Nikè et compagnie (Virgibri)
« Je tenais le match, je le sais. J’étais à l’aise dans mes baskets Niquele sans lesquelles je ne ferais rien, mais tout a basculé à un moment donné… Il faisait chaud, la sueur me coulait dans les yeux… J’ai cru que je voyais mal… J’ai compris que je perdais le match quand j’ai vu la navette spatiale atterrir… »
« Le problème, c’est qu’eux et nous, nous avions les mêmes baskets Adadas. Alors forcément, pour nous départager, c’était dur… L’amorti, la chambre à air intégrée, le mini frigidaire, l’ABS, les lacets phosphorescents et le GPS vers les buts, toutes ces options ne pouvaient nous départager. Mais la prochaine fois, on aura un autre sponsor, c’est sûr ! Comment ? Nos performances sportives ? Notre entrainement ? Euh… Je dois filer aux vestiaires, on m’attend pour des photos, désolé ! »
« Tout d’abord, je tiens à remercier mes sponsors sans qui rien n’aurait été possible, le maire de cette si belle ville qui nous a ouvert le stade pour une somme modique, ma grand-mère qui m’a donné le goût de l’effort, mon entraineur Joseph qui est un ami et… Pardon ? Non, je n’ai pas changé d’entraineur récemment. Euh, ah oui, c’est Jacques. Donc Jacques qui est mon ami depuis toujours, et mon chien avec qui je cours quotidiennement. C’était un beau match, vraiment. Je sortais d’une blessure au lobe d’oreille, et j’avais vraiment peur de ne pas assurer aujourd’hui. J’ai puisé au plus profond de moi-même, j’ai bien lacé mes chaussures Le Poulet sportif et j’ai foncé ! Non, vraiment, y’a pas à dire, on court vite avec ça. J’ai bien pris appui sur mes cuisses et j’ai couvert les ailes avant. Voilà, tout le secret est là. »