MAP dévoile enfin le décor du salon du défi du samedi
Où en sommes-nous ?
Joye, Papistache, Walrus, Moon, Poupoune, PHIL, Vegas sur sarthe, Tilleul, Brigou, Akel, Virgibri, Joe Krapov, Zigmund, MAP, Joye (jeu), Tiphaine, Stipe, Caro_Carito, rsylvie, Joye (bonus), tiniak (tardif)
tiniak #65
Au moment où le réveil a sonné, j'ai regretté d'avoir accepté ce
voyage. Alors je me suis recouché sans avoir fait un seul bagage. Je me
suis dit : "...tout compte fait, pour en profiter davantage autant
rêver y être allé..."
Et, sans plus de remue-ménage, j'ai ronflé sur mon oreiller.
texte moins triste comme a proposé Papistache (Joye)
OUPTH3
Au moment où le réveil a sonné, j'ai regretté d'avoir accepté ce voyage.
Thurtout parthe que en tombant du lit, je me thuis mordu la langue, et
tha fait thuper mal. Et puis, en allumant, je me suis cogné la main
droite et
maitnenantjenepeuxplusutilitherlepouthepourfairedesthépathesentapant. En
éthayant de me thouvenir de mettre lethépathes avec mon pouthe gauche, j
'ai trop penché thur mon clavier, et merde, mes lunettes thont tombées
et la lentille gauche est craquée et j3 n3 vois plus ri3n et j3 n3 thais
plus m3ttre les b0nn3s l3ttr3s, tapant comm3 j3 fais à l'av3ugl3tt3.
Oupth3, minut3, t3l3phon3 !! OOOOOOOOOOOOOOOOOOOoooouill3 ! Mard3, m3
thuis foul3 la ch3vill3, oh noooon, j3 n3 p3ux plus march3r, jamais j3
ne pourrais mont3r dans l'avion ! allô, allô, Papithath3 ? Papithath3
thi tu p3ux m'3nt3ndr3, j3 vais devoir r3m3ttr3 mon voyag3.allô
Papithath3 ? Y a k3ku'un,oh non,oh non, th'3st un tornad3, il va y avoir
un3 coupur3 d'3l3trici
Consigne 65 (rsylvie)
….Innocente Nadine, qui ne sait pas que l’Homme n’est pas bon par nature. Et qu’il arrive qu’elle soit parfois, bien cruelle avec qui se joue d’elle.
Les draps à peine défaits malgré un sommeil agité,
les pieds dans le vide, assise sur le rebord du lit,
les yeux encore emplis des cauchemars de la nuit ,
Nadine est songeuse.
Elle s’habille sobrement, il ne faut pas attirer l’attention..
Le tailleur couleur taupe, que lui a porté sa mère devrait faire l’affaire.
Elle doit être irréprochable, afin de ne pas semer le trouble face au jury.
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Mais surtout chasser les images de la nuit.
-"Au moment où le réveil a sonné, j'ai regretté d'avoir accepté ce voyage." Répondit-elle à l’homme en noire, qui l’interrogeait depuis bientôt une heure.
« Jamais je n’aurais du me lancer dans pareille aventure.
Seulement voilà…. je l’aimais dit-elle à demi mot. Et puis
j’étais tellement contrariée de ce que j’avais appris, qu’il me fallait en avoir le cœur net.
Le prendre sur le fait.. je n’avais plus que cette obsession en tête.
Alors OUI monsieur le gendarme, je l’ai suivi. Mais je vous jure,
je n’ai participé à rien !
j’attendais
le moment propice pour me montrer et devant le fait accompli, lui faire
avouer sa double vie, et peut-être revenir sur le droit chemin. Quand
soudain des coups de feu, et là tout est allé si vite ».
-« Je n’en crois rien. Pas un mot ne sonne juste dans cette histoire.
Sa complice, vous êtes tout bonnement sa complice » !
-« Mais non, monsieur l’agent, je vous jure que non. Je ne savais rien de ses affaires avant ce vendredi 19 juin où je l’ai surpris avec son acolyte, se donnant rendez-vous le lendemain pour le casse du siècle, disaient-ils.
La dame devait être seule, le mari parti jouer au bridge avec ses amis les membres du conseil municipal….
Tenez,vous n’avez qu’a consulter la presse locale. Vous y trouverez l’article de la Demoiselle Rsylvie. Elle y relate toute mon histoire. Du 1er épisode à ce jour… »
-« N’essayez pas de nous embobiner avec cette rocambolesque histoire, inventée de toute part, par cette journaliste qui n’a pas plus de crédit qu’un roman photos !
Allé ma p’tite dame, avouez
et nous passerons au dossier suivant. Bien plus sérieux que celui-ci,
qui ne fait que me faire perdre mon temps, que j’ai précieux
d’ailleurs…
-« Mesdames… messieurs, la coure !
Accusée levez-vous !
Compte tenu des faits.
Compte tenu de votre impossibilité à justifier les faits qui vous sont reprochés,
La dénommée Nadine est reconnue coupable du cambriolage survenu au château d’0, ce samedi 20 juin 2009 ».
Effondrée, en larmes, Nadine s’écroule et tombe à terre. Emportée par les pompiers, elle se réveille dans une
petite
salle jouxtant le palais. La pièce aux murs délavés est froide. Malgré
les rayons du soleil qui essaient de passer au travers du grillage,
rien ne réussit à atténuer l’atmosphère lourde et froide de l’endroit.
Soudain, venant de l’extérieur un rire d’enfant brise le silence.
Pierre, Paul Jacques et les autres ….
Nadine comme électrisée se sent revivre.
Ses enfants, cadeaux de la vie…
Pour eux, rester de marbre face aux vociférations de l’accusateur.
Ne pas céder à la pression. Etre forte et se battre pour
ne pas rester en prison à la place de celui qu’elle croyait être son double.. en qui elle avait mis toute sa confiance, et qui l'a laissé croupir là, seule, sans nouvelle de ses chers petits, alors que lui menait grande vie.
Oui c’est ça, faire éclater la vérité au grand jour. C'en était assez de l'innocence, de la naîve Nadine qui croyait tout ce qu'on lui disait. Elle allait se battre, pour ses enfants, pour elle, pour toutes celles qui n'en avaient pas la force.
Alors de sa cellule, Nadine se mit à écrire son histoire. Celle d’une Femme qui avait cru à l’amour d’un Homme, vite rattrapé par ses démons.