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18 octobre 2008

La femme que j'aime ne se trouve pas dans une vitrine - Alice

"Les descriptions de femme ressemblent à des vitrines de bijoutier. On y voit des cheveux d'or, des yeux émeraude, des dents de perles, des lèvres de corail. Qu'est-ce, si l'on va plus loin dans l'intimité ! "
     Aucun poète, aucun homme de lettre n’aura jamais assez de mots pour décrire la femme que j’aime.
L’or, les émeraudes, les perles et le corail, je les laisse dans la vitrine.
Ce sont des mots pour les riches…
     La femme que j’aime ne se trouve pas dans une vitrine.
La femme que j’aime est bien plus belle que tout ce que vous pourrez jamais acheter.
     Ses cheveux ne sont pas d’or, ils sont de cordages et de voiles à la fois. Lorsque sa tête glisse lentement vers mon sexe, ils balaient mon ventre et c’est comme une brûlure… délicieusement douce…
     Ses yeux ne sont pas d’émeraudes, ils sont…
Ils sont.
     Ses dents ne sont pas de perles, elles sont de clair de lune dans la brume de nos salives mélangées.
Ses lèvres ne sont pas de corail, elles sont de vent. Je les sens frémir à mon cou, à mes lèvres, à la pointe de mes seins. Je les sais frémissantes à mon ventre, à mon sexe et à mon âme. Elle seule sait les chemins mystérieux qu’elle dessine de ses lèvres sur mon corps.
Et je vous jure que c’est la vie qu’elles soufflent sur chaque parcelle de ma peau.
     La femme que j’aime ne se trouve pas dans une vitrine.
La femme que j’aime est bien plus belle que tout ce que vous pourrez jamais acheter.
     Elle a des seins dans la houle desquels je me roule sans remords. Sans une once de regrets pour mes nuits et mes jours d’avant elle.
     Elle a des mains d’oiseaux marins qui voguent libres au-dessus de l’écume de nos sexes.
Ses doigts de Marie-salope viennent draguer mes fonds avec vigueur et égrènent voluptueusement le sable de secondes d’éternité
     Elle a des fesses auriques qui sont les plus beaux brise-larmes qui se peuvent inventer.
     Elle a un sexe insulaire que je ne veux jamais finir d’explorer. Je me perds dans sa forêt vierge à la recherche de l’aiguade, ma soif n’a pas de fin…
     Elle est belle à agitée, agitée à belle…
Belle à agitée
Agitée à belle…

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Commentaires
V
J'aurais aimé écrire un tel texte...
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M
Une lame de fond a brisé la vitrine ... et c'est bien mieux ainsi !
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A
Merci beaucoup Kloelle
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K
Superbe texte ....
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A
caro carito: des lèvres au goût de sel, quelle belle image !<br /> Jakline et rsylvie : merci beaucoup.<br /> Joe Krapov : J'adorais Marie-Pierre, elle a une voix extraordinaire, elle pourrait lire le bottin que ce serait beau quand même... (merci)
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J
Je comprends pourquoi on a viré de France Inter Marie-Pierre Planchon la présentatrice de la météo marine. A côté de ton merveilleux bulletin du jour, bulletin d'amour, les siens étaient de la bibine !<br /> Bravo ! Tu nous as présenté là un diamant de la plus belle eau.
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R
si j'étais la MER<br /> je crois que je serais un peu (beaucoup) jalouse !<br /> <br /> belle participation
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J
Quelle belle comparaison femme -vague qui emporte tout dans son sillage.
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C
J'ai sur les lèvres un goût de sel. Merci ALice. J'aime neaucoup l'onde qui court sur tes phrases.
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A
Tiphaine : C'est inutile, tu la connais déjà.<br /> Pandora : S'il n'y avait que les yeux...<br /> Janeczka : Merci!<br /> Papistache : je ne crois pas que les femmes aient changé, elles ont toujours été indomptables mais elles ont longtemps fait semblant et accepté de se plier aux goûts des hommes. Elles font encore semblant, si vous voulez mon avis.<br /> Walrus et Papistache : Vous ne croyez pas si bien dire ! Vous m'avez donc devinée !<br /> Joye : Je m'en voudrais de te désabuser ! Merci.<br /> Val : Une femme, un homme, quelle importance? (merci!)
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V
Bienvenue, alice!<br /> Quel texte sympathique tu nous offres en première participation! <br /> Et la personne qui l'aime? Cette femme? Elle est d'or, elle!
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J
J'aime beaucoup ta poésie. On y trace de la douceur, de la passion, de la violence, de l'assouvissement, de la désinvolture...le rythme suit un autre qui est bien plus ancien, si je peux le dire de la façon de Jules Renard. J'adore quand la forme d'un texte rajoute aux sens de ses mots. Bravo Alice !!!<br /> <br /> (et si je me trompe, ne me désabuse pas, d'accord ?)<br /> <br /> ;-)
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W
Alice nous emmène au pays des merveilles !
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P
Bienvenue Alice, bon, c'est facile, je dirais que vous donnez à voir une merveille.<br /> <br /> Je partage votre avis, les femmes sont descendues dans la rue et Jules Renard ne les reconnaîtrait pas ces femmes de notre siècle qu'aucune vitrine ne saurait enfermer.<br /> Comment dompter les vagues qui roulent avec elles ?
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J
Pour une premiere participation, c'est une ode magnifique!!
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P
Les yeux de l'amour ;-)
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T
Tu me la présentes?!
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