Consigne 87 (rsylvie)
Ivresse des sentiments, Déferlante d‘amour, Tsunami d‘affection. Titubant au gré des oscillations du verbe aimer, telle une frêle embarcation, qui lutte toutes voiles dehors, verre après verre contre des cartes truquées. Je sombre dans l’abîme de l’amour sans retour. Hurle ma douleur, Saigne mon cœur, quand se brisent les chaînes qui me retiennent à ce visage au mien pareil. Le vent me grise. La houle me saoule. Je titube de douleurs, incapable que je suis, de résister à l’appel trouble des eaux amers. Mais, tel un roc je me dresse, face à ce rivage inconnu. Défiant les vents, j’écume de rage de 45 années perdues. Sans défaillir, je lutte de toutes mes forces contre l’orage qui gronde ne moi, quand je vois ton sosie dans mon miroir. La haine me grise, La douleur me saoule. Petit cœur déchiré je m’évanouis, incapable d’entendre le chant, de la mère qui m’appelle, sans renier la complainte, de celle qui me bercerait encore, aujourd’hui. Ivre de colère, poupée démantibulée, Je voudrais vomir l’amertume qui me brise l’âme de te blesser source d’eau vive. Engendrée, non pas élevée, Je me maudis, par delà les océans,
De ne savoir t’aimer, pourtant