé.

 

Elle lui a volé son âme, son sourire d’enfant, ses yeux rieurs, sa joie de vivre et tout ce qui faisait que c’était elle.

 

Ils n’ont pu qu’assister en témoins impuissants à cette transmutation infernale sans comprendre ce qui avait mis en branle ce processus diabolique.

 

Tout leur amour de parents, tous leurs soins attentifs n’ont pu la sauver.

 

Il leur a fallu apprendre à vivre avec cette inconnue, cette étrangère, ce reflet d’un passé révolu, cette image d’un présent insupportable.

 

Il paraît que ce n’est pas irréversible. Il paraît que tout au fond ce cette jumelle, l‘autre, leur fille, est encore présente.

10 avril 2010

Défi 101 (Zigmund)



20100409_Rose_vonvon__2_                                                                     Fatma allons voir si rosa

 

Qui aujourd’hui avait sorti

 

Sa gandoura

 

A toujours grand train.

 

Las ! Voilà rosa sous flots

 

Fanant, mourant,  trop tôt.

 

Donc offrons nous bon tabac,

 

 

             Chocolats, alcools, (akik ? faut pas !...)

Multi grands sauts dans  lit

 

                                   Z'y vas aussi gros  fik fiksrosevonvon_mod1 

 

                                       Avant AVC ou  mort…

P.S ici l'original


 

10 avril 2010

La disparition d'Isaure Chassériau (Joe Krapov)

Il y a sans doute quelque chose.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant dans le fait de s’attacher à une personne.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant dans le fait de s’attacher à une personne qui vous est étrangère.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant dans le fait de s’attacher à une personne qui vous est étrangère et qui est morte.
Il y a sans doute quelque chose d’inconvenant dans le fait de s’attacher à une personne qui vous est étrangère, qui est morte et je ne sais pas s’il est convenable de faire de la littérature à partir de cet attachement.

Mais moi, voyez-vous, je ne suis peut-être pas un individu convenable et depuis le jour d’octobre ou novembre 1997 où j’ai fait sa connaissance, je voue à Isaure Chassériau un culte très particulier.
Comment ? Vous ne connaissez pas Isaure Chassériau ?

Accepterez-vous qu’un amoureux échevelé du mensonge sur Internet vous livre quelques vérités à son sujet ? Oui ? Alors continuez à lire !

Isaure Chassériau est née en 1818 et a vécu un certain nombre d’années sur la même planète que nous et sans doute même en France la plupart du temps. La seule trace tangible que l’on ait de son passage par ici est le portrait qu’a fait d’elle son oncle maternel, Eugène Amaury-Duval en 1838. Ce tableau, conservé au Musée des Beaux-Arts de Rennes, valut à l'artiste une médaille de première classe au Salon de 1839.
Et après ?

Après, plus rien. Après il faut mener l’enquête, fouiller dans les bibliothèques, faire chou blanc autour de la fille en rose. Après, il faut attendre, comme un pêcheur. Appâter. Prêcher le faux pour obtenir le vrai.

Désormais le vrai arrive par Internet. Le vrai est maigre, à croire qu’Isaure a toujours voulu disparaître sans laisser de traces. Vais-je en trouver plus dans le livre que j’ai commandé à M. Emmanuel François ? Il s’intitule "Les châtelains de Linières à St André Goule d'Oie". Inutile de vous préciser que ce château de Linières n’existe plus, lui non plus.

DDS101_liniere

Chez Mme Nathalie Chassériau, une sympathique descendante, j’ai trouvé le récit de la fin d’Isaure ainsi que d’étranges histoires familiales. Si vous aimez la psychogénéalogie et la philosophie, allez-y. Cela s’appelle Vive la lenteur. Je souscris !

J'ai aussi été en contact avec l'épouse d'un ambassadeur de France dans un pays du Proche-Orient. Cette dame connaissait des tas de chose sur cette famille et sur cette période. Elle signait "Cousin Frédéric"

Finalement, malgré le côté farfelu et peut-être macabre du projet, je ne regrette absolument pas d’avoir accumulé autant de matériel littéraire fantaisiste autour des aventures d’Isaure Chassériau.

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De l’enquête sur sa disparition en 1999 de sa toile au Musée des Beaux-Arts à sa traversée des siècles à bord de Tornado en compagnie des frères Park, sans oublier ses interviews truffées de recettes de cuisine pour le journal « Le Défi du samedi », je suis très heureux d’avoir donné une seconde vie bien plus gaie à cette jeune bourgeoise parisienne à l'air triste.

Je suis certain qu’elle se plaît beaucoup mieux dans sa famille rennaise avec son oncle Camille et toute la bande du café « Le vieux Saint-Etienne ». Même l’Agence de Flânerie Amoureuse de Rennes qu’elle avait dirigée dans les années 60 ne lui manque plus désormais. Peu importe ce qu'est devenu P'tit Louis Alllègre - oui, avec trois "l" ! - qui prenait des photos pour elle. Il avait fini par se faire appeler Lebreton, d'ailleurs. A cause du tueur en série ? Non, à cause de l'ancien ministre !

Rien n’est plus délicieux que de disparaître à soi-même. Moi-même quand je cesse de compter les sous et les titres de Madame Basdelaine, quand je cesse d’écrire des bêtises comme « Il eût mieux valu que je disparusse, dit Walrus » et que je me fais historien d’un jour, je deviens encore un autre homme et ça me ravit. "Oh oui, ravissez-nous", disaient les Sabines pour qu'on les enlève.

Le Joe Krapov de votre choix peut bien s’envoler, lui aussi. Marina trouvera toujours dans sa vie et dans son lit un des valeureux choristes de l’Armée rouge qui ne font que se succéder à l’intérieur de ce corps au cerveau dérangé !

10 avril 2010

Disparition, ou presque (Cartoonita)

Disparus. Le temps libre qui file. La motivation. Le courage. L’assurance. Les actes manqués. Les boutons d’acné. Les complexes du 85B. Les joies du ventre plat. Les ongles longs. L’étonnement. La ponctualité. La vie à la campagne. Le célibat. Les examens. La mémoire. Les certitudes enfantines. La liberté. La confiance dans les humanoïdes adultes. Les bonnes résolutions. Les promesses non tenues. Les « Mais euh ». Les « Mange ta soupe ». Les « Bonjour Papi ».

Encore là. Des souvenirs, pas tous heureux. Des rêves fous racontés au réveil à mon compagnon. L’émerveillement. Les doutes. Les déceptions. Les frustrations. Les amis. Le premier cheveu blanc. Les livres, encore et toujours. Le goût des petits plaisirs. La peur de la mort. Les idées. L’hésitation. L’indécision. La fuite. Le sentiment de culpabilité. Le malaise. Les « Que faire de ma peau ? ».  Les « Est-ce possible qu’il m’aime encore pour de vrai ? ». Les « Merde, c’est vendredi, il serait temps d’écrire le défi du samedi ».

Disparue. Ma vie ?

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10 avril 2010

Disparaître‏ (Flo)

Cet Olivier qui n’avait plus besoin d’elle ! De qui se moquait-il ? Elle pouvait là d’un seul coup de maître le faire disparaître ! Se mettre dans une colère et une fureur noire, souffler toute sa rage pour emporter ce chapeau, gueuler, s’époumoner pour assombrir ce nuage autrefois cotonneux, gronder comme en mars par ces giboulées, le faire craquer sur son banc, le tremper jusqu’aux os parce qu’il n’avait pas son parapluie et le transpercer tout en espérant pouvoir le faire pleurer comme il l’a faite pleurer.

Heureusement qu’elle en connaissait d’autres qui l’ont adoucie et mesurée dans sa haine. Mais lui, c’est clair, parmi tous, cet Olivier-là elle voulait le toucher dans sa chaire, elle voulait se l’arranger et certainement pas le laisser se défiler ainsi, elle voulait  mouiller sa chemise et le projeter dans sa réalité et sa responsabilité…

…/Et voilà qu’elle recommence, qu’elle me couche à nouveau sur le papier, qu’elle me fait exister et disparaître, apparaître et être, qu’elle fait de moi tout ce qu’elle veut d’elle parce qu’elle ne peut pas faire d’elle tout ce qu’elle veut de moi/…

Non, il est toujours là à ne pas comprendre, à lire ce que cette furie dévergondée venait de chourer, son stetson par ce temps, cette chipie de garçonne qui le désarçonne. Il devait se hâter. Il referma la femme aux mains rouges, et se dirigea vers la gare de Clermont, direction Paris. Il doit trouver rapidement une bouche de métro pour voir la nouvelle carte dessinée et la court-circuiter du mieux qu’il pouvait parce qu’à ce rythme il ne donnait pas cher de sa peau.

flo101

10 avril 2010

J'ai perdu la boule ... (MAP)

Boule

3 avril 2010

Défi 101

Après vos très nombreuses participations pour les 100 mots de notre  100ème défi

-Un grand BRAVO à vous tous chers amis défiants !!!-

Voici le  101ème défi proposé par  Cartoonita  :

La disparition

Qui a disparu ?

Un proche, votre meilleur ennemi, le "e" de Perec,

le chat de la mère Michelle, vos clés de voiture ?

 Racontez-vous !

et faites apparaître vos disparitions à 

samedidefi@hotmail.fr

3 avril 2010

Il y aura (Vanina)

Dimanche, il y eut cent mots moqueurs, ardents ! Hommages aux défiants : « Coup de cœur pour la centième… »
Lundi, il y eut cent mots ; un peu de moi encrée au fil d’« Aimer écrire ».
Mardi, il y eut « 38 "sâ " pour cent mots » : une contrainte de plus !
Mercredi, il a eu cent mots sous les projecteurs : « C’est écrit sur son front »
Jeudi, il y eut un sans mot, trop de fièvre, aucun texte n’a germé.
Vendredi, il y eut cent mots, délire fébrile, annonce pascale : « Meilleurs v’œufs : dur ! »
Il y a aujourd’hui cent mots-bilan pour une promesse d’avenir.

3 avril 2010

Statistiques

La fréquentation des défis (par semaine) depuis la rentrée de septembre 2009 :stat

3 avril 2010

Défi du Samedi (Brigou)

Déjà le 100e défi …. Pour ma part au moins 100 passages pendant deux ans, au moins 100 lectures avec plus de 100 découvertes, plus de 100 coups de cœur, plus de 100 surprises, plus de 100 moments d’émotion, plus de 100 moments de tendresse et ce fut aussi plus de 100 commentaires distribués, presque 100 mercis donnés à tous ceux qui m’ont lu.

On occupe tous des étoiles différentes mais le samedi grâce au Défi tous les chemins des amis se croisent. Alors je souhaite longue vie à cet endroit merveilleux et encore beaucoup de lecture à venir.

3 avril 2010

Merci, merci, merci !!! (joye)‏

La semaine de sans mots - c'était tout sauf - tirera sa révérence. Les flots qu'a fait jaillir la consigne s'en iront, heureux d 'une semaine de fête. Ils ont laissé des cadeaux, des surprises, du feu, de l'eau, de la chaleur et des frissons. Ils nous ont parlé de la pluie et du beau temps, ils ont fait sourire, soupirer, rire, et larmoyer. Cela a été une semaine de prose et de poésie, une semaine chantante, murmurante, chuchotante, éclatante. Et le boulot de Walrus, MAP, Papistache et Val, tout pour notre plus grand plaisir. Énorme. Merci, merci, merci.

3 avril 2010

Sans. ( Kloelle)

Sans mots. Les muscles de mon cou contractés, les images qui défilent sans jamais se fixer. Sans mots alors que tant d’émotion à dire. La pluie s’est arrêtée, les nuages remontent doucement dans le ciel. Sans mots, trop de maux. La tasse en porcelaine, le thé brulant, les rues encore mouillées. Sans. L’inanimé. Les mots absents, en vacances, perdus peut être. Un frisson dans le bas du dos, une trouée dans les nuages, un coin bleu, presque trop bleu. Sans mots peut être mais des sourires, des défis, des amis. A mi-mots. Amis mots. A vous Merci.

3 avril 2010

Owed (joye)‏

Il n'est pas breton, il est Popov

Ce merveilleux poète, Joe Krapov,

Qui écrit mieux que Nabokov,

Ce merveilleux poète, Joe Krapov !

Riant comme des balles kalachnikov,

Ce merveilleux poète, Joe Krapov !

Sa science qui est un beau best-of

Du merveilleux poète, Joe Krapov !

Jamais une méchante apostrophe

Du merveilleux poète, Joe Krapov !

Il flotte comme un petit rhinolophe,

Le merveilleux poète, Joe Krapov !

Ses fans ne disent jamais « Oh non ! Bof ! »

Au merveilleux poète, Joe Krapov,

Ravis de lire ce philosophe,

Le merveilleux poète, Joe Krapov !

3 avril 2010

Mots passants (joye)‏

La vraie histoire, bel ami, est la vie errante au clair de lune ou au soleil fort comme la mort qui appartient à notre coeur. L'inutile beauté sur l'eau, les choses et l'autre - à nous, deux amis unis par la ficelle du sort. Quelques contes du jour et de la nuit, une lettre d'un fou. Mais sait-on quels sont les sages et quels sont les fous, dans cette vie où la rsion devrait souvent s'appeler sottise et la folie s'appeler génie ? Alors, prudence : Ce que l'on aime avec violence finit toujours par vous tuer !

2 avril 2010

Cent mots sans mau (Jaqlin)

Cent mots sans mau-dire, mais pas sans mots dire, ni sans maux dire, car c’est bien connu, pour dire ces maux, il n’y a rien de meilleur que les mots : les mots murmurés, les mots soupirés, les mots braillés, peu importe pourvu qu’ils sortent de là où ils sont retenus prisonniers occasionnant tous ces vilains maux qui vous font maudire tous les soucis de l’existence.

Eh, me direz-vous quand les mots deviennent la cause des maux, quels remèdes préconisez-vous ? docteur Motus ? Motus mais pas bouche cousue, il n’y a rien de pire que le silence…

2 avril 2010

Mots-pestes show (J-F)

« Comment ça!
Ecrire un texte en cent mots!
Pourquoi pas un texte sans mot tant qu'on y est!
Et sans motif!
A consommer sans modération qu'ils disent…
Les administrateurs s’en moquent des auteurs.
Ils sont sans morale.
Sans moquerie aucune, je voudrais bien les y voir.
ça sent mauvais tout ça.
Sans maugréer contre eux, si je m'en tire sans maux de tête et sans maudire personne ce sera un miracle.
Sans modèle, comment faire?
Je cherche vainement sans mollir.
Pourtant je ne suis pas sans motivation!
Mais, je n'y arrive pas. »

2 avril 2010

Centé (poupoune)

Cent. T’rends compte, Gégé ? CENT ! Et combien d’arrosés ? Hein ? Combien, à ton avis ?... Dis un chiffre… Combien tu dirais ? Allez, combien ?... Tu vois, t’en sais rien. Moi non plus… J’dirais quelques-uns mais j’suis sûr d’en oublier. Si ce n’est plus. Non, c’est pas respectueux… Cent, quand même… du coup, tu vois, y a pas moyen, c’est obligé. O-bli-gé. Faut arroser. Les cent d’un coup. Obligé sinon c’est manquer de respect… et moi vivant il sera pas dit que j’aurai pas arrosé le centième défi comme il se doit. Foie de MacDermott.

2 avril 2010

Résumé de À la recherche du temps perdu en 100 mots (joye)‏

Tout d'abord, le mot « Je ». Suivi d'une madeleine trempée dans du thé. Et puis des souvenirs. Une explosion de souvenirs, non, une avalanche, non, un tsunami de souvenirs, en tout cas,beaucoup de souvenirs d'une enfance particulière. Quelle sorte de thé ? Je ne m'en souviens pas. Disons du Chinese Gunpowder. Ça en jette. Maman. Grand-maman. Albertine. Swann. Odette. Madame Verdurin. Et des potins. Potins. Potins. Beaucoup de potins, quoi. Maladie. Guerre. Philosophie. Introspection. Psychologie. Et puis, l'auteur meurt et cela continue pour encore trois volumes.

2 avril 2010

Famille

famille

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