Le défi #95
c'est Tiphaine
qui défie
notre communauté...
Quel texte
cette image
nous inspirera-t-elle ?
Envoyons notre participation à :
samedidefi@hotmail.fr
pour publication
samedi 27 février
à 00 h 01.
Citations colorées emplies de sentiment (Joe Krapov)
Les sinistres racistes s’arrêteront-ils de broyer du noir un jour ? (L’oncle Tom et l’oncle Bens)
Elle a beau être plus fière qu’un bar-tabac, elle n’a aucun mérite, pas même agricole : c’est naturellement que la carotte est orange. Maintenant, si on veut savoir pourquoi elle est rouge à l’entrée du débit, pour moi, c’est un mystère. (le maréchal Pétun)
Soit, les nobles ont le sang bleu. Mais de quelle couleur devient-il quand ils sont rouges de colère ? (Viollet-Leduc)
- Comment vas-tu ce matin ? » demande Paul McCarmin.
- I feel fine » répond Jaune Lennon.
(tiniak in “George Arraisonne le sous-marin jaune sous les combles »)
C’est en s’habillant de vert Véronèse
Qu’on peut se sentir tout à fait à l’aise.
(Blaise Pascal)
Après avoir enflammé le cœur d’amadou d’Amadeus,
Constance a amadoué La Fontaine.
(Christine Lagarde et Christine Michard)
Le jardinier du roi, s’il a des soucis roses, doit il avoir les foies ?
(Le Nain)
Le noir et le café au lait ne sont pas sa tasse de thé :
le raciste en a ras le bol ! (L’ami Ricoré)
L’avocat est marron ou le juge est un bleu,
Toujours les innocents sont frappés de stupeur
Et le parquet reluit qui brosse avec fureur
Dans le sens du pouvoir. Que voulez-vous de mieux ?
(Racine in « Les Plaideurs »)
Lorsque le vent fouette le pays bleu lavande
La cigale prend l’air :
Elle devient gracile.
Le poète s’émeut :
Le félibre est fébrile.
(Mistral)
On est toujours très étonné, lorsqu’on épluche la liste des couleurs de Wikipédia, de voir qu’il existe une couleur « beurre frais » pour les gants mais pas de couleur «fromage avancé» pour les chaussettes.
(La mère Denis)
Quand une aubergine vous met une prune on est toujours à deux doigts de lui envoyer une pêche, on fait flèche de tout bois, on devient irascible, on voudrait l’atteindre. (Robin Hood)
La feuille morte ne sait jamais sur quel pied danser ;
Les escargots qui vont à son enterrement non plus.
(Prévert)
Bien malachite ne profite jamais mais le bleu canard qui bleu barbeaute est le bleu roi du bleu pétrole. (Oncle Picsou)
Si le jaune moutarde te monte au nez quand le dentiste vaniteux
ramène sa fraise, dis lui d’écraser sa banane
(Tarzan content, payé rubis sur l’ongle. Zoulie pacotille, Missié !)
Esprit d’Hergé période Tintin au Congo, sors de ce corps !
Quand on est indécis, l’indigo et l’autre :
« N’y va pas ! » (L’âne de Buridan)
Ne te fais pas de mouron, jaune canari ! (Grosminet)
De l’audace ! Toujours de l’audace ! Il faut albâtre le fer quand il est chaud sinon on se retrouve très vite bleu charrette ! (Danton)
L’éléphant est d’humeur acariâtre quand il fait un temps gris souris. (Hannibal)
Je ne trouve pas safran qu’on ne veuille pas me dire
qui a cassé ce vase ! (Clovis)
Quand quelque chose cloche à l’abbaye,
le rouge cardinal a le bourdon. (Richelieu)
- Le caméléon n’aime pas l’arc-en-ciel. Je répète :
Le caméléon n’aime pas l’arc-en-ciel ». Boum !
(Le capitaine du Rainbow Warrior)
Devant la cuisse de nymphe émue, l’asperge éberluée entre en effervescence et se pousse du col pour toucher l’azur clair.
(Joe Krapov)
Boîte de rayons de couleurs (Zigmund)
"- Dis donc zig, j'ai pas encore vu ton nom sur samedi défi pour la consigne #94, c'est normal çà ?
-écoute, Joye, ce coup ci, j'ai grosse flemme , je jouerais bien "samedi zig se défile"...(samedi défile en quelque sorte !)
- tu plaisantes j'espère, un sujet comme çà, la couleur, si tu ne relèves pas le défi je vais faire les gros yeux !
-tu vas avoir du mal, sur internet, c'est pas simple...(et puis de quelle couleur ils sont tes yeux ? verts I presume...)
-arrête de noyer le poisson !
-tiens à propos de poisson je pourrais raconter les perches arc en ciel que Johnny, mon beau père pêchait dans la rivière toute proche , elles étaient bien jolies mais n'avaient aucun goût...
bon ben voilà c'est fini j'ai traité les couleurs de l'arc en ciel, regarde j'ai même une photo d'arc en ciel humain.
-tu ne t'en tireras pas comme çà, Zig, au boulot."
(Bon OK mais vite fait alors. et zut ! en plus, y veulent du sentiment les défiants !)
- Voici l'encre violette de mon enfance, que j'utilise encore dans mon stylo plume.Et surtout voici les violettes de Toulouse , cristallisées dans le sucre, friandise honnie des diététiciennes...hum !
-Indigo çà existe çà ?(sentiment d'incrédulité ...)
-Bleu : depuis trois ans je suis en froid avec cette couleur.
-vert : non, pas les arbres, ni la pelouse, ni même le printemps, c'est le souvenir de ma thèse : la moitié de la population adulte de la région défila devant mon appareil photo et son filtre vert destiné à mettre en évidence les fibres du nerf optique.(et mon sujet de thèse se modifia au bout de quelques centaines de photos...sniff !)
c'est aussi la couleur qui pose problème à mon fils daltonien... (tiens pour meubler je vais mettre un test de Lanthony et d'Ishihara)
-jaune : c'est jaune et çà ne sait pas... (non, ne râle pas Joye ! ) évident : jaune c'est chez moi : les volets de l'Escale sont jaunes. Ils étaient d'un très laid jaune fluo quand nous avons acheté la maison. Avec le temps, le jaune est passé , très passé. Dilemme au moment de choisir la nouvelle couleur : nous changerions bien, mais le nuancier officiel de la région oscille entre le blanc sale , le gris souris avec quelques incursions vers le beige beurk; oser un vert non répertorié m'aurait exposé à des ennuis. Par contre, j'ai le droit de renouveler le jaune, d'autant plus que dans la région, l'Escale est surnommée "la maison aux volets jaunes".(c'est la seule à avoir osé le sacrilège à deux pas d'un château médiéval)
Étude du nuancier...choix ... Depuis la maison illumine le quartier par son "tournesol pétant", au début les gens étaient saisis, puis tout le monde s'est habitué y compris les fonctionnaires tatillons qui auraient pu me chercher des poux dans la tête.
-Orange ( j'arrive au bout...) ce sont les fruits de l'arbre de mon enfance méditerranéenne, ces oranges amères retrouvées lors d'un voyage à Séville, elles jonchaient les rues de la ville en attendant d'être ramassées. Je me souviens de l'odeur de la confiture d'oranges amères, la texture de ces fruits "hostiles" immangeables tels quels avec leur peau épaisse. Ce seul souvenir embue mes lunettes d'un nuage d'émotion.
- Le rouge est pour moi symbole de révolte, il m'évoque les drapeaux d'un mai adolescent, la grève et les manifestations, et plus tard la rose rouge de tonton. Enfin, plus consensuel le dragon rouge du nouvel an chinois, le rouge restant un fort symbole de bonheur en Asie.
Joye, viens voir j'ai fini ! Tu crois que je peux l'envoyer comme çà mon défi ?
Jeu des sept couleurs (Captaine Lili)
Dans la famille VIOLET, je voudrais le sentiment… Tu sais, celui qui…
La danse d’un cœur qui bat ! Doux comme une jolie
nuisette. Chaud comme un velours. Savoureux comme une tarte aux quetsches. Tu
vois ?
La
flamme, le ciel, l’eau : le bleu embrasse l’émerveillement et les larmes.
Et les mots qu’on dit avec les yeux. Et les yeux qui voient l’encre des mots.Alors dans la famille BLEU, je voudrais l’émotion. Le regard
poète.
Dans la famille VERT, je voudrais le plaisir ! Le thé, l’herbe, la pomme croquée. La grenouille et le bonbon à la menthe. A la tienne !
Dans la famille JAUNE, je
voudrais… cette fêlure où l’éclat de rire rejoint le sanglot. Cette étrange
frontière entre la fratrie et le cimetière. Entre les jeux et le vide. Cet instant
incompréhensible qui mue les jonquilles ramassées sous la neige en fleurs
jaunes lancées sur le bois d’un cercueil. Et ce sourire d’enfance qui reste
pourtant.
Dans la
famille ORANGE, je voudrais
l’excessif. Le feu qui n’a de cesse de transformer les citrouilles en
carrosses. Le soleil coûte que coûte. La passion vitaminée.
Dans la famille ROUGE, je voudrais… la séduction. La gourmandise des sens, des fruits à croquer. La couleur sur les lèvres. Une robe coquelicot qui vole au vent, aux pas.
Dans
la famille ROSE, je voudrais la
douceur. Légère comme un pétale, tendre comme un doudou. La nacre de
l’apaisement.
La bande sombre d'Alexandre (Alice)
Rouge vermillon émerveillé
Rouge cinabre glabre
Rouge grenade
dégoupillé
Rouge écarlate
écartelé
Rouge garance carencé
Rouge pourpre prépubère
Rouge éosine je n'ose…
Alexandre, sombre,
bande…
Rouge vermillon
émerveillé
Rouge cinabre glabre
Rouge grenade
dégoupillé
Rouge écarlate
écartelé
Rouge garance carencé
Rouge pourpre prépubère
Rouge éosine je n'ose…
Remarque pour ceusses qui voudraient s'instruire à propos de
"la bande sombre d'Alexandre" : entre
le premier et le deuxième arc-en-ciel , une bande plus sombre apparaît
. Cela correspond à la zone de la goutte d'eau comprise entre l'angle
de 42° caractérisant la fin du premier et l'angle de 50° caractérisant
le début du second . Cette bande intermédiaire, où il y a déficit de
lumière, a été appelée la "bande sombre d'Alexandre", en l'honneur
d'Alexandre d'Aphrodisias qui la décrivit le premier .
COULEURS PASSAGÈRES (Tiniak)
Aux courbes de la Seine
pareillement vert veine
partageant les nervures d'un gris Paris
me roucoule une peine
villégiature ancienne
où s'écoule et déroule ses plis
le déclin d'un jour plein d'ennui
Quoique fume la peau
brune des marrons chauds
je crains de me risquer dehors
- il y sévit un froid de mort
à la pâleur diamantifère;
rien de ce décor n'est fait pour me plaire
L'obscurité peste, aphone
tandis que la moquent des taxis jaunes
en toute impunité
(ils ne font que passer)
Pomme rouge et mitaines
une sorcière a mis
l'habit noir d'une haine
incestueuse et meurtrie
elle a quitté la plaine
pour les bois interdits
où logent de vilaines envies
- c'est, du moins, ce que le vent dit
À ton signal orange
mon rêve, je me range
et change mon regard intérieur
pour le plus enfantin des plus simples bonheurs
J'offrirai ce bouquet de plaisance
à la première fleur qui m'inspire une danse
Un bleu de méthylène épouse le velours
à la frange d'un jour qui retrousse ses manches
auprès du fleuve Amour, il baigne jusqu'aux hanches;
il y fera sa cour aux ombres qui promènent
Violette virulence, un pays saltésien
tire sa révérence aux pieds du vieux mont chauve
mais c'est de l'insolence, au fond, que tout ce mauve
éclatant de jouvence et de rires badins
Ah, si je m'attendais, tiens !
à ce que me présente le matin.
Participation au défi 94 (Adrienne)
A noir comme les
cheveux d’Adrienne.
Passé soixante ans, l’aile de corbeau sortait d’un petit pot couleur d’encre.
Mais – disait-elle avec fierté – je n’en ai que quelques gris à camoufler à
hauteur des tempes.
E blanc comme la peau
d’Adrienne.
D’une époque où l’on se baignait tout habillé.
Blanc laiteux de sa gorge, blanc moelleux où j’enfouissais le nez.
Tiédeur et odeur du bien-être de ma petite enfance.
I rouge baiser comme
les lèvres d’Adrienne.
Pour sortir le dimanche après-midi.
Même après quarante ans de mariage, Adrienne se faisait belle pour son mari. Et
le surveillait du coin de l’œil. Mais une fois le rouge baiser savamment posé
sur les lèvres, on ne peut plus embrasser sa petite-fille. Déchirement du
« Tu reviens quand ? »
U vert comme les yeux
d’Adrienne.
Vert douceur des prés et de la mousse en automne. Vert poire, vert pomme,
plaisir des papilles.
Tout est bon dans la cuisine d’Adrienne. Le sucré, le salé et le café au lait
qu’on boit le mardi après-midi au coin du feu avec les voisines et les
cousines.
O bleu comme les rêves
d’Adrienne.
Rêves de bonheur tranquille et familier.
Ne rêver que l’accessible, pour ne pas être déçu.
Et ajouter un « s’il plaît à Dieu » pour conjurer le mauvais sort.
Ainsi allait la vie
d’Adrienne.
Entre le gris du cimetière et le rose de la layette.
Peut-être trop de gris et pas assez de rose… mais Adrienne, sans avoir jamais
suivi de cours de philosophie, savait bien que telle était la condition humaine
et qu’il fallait mettre soi-même un peu de couleurs dans sa vie. Un peu de noir
et un peu de rouge pour garder un mari. Un peu de blanc et un peu de vert pour
le bonheur d’une petite-fille.
Chien jaune a encore frappé (rsylvie)
« chien jaune a encore frappé » par rsylvie
mais ne vous inquiétez pasQuand le temps le permet, je lève les yeux
et regarde l’arc en ciel des couleurs de notre monde
les scientifiques ont mis au point
de jolies pilules arc bi-colorées
pour nous faire voir la vie en couleur
Bon, j’avoue que c’est un peu l’anarchie ! c’es b0 c’es beau
signé
Mais c’est comme tout, faut pas en abuser
Je vous assure, une fois le juste équilibre trouvé
P.S : oups ! j'm'ai, comme qui dirait, éloginé d'la consigne... JEU corrige le T I R
"mon arc en ciel" par rsylvie
je sais pas qui a eu l’idée d’associer le bleu au froid,
moi qui aime tant cette couleur
je la préfère en bleu du ciel un jour d’été !
le rouge ?
mon synonyme de douceur, de sensualité.
Alors qu’il peut traduire la violence et la colère !
L’orangé ? mon symbole de chaleur, de joie et de bonheur !
le vert ? je n'en parlerais pas, vous savez ce qu'il en est ! (pour ceux qui ne savent pas c'est ici !)
le rose ? ben j'avoue que c'est un peu pareil... parc'que je l'associe au BARBI !! Ha
le jaune ! le soleil de la palette, l’or pure.. oui celui là je l’aime,
mais ne l’utilise jamais ou toujours en fond… peut-être pour irradier
la toile ?
Le jardinier de l’arc-en-ciel (Vanina)
« Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet ! 7 !
7 d’un coup ! » s’écria le petit lutin.
Il était une fois au pays des hommes, un généreux petit lutin qui protégeait le
trésor du pied de l’arc-en-ciel. Il s’en occupait tant et si bien qu’il en
était venu à jardiner de magnifiques sentiments que tous les hommes
ressentaient à la vue de ce vaporeux arc coloré...
Des sentiments de:
- Respect... avec le R de rouge, flamme vive et chaude
- Ouverture d’esprit... avec le O de orange, couleur de la confiance
- Joie... avec le J de jaune, soleil étincelant
- Vertu... avec le V de vert, terre de l’équilibre, couleur du cœur de
l’arc-en-ciel
- Bonheur... avec le B de bleu, infini du ciel et de la mer
- Infini... avec le I de Indigo, couleur indéfinissable
- Vie... avec le V de violet, spirituel et éthéré
L’on prétend encore aujourd’hui que tant qu’un seul homme croira au petit lutin
œuvrant au pied de l’arc-en-ciel, les meilleurs sentiments humains continueront
d’exister...