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Le défi du samedi
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3 mai 2009

A TOUS

Chers tous,

Il faut qu'on dise combien nous sommes, chaque semaine, heureux de la qualité de vos participations. Depuis un an et plus, ce blog se gonfle de petits bijoux. Rien ne vous rebute, on vous demanderait de réécrire l'Ancien Testament , vous le feriez.

Bien sûr, au travers des commentaires, on ne manque pas de souligner notre plaisir de vous lire mais, collectivement, vous méritez un ban d'honneur. Hip, hip, hip, hourra aux "défiants du samedi" et mention spéciale aussi à tous ceux qui prennent de leur temps pour déposer des commentaires sous les textes des autres joueurs.

Cette convivialité, que nous avons voulue et que vous entretenez, est une fierté sans cesse renouvelée.


Vous faites du défi du samedi une île aux trésors.

Les quatre co-administrateurs du blog

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2 mai 2009

Consigne #59

Consigne picturale, cette semaine!
Cette fois-ci, il faut s'inspirer d'un tableau d'Edward Hopper:

edward

Laissez aller votre imagination... vous pouvez detourner le tableau en couverture de livre, vous mettre a la place d'un des personnages, faire mention de la scene en passant, bref  les possibilites restent ouvertes, du moment que l'on retrouve la scene, meme de maniere fugace.

La seule contrainte: utiliser au moins une fois le titre: 'Les Oiseaux de Nuit'.

Envoyez vos oeuvres comme d'hab a
Frame

ou nous nous ferons un plaisir de les accrocher.

2 mai 2009

Quand je serai grand, je veux faire adulte comme métier (Stipe)

Quand je serai grand,

je veux faire adulte comme métier

4eme de couv:

A cet âge on se pose énormément de questions. Parfois parce que l'on découvre, parfois parce que l'on est déçu voire trahi et qu'on aimerait comprendre, parfois parce que l'on pensait savoir mais que l'on se rend compte que ce n'est pas le cas.

Théolasque (7 ans) et son papa s'adonnent au petit jeu des questions-réponses.


-  "Je peux te poser une question ?

- Je suis un peu occupé, mais je t'écoute.

- Pourquoi on est obligé de travailler quand on est adulte ?

- Et bien il faut gagner de l'argent pour acheter à manger et des habits et de l'essence pour mettre dans la voiture pour aller au travail…

- Si on n'a pas d'argent on est malheureux ?

- Non. Enfin si… Tu sais l'argent c'est bien d'en avoir pour acheter des jouets et des gâteaux, mais si on n'en a pas et qu'on n'a pas de jouets et de gâteaux ben on peut être heureux quand même. Il paraît. Moi je crois que c'est pas vrai mais bon…

- Et pourquoi les patrons sont toujours méchants ?

- Ils ne sont pas méchants. Mais c'est comme le maître à l'école, il faut de l'autorité pour que tout le monde travaille bien et si quelqu'un fait n'importe quoi il se fait gronder et alors on le trouve méchant alors qu'en vrai il est gentil quand même.

- Oui, c'est vrai…

- Mais tu le sais tout ça, tu as déjà oublié?

- Non mais c'est parce que des fois je suis plus très sûr, je croyais que ça se passait comme ci mais ça se passe comme ça.

- C'est pas grave. Bon, je vais retourner …

- Non attends, je voulais savoir aussi pourquoi les gens font la guerre. Et pourquoi ils ont souvent l'air triste. Et divorcer, c'est mal ? Et si Dieu existe, alors pourquoi il a pris ma sœur alors qu'elle croyait en lui ? Pourquoi c'est si difficile d'aimer ?

- Écoute… Il y a des questions qu'on se pose mais qu'on n'a pas envie d'avoir les réponses. Les adultes sont parfois bizarres. Ils font des choses bêtes, soit parce qu'ils sont méchants, soit parce qu'ils sont malheureux, soit parce qu'ils sont maladroits, soit parce qu'ils sont égoïstes.

- Oui, c'est pour ça que des fois on croit qu'on sait en truc et après on se rend compte que c'est pas exactement comme ça alors on pose des questions.

- Tout à fait. Alors il faut que tu arrêtes de te poser toutes ces questions et que tu essaies de trouver certaines réponses tout seul.

- C'est nul d'être un adulte !

- Mais non, faut pas dire ça. C'est aussi bien que d'être un enfant. La différence c'est que l'enfant a des questions mais n'a pas les réponses. Alors que l'adulte a des réponses, alors il s'invente des questions.

- Tu sais, on dit qu'un adulte c'est un enfant qui a acquis des choses. Mais c'est l'inverse, un adulte c'est un enfant qui a oublié des choses.

- Je ne comprends pas ce que ça veut dire, tu m'expliques?

- Non, pas grave…

- Ça y est, tu as fini avec toutes tes questions?

- Oui, j'ai fini.

- Tu te sens mieux?

- Oui.

- Bon alors je peux retourner jouer dans ma chambre?

- Oui. Merci de m'avoir écouté.

-  De rien, Papa. Et n'hésite pas, si tu as d'autres questions…"

 

2 mai 2009

Le pays de l'oubli (Tiphaine)

Editions « Défi du Samedi »

Collection « Yeux grands ouverts »

Le Pays De l’Oubli

Le pitch de Val : Antoine est un petit garçon dont le grand-père perd progressivement la mémoire. Nous le suivons pas à pas dans sa découverte de la maladie de celui qu’il aime.

L’avis de Papistache : On ne peut qu’être séduit par un jeune homme qui non seulement maîtrise l’usage de la négation mais en plus connaît le sens du mot « conscience »…

Le point de vue de Janeczka : Le travail d’illustration me semble particulièrement symbolique. Comment ne pas être sensible à ce qu’évoquent les confettis, sorte de trame figurative de tout l’ouvrage ? Et que dire du halo grisâtre qui entoure le vieillard et qui semble diminuer pour finir par disparaître à la dernière page ? Le lecteur lui-même est comme plongé dans une certaine amnésie puisque l’auteur joue avec sa mémoire visuelle en introduisant à chaque nouvelle illustration une référence plus ou moins marquée à des artistes tels Van Gogh ou Modigliani… Encore faut il retrouver les huit ! Vous êtes déstabilisé ? Alors laissez-moi vous poser encore deux questions : pourquoi la chambre bleue n’est-elle pas bleue ? Pourquoi le grand-père a-t-il des vêtements différents et ne porte-t-il pas de barbe sur la dernière illustration ? Ce dont vous pouvez être sûrs, c’est qu’il y a une réponse… Mais saurez-vous la trouver ? !

Le conseil de Papirate : Quoi ? Il vous plaît pas mon nouveau pseudo ? Vous croyez qu’il n’y a que Papistache ici à être Papy ? Vous croyez que ça m’amuse, moi, vos plaisanteries douteuses du genre « ouah le russe » ? ! Pas du tout ! Quoi ? Vous voulez que je vous parle du livre ? Vous n’avez pas un truc plus intelligent à me demander ?

2 mai 2009

Bonne mine ! (Val)

4ème de couverture:

C'est important,

De se sentir important,

Lorsque l'on est

Un petit crayon mal-aimé.

Dans_la_trousse_de_Joshua


Pour lire la participation de Val, vous avez besoin d'Adobe Reader.
Vous pouvez le télécharger ici :

Adobe Reader


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2 mai 2009

Calamity Jane (rsylvie)



Calamity
 Jane











ou
 la conquête de l'ouest normand.....








par
 rsylvie













et son cèlébre "atelier bricolage"....



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châpitre
 1




         Calamity
 Jane (née le 1er mai 1852 dans le Val d’Orne), est une héroïne réputée du far-West. De son véritable nom Martha Jane Canary, c'est une figure emblématique de la conquête de l’Ouest. Elevée avec ses deux frères et trois sœurs dont elle est l’aînée, elle se trouve très vite livrée à elle-même. Elle aime beaucoup s’amuser à l’extérieur et apprend trés tôt à monter à cheval, arrivant ainsi à dresser les plus têtus d’entre eux. 


En 1956, sa famille part pour les Alpes Mancelles, Elle a alors 13 ans et pendant le voyage qui dure cinq mois jusqu'aux chemins vallonnés de la Suisse Normande, elle participe à la chasse avec les hommes du convoi et s’occupe de la fratrie suite au décès de sa mère Charlotte Canary pendant le périlleux voyage,  (tout cela, peu de temps avant la mort accidentelle de son père en 1868). Commence alors pour elle, devenue libre de toute entrave familiale, une vie d’aventure.

 

Deux ans plus tard, habillée en homme 

elle rejoint les troupes de l’abbé Custer en qualité de scout (guide, éclaireur)

et fait ainsi campagne sous les pommiers contre les Indiens. 

Toujours grimée d’habits masculins, elle exécute de dangereuses missions,

au cours desquelles elle devient plus qu'habile au tir aux pigeons. 


D’après ses mémoires(elle qui semble-t-il était analphabète), ce serait pendant sa période scout qu’elle gagne le surnom de Calamity Jane. Ce qui (en vieux françois normand) veut dire « catastrophe en vue ».
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Châpitre 2




             Au cours de ses multiples périples, elle est la première femme blanche à oser pénétrer
sur les terres sauvages des terribles gaulois, au péril de sa vie. Par exemple, lors d’une étape qui permettait de relier la haute de la basse Normandie, elle est contrainte de traverser à la nage la grande Orne sauvage. A la suite de quoi, elle tombe malade et doit garder le repos jusqu’à parfaite guérison.C’est là, confortablement installée dans une des chambres du célèbre hôtel-épicerie-saloon de Caligny, (où vous étiez accueilli par l'avenante tenancière au doux prénom de MaryRose), qu’elle rencontre la septième cavalerie commandée par le non moins fameux Lucky luke, espion du coin, au servie de sa gracieuse majesté l’archiduchesse Rs..... . 




Remise sur pieds, elle quitte le département en 1877, et décide de faire un peu de prospection dans la région voisine Mortagne. Territoire où sont dressés et élevés les plus courageux percherons de toute la contrée. Elle fait des navettes entre différents forts et villes avec un attelage de chevaux, qui attire l’admiration et la convoitise. Elle n’a de cesse de changer d’activités et de voyager, allant du Wyoming de rien vers l’Orégon Dol de Bretagne, ou encore la Californie pense pas !… Mais toujours en quête du port où elle pourrait accostérHoguet et enfin poser ses valises. 


Car dans son fort apache, elle ne demandait qu’à vivre sa vie de femme et monter sa propre boite. Il semble que celle qui avait toute sa vie guerroyer avec le bonheur, allait enfin pouvoir laisser parler son cœur. En 1885, elle rencontre Charley Burke un texan fin cuisinier, avec lequel elle se marie et deux ans plus tard met au monde une  fille. La petite famille part alors pour Saint Philbert où ils ouvrent un restaurant qui surplombe le grand Canyon des roches d'Oëtre. D’où sont organisés de nombreux parcours d’accro branches.













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Châpitre
 3 & Atelier bricolage





          Gagnée par le goût du bizness, elle ouvre une mercerie et se lance dans la confection
d’articles

féminins en tout genre.



Ateliercouture 




          Comme l’héroïne de notre histoire,

devient créatrice de mode et toi même
tes propres vêtements.



En voici quelques uns
,

 



à toi de créer 







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Châpitre
 4 & fin




        Entre temps, son mari la quitte. Elle est alors engagée au Palace Muséum en 1896. Puis participe à plusieurs spectacles locaux au Forum de Flers où elle commence une carrière de
série télévisée française créée par Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff d'après leur spectacle La Famille Deschiens  avec comme acteur vedette, le non moins cèlèbre Monsieur François Morel. Une tournée mondiale qui passera par le fameux club de l’Albatros de Saint Georges des Groseillers, est programmée. Sa carrière normande, centrée sur le mythe de la conquête de l’Ouest, est lancée.



 



 



Elle meurt le 1er août 1903. deux de ses amis transportent son corps de la ville de Clécy à Deadwood,  les membres de la Société des Pionniers des Black Hills organisent ses funérailles. Habillé de blanc, placé dans un cercueil capitonné, son corps est exposé dans l’arrière-salle du saloon, où tous les habitants peuvent venir lui faire un dernier adieu. Elle est enterrée à côté d’ Alfred Hitchcock selon sa dernière volonté. (dont certains avanceraient qu’elle aurait figuré dans le générique du film « les oiseaux »)
 

 




sur ce, je vous souhaite un doux Wend et si le temps vous dit,

v'nez faire votre conquête de l'ouest dans le 61...

(n'ayez crainte, il n'y a plus d'indien !!!!

hein fabeli ?) 

,,,,,Ya EEEEEEEEEIIII


 











 



Calamity
 Jane






ou
 la conquête de l'ouest normand.....



par rsylvie









Par une froide soirée d’avril, la petite demoiselle écoute avec beaucoup d’attention

sa mère grand JANE, lui compter l’histoire de la conquête de l’ouest normand,

à travers la vie rocambolesque d’une héroïne connue de tous : Calamity Jane.





Hypnotisée par la mise en scène de son ailleule et

les frasques du personnage, la petite fille devenue maman à son tour,

a voulu conter à sa façon (en mélant histoire locale et travaux pratiques),

les aventures de cette figure emblématique du Far West



















A propos de l’auteur
:

 

 

Le 8 mai 1941, R.S..... 47 ans, invitée de l'émission '"We the people"

sur la radioCBS de New York, à l'occasion de la fête des Mères,

déclare publiquement être la petitepetitePETITEfille de Calamity Jane.










Editions
 « défi du samedi »

10,95 € ( SF.20.90)    Collection « yeux grands ouverts»

2 mai 2009

Dis papa, pourquoi on n'a pas de chien ? (Sebarjo)

Dis papa, pourquoi on n'a pas de chien ?

 

 

 

L'action se déroule chez Maxime, un petit garçon de sept ans. Son papa est en train de lire une bande dessinée quand Maxime l'interrompt pour lui poser une question très importante...

 

-Papa ?

-Hmm...

-Papa ? Dis papa, pourquoi on n'a pas de chien ?

-Euh...

-Non parce que moi j'aimerais bien avoir un chien.

-Euh...oui mais...

-Je veux un chien !

-Tu veux un chien ? Mais tu sais, ça fait beaucoup de bruit ça ! Surtout dans un appartement. Encore plus fort que quand tu joues en criant !

-Ben justement, c'est super !

-Oui mais... un chien c'est plein de puces aussi. Il va en mettre partout.

-Génial ! J'adore tous les animaux moi.

-Ah... bon. Mais, quand on partira tous en vacances, qu'est-ce qu'on va en faire de ce pauvre chien ?

-Ben on l'emmène avec nous et puis c'est tout !

-Ce n'est pas si simple que ça, Maxime, tu sais.

-Ben non c'est pas compliqué, il suffit de lui acheter une laisse.

-Une laisse ???

-Ben oui une laisse quoi, pour pas qu'on le perde

-D'accord, mais dans la voiture ?

-Ben quoi dans la voiture ?

-Il va prendre toute la place ! Tu ne pourras plus emmener tous tes livres, tes coloriages, tes feutres, tes doudous, tes legos...

-On n'a qu'à en prendre un petit. Comme un caniche par exemple...

-Ah non ! Pas un caniche ! C'est collant et ça aboie tout le temps pour un rien ! Ah non ! Tout mais pas ça !

-C'est vrai ? tout ? Tout ce que je veux ?

-Euh... non c'est une façon de parler ça.

-Bon ben un autre comme tu veux toi...

-Ecoute Maxime, tu sais le chien, il faut le sortir tous les jours dehors pour qu'il aille faire ces besoins. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il tempête !

-Je le ferai moi. Ca m'est égal du temps... De toute façon j'ai un super coupe-vent alors...

-Et aussi, il faut lui donner à manger matin et soir. Des boîtes qui sentent mauvais...pire que le pâté Hénaff tu vois...

-Ah bon ? T'exagères pas un peu ?

-Et non Maxime, c'est la triste réalité.

-Ben on lui donnera des croquettes, je le ferai moi.

-Mais elles puent aussi ! Tiens pire que les petites granules que tu ne veux même pas donner à ton poisson rouge et que je dois moi-même donner !

-Ah...quand même...

-Et oui Maxime quand même ! Ce n'est pas si simple d'avoir un animal. Il faut s'en occuper.

-Mais je le ferai, quand même ! Tant pis, je me boucherai le nez et me laverai les mains, c'est pas grave. Je le ferai ! Allez, mon petit papa, s'il te plaît, allez...

-Bon écoute Maxime, on en reparle demain, la nuit porte conseil. D'accord ?

-Bon ! D'accord... pffff...

 

Et le papa de Maxime reprend tranquillement la lecture de sa bande dessinée qui, curieux hasard, s'intitule Envie de chien...

 

Le lendemain soir.

Le papa de Maxime rentre à la maison après une longue et harassante journée de travail. Il est tout joyeux de retrouver son petit chez soi douillet.

 

-Maxime ?

-Papa !

-Tu vas être content. J'ai une surprise pour toi.

-Un cadeau ?

-Et oui.

-Un chien ? Un chien ! Un chien !

-Gagné ! Tiens le voilà...

-Mais... C'est pas un chien ça...

-Comment ça c'est pas un chien ça ? Et là, ce n'est pas une truffe, et là encore des oreilles poilues et tombantes... Et ça des pattes ? Y'en a même quatre, regarde !

-Oui mais c'est pas un vrai chien ! C'est une peluche, papa !

-Oui et ben... il y a un début à tout hein...ET puis, je te promets que tu pourras l'emmener avec nous en vacances !

 

Et depuis, Maxime promène son chien partout. Il est devenu son doudou préféré. Et finalement, il est bien content de ne pas être obligé de l'emmener tous les jours dehors et de lui donner à manger des pâtés aux odeurs nauséabondes !

 

On ne peut pas tout avoir, toi comme Maxime. Il faut savoir s'amuser avec ce que l'on a déjà, ce qui est souvent bien assez.


4e_couv_pourquoi_on_n_a_pas_de_chien

2 mai 2009

Un weekend chez Grand-Père (Papistache)

Titre : Un weekend chez Grand-Père
Auteur : Papistache
Edition : Le défi du samedi
Collection : Yeux grands ouverts

4e de couverture : Papa et Maman s’offrent un voyage en amoureux à Amsterdam. Joris, sept ans, va devoir passer un weekend entier chez son papi.
Seulement, le papi du garçon s’est enfermé dans le silence depuis la mort de sa femme.  Sans la parole, ce papi désespéré réussira-t-il à communiquer avec son petit-fils ? A moins que la présence de Joris dans la maison ne lui redonne le gout des mots ?


Joris est dans sa chambre. Il boude.
En fait, ce n’est pas vraiment sa chambre, c’est celle de sa maman quand elle était petite. En revanche, c’est vrai qu’il boude.

Il est deux heures de l’après-midi et Grand-Père — c’est comme ça qu’on appelle son papi dans la famille — n’est pas venu le chercher pour le déjeuner. Il l’a oublié. Il faut dire que c’est lui qui s’est enfermé dans la chambre de sa mère, à l‘étage.

Un weekend entier chez son papi. Joris a bien essayé de faire céder sa maman et son papa : “Ça sera pas la peine de venir me rechercher, je vais mourir là-bas.” Le papa de Joris a rigolé en disant que ce serait moche pour Cindy parce qu’elle devrait se chercher un autre amoureux.

Quand Joris était petit, il croyait que son papi était muet. C’est vrai, on n’entendait jamais le son de sa voix. Le petit garçon ne l’entend d’ailleurs toujours pas. Il se demande quand il va l’appeler pour passer à table. Il aurait préféré passer le weekend chez Cindy ; son frère, Allan, a un lit à deux places. Allan, c’est un grand de douze ans mais super sympa.

Les parents de Joris sont partis pour un voyage “romantique” à Amsterdam. Joris boude, dans une chambre de fille, chez un papi qui ne possède ni ordinateur, ni console de jeux, ni téléviseur. Quand il a dit ça à l’école, les autres ne l’ont pas cru. Même Cindy. Ici, la seule distraction, ce sont des livres. Son papi en a dans toutes les pièces, même dans les toilettes. Heureusement le garçon a emporté sa gameboy, mais son ventre gargouille.

“ Pourquoi Grand-Père ne dit jamais rien, Maman ? ” avait-il demandé dans la voiture ? Sa mère lui a répondu qu’autrefois il aimait raconter des histoires mais que depuis la mort de Grand-Mère — c’est la manière de dire Mamie dans cette famille — il s‘était comme enfermé dans le silence.

Avant de monter bouder dans sa chambre, Joris avait bien tenté de s’intéresser aux livres. Il lui avait semblé avoir aperçu une série de BD en haut d’un rayonnage. Quand toute la bibliothèque était tombée dans un nuage de poussière, Grand-Père n’avait rien dit. Il avait quitté son fauteuil, près de la fenêtre, et avait entrepris de ranger l’horrible pagaille.

Ce n’était pas la première boulette de Joris. Le matin même, au petit déjeuner, il avait lancé : " Grand-Père, c’est vrai qu’avant que Grand-Mère soit morte tu racontais des histoires ?" Le papi de Joris avait ouvert la bouche et laissé tomber sa tartine de pain grillé sur la table. Il s’était levé sans rien débarrasser et comme Joris ignorait où ranger la vaisselle sale, il l’avait imité et était allé s’assoir sur un banc, dehors, avec sa gameboy, mais il s’était mis à pleuvoir.

A deux heures et demie, n’y tenant plus, Joris sort de la chambre. Son papi n’a pas terminé de remonter la bibliothèque. Il s’est assis sur un tabouret bas et lit un livre à couverture rouge, au milieu de tous les autres, aux couvertures rouges ou pas, étalés sur le carrelage.

Joris se rend à la cuisine et ouvre le frigo. Il est vide. Enfin, vide de ce que Joris aime : pas de pizza, ni de cordon bleu, ni nuggets et pas la plus petite canette de coca. Déjà, au petit déjeuner, il avait dû se passer de Nutella. Il n’y avait que des confitures, de celles que sa maman ramène de temps en temps après ses visites à son papa : Grand-Père, donc ! Ces confitures que le papa de Joris donne pour la kermesse de l’école et dont personne ne veut et que la directrice finit par brader à cinquante centimes les trois pots.

Joris décide de s’approcher de son papi. Il se dit qu’il serait bien de donner un coup de main pour le rangement mais il a trop faim.
"Grand-Père, j’ai faim !"
Le  papi du garçon regarde sa montre et lève les yeux vers lui.
"Il n’est pas encore quatre heures."
C’est au tour de Joris d’ouvrir la bouche, pas parce que son papi vient de parler. Il sait, depuis longtemps, qu’il n’est pas muet, mais la réponse lui coupe la parole. Son papi a carrément zappé le déjeuner ! ! !

Il ne pensait pas si bien dire dans la voiture, il va mourir... de faim. Il retourne à la cuisine et comme la table du petit déjeuner n’a toujours pas été débarrassée, Joris tartine une épaisse couche de confiture sur une large tranche de pain. C’est mangeable. Surtout quand on a faim. Le garçon remonte dans sa chambre et allume sa gameboy.

Vers dix-huit heures, sa maman appelle au téléphone. Grand-Père possède un téléphone, comme ceux qu’on voit dans les films de Louis de Funès. Joris a envie de crier : "Au secours, viens me chercher, je vais mourir de faim." Il ment :
"Tout va bien... non, je ne m’ennuie pas... il fait beau... j’ai joué dehors..."
Au bout du fil, sa maman a l’air heureuse. Joris retient ses larmes et promet d’embrasser Grand-Père pour elle. Il ne le fait pas.

A dix-neuf heures, Joris  sent une odeur de cuisine lui chatouiller les narines. Il quitte son jeu et se dirige vers le rez-de-chaussée. Son papi prépare une omelette avec de la salade. Joris déteste les œufs et la salade cuite.  La salade, en fait, c’est du persil, mais Joris ne connait pas bien les herbes aromatiques. L’odeur des œufs lui soulève un peu le cœur mais il demande où sont les assiettes pour mettre le couvert. A la maison, cela lui arrive parfois. Sa maman apprécie. Son papi lui désigne une porte du buffet d’un mouvement du menton.

Le repas se déroule en silence. Grand-Père essuie son assiette avec le dernier morceau de pain, il faut dire que Joris ne s‘en est pas privé, à la fois avec la confiture et pour faire passer l‘omelette. Joris  laisse la moitié de son omelette, mais il en a mangé une moitié quand même. Tout à l’heure, il a semblé à Joris que son papi avait voulu lui dire quelque chose. Sa poitrine s’était gonflée, il avait eu un mouvement vers l’avant puis il avait baissé les yeux et avait attrapé un morceau d‘omelette avec sa fourchette.

La pluie ne tombe plus. Joris sort. Dans la cour, le banc est mouillé. Les feuilles des arbres s’égouttent. Une odeur indéfinissable monte du sol. Le soleil peint le ciel en rouge et de longs nuages s’étirent à l’horizon. Joris remonte dans sa chambre, enfin celle de sa mère, quand elle était petite.
Sur son lit, le livre à la couverture rouge que Grand-Père lisait tout à l’heure est posé à côté de sa gameboy. Ce n’est pas un livre, c’est un gros cahier relié. Toutes les pages sont remplies d’une écriture fine. Sur la première, le garçon déchiffre lentement — il n‘a que sept ans, est en CE1 dans la même classe que Cindy— : Exemplaire destiné à Isabelle. Isabelle, c’est la maman de Joris.

La journée de dimanche semble durer une semaine. Joris ne sort guère de sa chambre. Il joue à Super Mario III. Les parents de Joris arrivent tard, vers vingt-deux heures, le dimanche soir. C’était prévu ainsi. Au pied de l’escalier, le garçon surprend une conversation entre sa maman et son papi :
— Alors, papa, comment ça s’est passé ?
— Je n’ai pas pu, ma grande, je crois qu...
Le reste de la phrase, Joris ne l’a pas bien comprise.

Le mari d’Isabelle conduit. Joris se blottit contre sa maman, autant que la ceinture de sécurité le lui permet. La maman du garçonnet est montée à l’arrière pour être près de son fils. Joris s’endort. Sous son bras, il serre un gros cahier entoilé. Isabelle sourit ; elle a reconnu la couverture rouge...

2 mai 2009

La maison de tous les plaisirs…DANGER ! (shivaya-warduspor)

<p><p><p>La maison de tous les plaisirs…DANGER</p></p></p>

 

La maison de tous les plaisirs…DANGER !

 

 

4ème de couverture :

ATT00033

LA MAISON DE TOUS LES PLAISIRS… DANGER !!

shivaya-warduspor

 

Un album pédagogique et ludique

de la collection LES YEUX GRANDS OUVERTS

promu dans le cadre de la semaine de la sécurité domestique

avec le soutien du Ministère de la Santé Publique

et des Eboueurs de Paris.

 

Ta maison, ce doux foyer où nous t’élevons dans le respect de ton développement le plus harmonieux, ce lieu recèle des dangers que ton innocence est à mille lieues d’imaginer. C’est pourquoi, nous te destinons cet ouvrage, qui te guidera, nous l’espérons, sur la voie de la sagesse éclairée.

 

 

 

 


ATT00035Ne mets pas les doigts dans la prise !

Sinon : ouille, ouille, ouille, ça pique !!

 

C’est même pire avec une fourchette !

Cet excellent conducteur, plus efficace que tes doigts, te délivrera une décharge dont tu ne te souviendras même pas. Tu seras atrocement grillé(e) de l’intérieur, tes cheveux seront tout raides sur ta tête, ton cerveau fondra, tes yeux quitteront leurs orbites… et, ce qui est pire, conviens-en, ta mère ne te reconnaîtra même pas !

 

 

 

 

 

 

 

ATT00037La cuisine ? le domaine de ta maman !

Sinon : catastrophe !!

 

Une casserole sur le feu ne contient pas seulement de la purée ou ton petit déjeuner. Il pourrait s’y trouver de l’eau, du lait, ou pire de l’huile bouillante ! Cela pourrait te défigurer à vie, et te donner l’horrible apparence d’un monstre des films de ton grand frère.

 

Ce grand couteau rigolo peut te crever un œil, te trancher un doigt, voire t’éventrer… Imagines-tu tes boyaux sur le carrelage tout propre de la cuisine de ta maman ? Quelle horreur !!!

 

 

 

 

ATT00039

Ne te penche pas par la fenêtre !

L’ivresse des hauteurs, c’est pour les paras !!

 

Dès le premier étage, c’est dangereux.

Alors, si tu habites encore plus haut… tu n’as pas idée des dégâts que causerait ta chute vertigineuse jusqu’au bitume sur ton petit corps.

 

As-tu déjà vu un vomi de ratatouille ?

Tu aurais de la chance si tu avais encore si bel aspect.

 

Les ambulanciers n’auraient plus qu’à te ramasser à la louche dans de grands sacs poubelle. Encore qu’un moto-crotte ferait tout aussi bien l’affaire !

 

 

 

 

 

 

 

ATT00041

La salle de bain, l’endroit le plus dangereux de tous !

Mille et un dangers t’y attendent !!

 

Ne fais pas d’acrobaties dans la baignoire, ce tapis n’est pas un tapis de gymnastique. Ne joue pas avec le tuyau de douche, il est pire qu’un boa constrictor. Tu pourrais t’étrangler avec, te fracasser le crâne contre le robinet et finir par mourir noyé(e) dans ton propre sang.

 

La présence de ta maman à tes côtés n’y pourra rien changer.

C’est toi qui dois faire attention.

 

A ton âge, on est à même de comprendre ce genre de recommandations.

 

 

 

 

 

Allez, maintenant fais bien attention à toi et à tout ce qui t’entoure.

Ces conseils sont précieux. Sache les partager avec tes amis.

Fais de beaux rêves, maintenant. Tu peux dormir sur tes deux oreilles.

 

 

 

2 mai 2009

Toupies (Zigmund)

 Toupies…

_N_1 

                       

Mon papa, c’est un drôle d’adulte. Bien sûr, à première vue c’est un « grand», puisque moi, Samuel 8 ans, et encore quelques dents, je me mets sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou alors que mon frère Henri le dépasse déjà d’une tête. Mon papa est docteur, il est toujours pressé, il porte des habits de grande personne, pas des jeans déchirés ou alors pour passer la tondeuse.

L’an dernier, j’avais découpé mon jean au genou pour avoir un jean « destroy » comme Henri. J’espérais faire croire que j’étais tombé, mais personne ne m’a cru et papa m’a grondé comme un papa normal.

Moi je rêve de devenir grand comme Henri qui m’appelle « le moustique » mais pas devant papa qui prend souvent ma défense.

Mon papa, c’est un drôle d’adulte, parce que parfois je crois qu’il voudrait redevenir un petit garçon et jouer avec moi. Il y a des indices qui ne trompent pas : mon papa il a beaucoup de jouets, vous vous rendez compte ? j’entends encore Henri lui dire « j’hallucine tu t’es encore acheté une toupie ! »

Ben oui,  mon papa est un fou de jouets et surtout de toupies, il aime me faire tester chaque nouvelle venue. Il m’a permis de vous en présenter quelques unes …

   

_N_2 toupies décoratives  

 Il y a celles qui   sont jolies mais qui ne tournent pas ou mal, c’est dommage ! et dire qu’il ose en poser sur son bureau, « pour rassurer les enfants, »dit il.

 

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Tour 5 étages

Avec celles ci, nous faisons  des compétitions avec lui ou avec mes copains. Avec un lanceur à ressort, il faut construire une tour en mouvement de 5 étages, qui souvent se casse la figure au dernier moment, je crois que papa s’entraine en cachette, pour ne pas avoir la honte.

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toupie compte tours

En voilà une qui était magique mais hélas fragile. Quand elle fonctionnait, papa, maman et leurs amis (adultes !) passaient des heures les yeux fixés sur les petites lumières (les « leds » ou diodes) qui indiquaient le nombre de tours. Quand elle n’a plus fonctionné,  papa a fait tous les magasins de jouets pour en retrouver une autre, mais seuls quelques adultes fous de toupies comme mon papa avaient acheté cette petite merveille. Impossible d’en retrouver …  («  pas écolo avec ses 2 grosses piles boutons et made in china » ajoutait papa)  

Voici la toupie culbuto : si on la lance correctement et assez fort, elle se retourne et finit sa course sur la pointe.

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culbuto

Certaines toupies traditionnelles rapportées de Turquie ou du Magreb ne bougent pas beaucoup, tout simplement parce que personne dans la maison n’a réussi à les lancer correctement. Pour les autres, toupies en bois, c’est un coup à prendre et çà tourne drôlement bien.

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toupies bois

Les toupies lumineuses avec des diodes sont bien jolies à regarder, et j’aime aussi les toupies à musique qui jouent très faux, c’est vraiment rigolo.

 

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Toupie lumineuse

   

_N_9 toupies optiques

Parfois il rêve devant ses toupies optiques, sa préférée c’est celle là :  

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qui imaginerait que ce dessin en noir et blanc donne en tournant des cercles de couleur ?  on peut poser des cartons qui ont voir des choses bizarres quand la toupie tourne.

Mon papa il a encore bien des jouets rigolos ou magiques, toutes ces toupies,  parfois, çà me donne le tournis mais j’aime bien avoir un papa joueur et pas sérieux.

 

 

Quatrième de couverture

 

Avec Samuel, découvre différentes sortes de toupies, à partir de la collection de son papa.

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Note de l’éditeur (à l’intention des parents) : un léger conflit nous a opposé à Zigmund au sujet du sous titre qu’il souhaitait ajouter pour cet ouvrage : « or not toupies »…

2 mai 2009

Un conte de mon oncle keuf (Walrus)

 

Au début, il y avait l'œuf
Enfin, l'œuf...
L'œuf,  et sa meuf,
Blottis dans mon frigo neuf.
Un beau matin, à six heures neuf,
Je m'suis dit "J'mangerais bien un œuf
À cheval sur mon steak de bœuf (haché)".
Au plat j'ai fait cuire l'œuf,
Sorti de mon frigo neuf,
Et l'ai posé sur mon bœuf (poêlé).
C'est depuis que l'œuf est veuf,
J'lui ai boulotté sa meuf !


Quatrième de couverture :

On ne fait pas d'omelette
Sans casser d'œuf...

2 mai 2009

« Où allons-nous, Grand Père ? » (tiniak)

tiniak


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LES YEUX GRANDS OUVERTS

« Où allons-nous, Grand Père ? »

 

©2009 DUKOU ZUMIN &ditions / Défi du samedi

 

 

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- 4ème de couv’ -

 

LES YEUX GRAND OUVERTS

La collection se destine aux enfants lecteurs à partir de 5 ans

et se propose de leur faire découvrir

rien moins que le monde.

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« Où allons-nous, Grand Père ? »

(en collaboration avec DUKOU ZUMIN &ditions)

La curiosité de L’Enfant trouve toujours une réponse auprès de son Grand Père.

Même vagues, nul doute qu’à l’issue de cette promenade, ces réponses existentielles auront laissé une trace.

 

©2009 Défi du samedi


ISBN – 2-268-6499252-3x

exemplaire non destiné à la vente


 

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- Où allons-nous Grand Père ?
- Où nos pas nous portent, L'Enfant. Où nos pas nous portent.
- Sur la grève, Grand Père ?
- Jusque là, oui.


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- Nous y sommes, Grand Père !
- Oui, L'Enfant. Oui.


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- Apprends-moi, Grand Père...
- Quoi donc, L'Enfant ?
- ... à écrire, comme toi.

- Mais tu sais déjà écrire !

- Ah ?

- Oui, regarde. Comme moi, quitte tes chaussures et fais un pas.


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- Que vois-tu là, L'Enfant ?

- Ton pied dans le sable, Grand Père.

- Oui, L'Enfant, sa trace. Pas celle d'un oiseau. Et là ?

- La mienne.

- Oui, L'Enfant. Pas celle d'une sirène.


 

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- Apprends-moi, encore...

- Quoi donc, L'Enfant ?

- ... à lire, comme toi.

- Mais tu sais déjà lire, L'Enfant.

- Ah ?

- Oui, regarde. Tu viens de le faire. Retourne-toi...


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- Je vois mes traces, Grand Père !

- Seulement les tiennes ?

- Oui.

- Qu'en dis-tu ?

- Que... je vais devoir rentrer par là, sans toi ?


 

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- Tu lis bien, L'Enfant.

- Vraiment ?

- Vraiment.

2 mai 2009

Antoine et Marinette Padchance (Poupoune)

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2 mai 2009

SASHA DIT... (Joye)

2 mai 2009

Noah dans l'espace (Vegas sur sarthe)

Quatrième de couverture:
Noah est un petit garçon gai et curieux de tout,
mais il est triste aujourd'hui d'avoir perdu son papi..
Alors sa maman l'aide à écrire quelque chose de joli
qui porte un drôle de nom: ACROSTICHE.

 

 

J eudi mon Papou est parti dans le ciel
E t maman dit qu'il va être bien là-haut

 

S on chien Ox est resté ici pour jouer avec moi
A  chaque fois que je viendrai..
I l va pouvoir conduire tous mes vaisseaux du cosmos
S urtout l'"Etoile Noire" que j'avais dessiné dans sa chambre

 

L e soir je vais regarder les étoiles avec papa
I l dit que là haut, c'est la vie aussi mais une autre vie
R ien qu'avec mes yeux grand ouverts
E t mon coeur, je sais maintenant qu'on peut se parler

2 mai 2009

Un conseil (MAP)


Cher Editeur,

Votre appel à participation –retransmise par le Défi du Samedi- pour votre Collection Jeunesse « Les yeux grands ouverts » a attiré mon attention.

Avant de me lancer dans cette expérience qui me tente d’ailleurs depuis très longtemps je voudrais tout d’abord vous demander conseil.

Pensez-vous que le thème de la « Racaille » (Caillera, selon l’expression actuelle en vogue) pourrait intéresser vos jeunes lecteurs. Si oui, j’ai déjà une illustration très « forte » à ce sujet. Pensez-vous qu’elle pourrait heurter la sensibilité de votre lectorat ? Vous comprendrez que je préfère avoir votre avis avant de me lancer ! Je me conformerai à votre opinion. Je vous laisse donc juge.

Je vous remercie de m’avoir lue.

Dans l’attente de votre réponse je vous adresse mes meilleures salutations.


Racaille

2 mai 2009

Petit poucet (Virgibri)

[4ème de couverture]

Collection Yeux grands ouverts.

« Petit Poucet » (à partir de huit ans)

Monsieur Victor est facteur au bord de la mer et passe tous les jours devant les mêmes maisons. Un jour, il va faire une rencontre étonnante avec Ludovic, un jeune garçon solitaire… Ils vont être amis, jusqu’à ce que Ludovic reçoive une lettre…

 

Petit Poucet

Monsieur Victor est facteur. Il est assez vieux et va bientôt s’arrêter de travailler. Il vit au bord de la mer, dans une petite maison grise.

Tous les jours, en faisant sa tournée, il passe devant une grande, vieille et belle maison. Elle a un immense jardin, un petit escalier de pierre, quatre fenêtres en façade et elle est inhabitée. Il n’y a donc jamais de courrier à y déposer, sauf à l’époque où des gens de la ville viennent s’y reposer pour les vacances.

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Un jour, en passant devant la maison, monsieur Victor voit un enfant caché dans le jardin. Il s’appelle Ludovic. Personne ne savait d’où venait le petit garçon, mais ce n’était pas grave : monsieur Victor et lui sont devenus amis au fil du temps. Ludovic vit dans la grande maison vide.

Tous les jours, Ludovic attend monsieur Victor parce que pour lui, le facteur est quelqu’un d’important. Et monsieur Victor aime redevenir quelqu’un d’important. Quelqu’un qu’on attend.

A chaque passage du facteur, Ludovic demande s’il a du courrier. Monsieur Victor a trouvé cela amusant, au début. Puis, voyant que l’enfant est de plus en plus triste, il a essayé de trouver une solution.

Il a suggéré à Ludo qu’il fallait avoir une adresse et une boîte aux lettres, avec son nom inscrit dessus, pour recevoir du courrier. L’enfant trouve la remarque juste, et admet sans honte face à son ami qu’il ne sait pas écrire son nom.

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Après son service, monsieur Victor revient vers la vieille maison au grand jardin, et de là ils partent tous les deux se promener sur la plage. Chaque jour, le facteur apprend à Ludo une lettre de son prénom. Ils écrivent avec application, à l’aide d’un bâton, dans le sable, les lettres simples.

cailloux_plage_orange

En une dizaine de jours, Ludovic a appris à écrire son prénom. Et il l’a recopié, en se concentrant, sur la boîte aux lettres verte : L.U.D.O.V.I.C. Il pense qu’il n’a jamais reçu de lettres parce qu’il n’a pas eu jusque-là de boîte, avec son nom écrit dessus.

Et tous les jours il attend impatiemment la venue du facteur. Mais il n’y a jamais rien pour lui. Monsieur Victor lui donne des prospectus colorés, des publicités pour calmer son impatience, mais Ludo, même s’il ne sait pas lire, devine que tous ces papiers ne lui sont pas adressés personnellement. Il n’est pas idiot.

L’enfant parle moins à monsieur Victor, et parfois, même, ne vient plus se promener en fin de journée avec lui. Monsieur Victor, qui vit seul dans sa petite maison grise, sent qu’il faut faire quelque chose de plus pour ne pas perdre Ludo.

Un soir, il s’installe sur sa vieille table de cuisine démodée, et étale devant lui un bloc de papier avec des lignes, une enveloppe blanche et un stylo à bille bleu.

Il commence tout d’abord par l’enveloppe, sur laquelle il écrit soigneusement :

LUDOVIC

Grande maison rue des Alouettes

Face à la mer

Monsieur Victor prend le temps d’écrire posément, de son écriture penchée et un peu maladroite. Puis il passe à la lettre. Il n’a pas écrit depuis si longtemps…

« Mon petit,

Je sais bien que tu ne comprendras pas ce que je t’écris, mais tant pis. Te voir triste me rend triste moi aussi, et je voudrais te redonner ce sourire que tu avais en arrivant ici. Parce que grâce à toi, j’ai retrouvé le mien.

Et puis je vais t’écrire ce que je n’ose pas te dire quand je te vois. J’ai peur pour toi, Ludo. Je ne sais pas d’où tu viens, et peu importe, après tout. Mais je voudrais bien que tu t’arrêtes un peu ici, et que tu ne te caches plus dans cette maison vide. La mienne est petite, mais on pourrait très bien y vivre à deux, tu sais ? Je t’apprendrais les autres lettres de l’alphabet, ou bien tu irais à l’école, et puis après on irait pêcher, ou bien se promener. Tu aurais de nouveaux amis, aussi.

On serait bien.

Je ferais un effort pour la cuisine, même si depuis la disparition de Jeanne, je me laisse un peu aller. Elle t’aurait adoré. Elle, elle aurait pu te faire des gaufres, ou d’autres choses comme ça.

Mais on s’en sortirait tous les deux, ensemble. Tu ne crois pas ?

Voilà, mon petit. Je vais m’arrêter là, car je ne suis pas habitué à écrire des lettres. J’espère que celle-ci te rendra le sourire.

A demain, mon petit Ludovic.

Victor »

 

lettre_enveloppe_jaunes

Monsieur Victor plie la lettre et referme l’enveloppe, qu’il met directement dans sa sacoche pour la tournée du lendemain.

Comme d’habitude, Ludo se tient devant la grille, attendant le facteur. Mais il n’a plus cette impatience des débuts. Il n’espère plus vraiment.

Avec une certaine fierté, monsieur Victor retire alors la lettre de sa sacoche et la remet à Ludovic. Très surpris, l’enfant demande plusieurs fois si c’est vraiment pour lui. Il voit son prénom sur l‘enveloppe, identique à celui écrit sur la boîte.

Mais il ne l’ouvre pas. Il la cache sous son t-shirt, contre sa poitrine, l’empêchant de glisser avec son bras.

Il se met à rire, lance un grand « Merci ! » au facteur, et court vers la plage. Monsieur Victor doit finir sa tournée. Il crie à Ludo qu’ils se verraient tout à l’heure, mais n’a aucune réponse. L’enfant est sans doute trop loin. Et puis il y a le vent, aussi. Content mais un peu triste, le facteur reprend son vélo et part.

coucher_de_soleil_vague

En fin de journée, comme toujours, monsieur Victor passe devant la vieille maison au grand jardin et attend Ludo. Mais celui-ci ne vient pas. Ludovic est reparti comme il est venu.

porte_lentille_violette

Le vieux facteur redevient silencieux. Il est blessé mais est aussi inquiet pour cet enfant qui lui a donné tant d’amour sans le savoir.

Depuis, Monsieur Victor, tous les jours, s’arrête devant la maison rue des Alouettes, et réécrit à la craie, sur la boîte aux lettres verte, les sept lettres de l’alphabet qu’il préfère : L.U.D.O.V.I.C.


2 mai 2009

CIVILS OU INCIVILS ? (Martine27)

CIVILS OU INCIVILS ?

 

 

 

Quatrième de couverture : Dans ce petit album « Civils ou incivils ? » nous poserons des questions de savoir-vivre simples et nous verrons comment y réagissent d’une part Mimi et son inséparable chat de gouttière Tom et d’autre part l’affreux jojo du coin Totor flanqué de Terreur son chat d’égout.

 

 

 

Hors album

 

Note de la rédactrice pour le futur dessinateur des aventures de Mimi, Tom, Totor et Terreur.

 

Merci de partager chaque feuille par la diagonale, d’un côté nous trouverons le « Recommandé » avec Mimi et Tom, de l’autre côté le « A éviter » avec Totor et Terreur. Si cela ne vous dérange pas trop nous vous désignerons maintenant par le sigle CD pour Cher Dessinateur)

 

Mimi est une charmante fillette rousse aux yeux verts (mais n’en faites quand même pas CD une mijaurée à qui on a envie de balancer des baffes) et Tom un chat bleu (oui bleu, ça ne vous pose pas de problème j’espère CD) aux yeux dorés. Totor est un affreux morveux avec le nez cassé, les cheveux d’une couleur indéfinissables car rarement lavés et Terreur un chat qui n’a de chat que le nom (aucune classe quoi, et disons d’un blanc sale, enfin vous faites comme vous le sentez CD).

 

 

 

1er planche. Dans le bus.

 

Une vieille dame (ou un vieux monsieur ou éventuellement une mère et son bébé je vous laisse CD toutes latitudes pour décider) monte dans le bus, il n’y a plus de place. Que fais-tu ?

 

Mimi : « Je prends Tom dans mes bras et j’offre ma place à la vielle dame (ou vieux monsieur ou etc…) »

 

Tom « Je râle parce que j’étais parfaitement bien installé sur les genoux de Mimi, mais bon, paraît qu’il faut pas être égoïste »

 

Totor : « Non seulement je ne bouge pas, mais je laisse mon sac à dos sur la place à côté de moi, et en plus je mets mes pieds boueux sur le siège en face »

 

Terreur : « Il a raison, on aime avoir nos aises et puis les anciens (ou les mères avec mioches) ils n’ont qu’à prendre le bus aux heures creuses »

 

 

 

2ème planche. Chez le dentiste.

 

Tu dois aller chez le dentiste, comment t’y prépares-tu ? (Note pour mon CD, pas trop gore hein le cabinet du dentiste, il ne faut pas que nos jeunes lecteurs refusent d’y aller ensuite)

 

Mimi : « Je me lave les dents avant d’y aller et je prends un livre pour penser à autre chose en attendant mon tour »

 

Tom : « Cool, j’ai pas besoin d’aller chez le dentiste, mes croquettes suffisent à me laver les dents, comment ça on peut aussi laver les dents de son chat, venez-y un peu pour voir (ici CD j’aimerais bien que vous montriez Tom un peu énervé par l’idée d’un éventuel brossage de quenottes)

 

Totor : « Je bouffe de l’ail tant et plus, je me lave pas les dents pendant au moins une semaine avant et je le mords quand il approche la main » (allez-y CD éclatez vous avec ça)

 

Terreur : « Pendant que le patron mord le mec, moi je lui détruit son papier peint à coup de griffes »

 

 

 

3ème planche. A la piscine.

 

C’est mercredi, jour de piscine, comment gères-tu ce moment de loisir ?

 

Mimi : « Je me mets en maillot de bain, je passe aux toilettes et je prends une douche. Après je nage en suivant le parcours (on part à droite, on revient à gauche) pour ne gêner personne ou je m’amuse avec mes amis en évitant d’éclabousser ceux qui ne savent pas bien nager »

 

Tom : « Ca va pas la tête non, là moi je reste peinard à la maison »

 

Totor : « Je mets mon maillot de bain dès le matin et je traîne avec toute la matinée. Je fais semblant de prendre une douche, si j’ai envie de faire pipi, zou dans l’eau en la remuant bien histoire que ça se voit pas trop, je tire par les pieds tous ceux qui passent pas loin, j’éclabousse les autres et je fais la bombe pour sauter dans l’eau, l’éclate quoi »

 

Terreur : « Pour une fois je suis d’accord avec l’autre pelé de Tom, je reste tranquille dans mon coin de terrain vague »

 

(Pour mon CD carte blanche, simplement un maillot de bain vert pour Mimi, c’est plus seyant avec des cheveux roux)

 

 

 

4ème planche. Dans l’hypermarché

 

Tu accompagnes ta mère pour faire les courses à l’hypermarché, comment te conduis-tu ?

 

Mimi : « Je pousse le caddy et j’attends que Maman mette les courses dedans, éventuellement, si elle est de bonne humeur je lui demande un paquet de bonbons ou un livre et si elle est de très bonne humeur un jouet en plus pour Tom. Si elle est de mauvaise humeur, je me tiens à carreau »

 

Tom : « Même pas drôle les chats sont interdits dans ces bidules, je reste au chaud dans la voiture et j’attends tranquillement que mes deux pattes reviennent tout en espérant qu’elles n’auront pas oublié mes croquettes préférées »

 

Totor : « Top génial, je fais du stock car avec le caddy, je fiche en l’air un maximum de piles de conserves, je braille pour que ma mère m’achète des trucs inutiles »

 

Terreur : « Je me glisse dans l’hyper en catimini et je dépiaute tout ce qui me passe à portée de griffes, éventuellement, je fais un petit pipi ou deux et dégustation de bouffe sur place »

 

 (Allez y CD défoulez-vous, je suis sûre que ça va vous rappeler votre jeune temps. Pardon ? Vous dites ? Comment ça c’est plus marrant d’être du côté des « A éviter » que des « Recommandé », il me serait très désagréable d’avoir à changer de dessinateur maintenant, reprenez-vous voulez-vous ! Nous avons un ouvrage sérieux à écrire et un message important à délivrer à notre belle jeunesse).

 

 

 

Voilà chers lecteur des Défis du Samedi les 4 premières planches de mon ouvrage éducatif pour enfants, vous pouvez bien sûr varier les motifs à l’infini, je suis bien sûre que vous vous souvenez des âneries que vous faisiez à cet âge à l’école, à la bibliothèque, à l’église (pour ceux qui ont été enfants de chœur), chez le coiffeur, dans la voiture parentale en partance pour les vacances, je vous laisse donc à votre nostalgie.

 
2 mai 2009

Haïku de Noël (Joe Krapov)

Les petits écoliers japonais ont bien de la chance !

Pour leur leçon de récitation, les poèmes ne font que trois lignes !

Trois tout petits vers de rien du tout : cinq syllabes, sept syllabes, puis encore cinq syllabes !

Ce poème japonais très court s’appelle un haïku ou un haïkaï.

Cela ne veut pas dire qu’il fait froid au Japon ni que le petit garçon prénommé Ha se fabrique une petite laine avec des peaux de phoque (Ha y caille ! Ha y coud !).

Cela veut dire que les étrangers sont de drôles de gens qui ne parlent pas comme nous et ne font rien comme les autres ! Mais toi es-tu bien sûr de n’être pas un étranger pour celui qui habite au Japon ? Tu ne parles pas comme Yoko Ono-Tsuno et tu manges des hamburgers avec du ketchup sans utiliser de baguettes !

 

« Il fait bien plus froid

En Iowa qu’à Hiro-

Shima mon amour »

(Ceci est un haïku écrit par Alain Resnais !)

 

Des étrangers, tu vas en rencontrer plein dans ce recueil de poèmes.

Il y est question de Noël, la fête d’anniversaire du petit Jésus né dans une étable à Bethléem (une ville de Judée).

Le père Noël, dont le vrai nom est Santa Claus, est né, lui, aux Etats-Unis d’Amérique au XIXe siècle.

Les photos de ce livret ont été prises à Rennes en Bretagne (une région du Barluskozyland).

Ces poèmes japonais sont écrits par Joe Krapov qui porte un nom russe, boit de la vodka polonaise et de la bière belge mais est né dans le Pas-de-Calais (une région du BienvenuechezlesCh’tisland).

Tu va croiser ici les fifis du Québec (une région vive et libre du Canada), les Leprechauns d’Irlande, et même Isaure Chassériau, citoyenne du monde.

Mais j’ai trop parlé. A toi maintenant d’avoir les yeux grand(s) ouverts devant la poésie internationaliste poétarienne de M. Krapov.

Bon voyage ! Bonne lecture ! Joyeux Noël !

 

http://dl.free.fr/pFmHIgj6c

 

N.B. Afin de sauvegarder l’avenir de la planète, ce livret de poésie est édité sur du PdF recyclé. Il s’autodétruira sur le serveur de M. Free sous un mois si on ne le télécharge pas. Tu peux aussi l’offrir à ta grand-mère ou à ton oncle d’Amérique si tu en as un. Eux aussi aimeront bien ces haïkus s’ils ont gardé leur âme d’enfant.

 

Déjà parus dans la même collection :

Ethérées d’Albion / par Janeczka

Minute et Papillon Belges d’honneur / par Iowagirl

Rimbaud à New-York / par Virgibri

La véritable histoire du roi Gambrinus / par Walrus

La malédiction de l’épenthèse rose / par Papistache

Poèmes d’amour et vaches sacrées / par Poupoune

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