Quelle plus belle illusion que celle de se dire qu'hier, appartient résolument au passé.
Il aura suffi de quelques notes de guitare ...
Proche de la musique Lusophone, celle qu'elle entendit dans l'écouteur l'y transporta.
- " Allo ! Bonjour Madame ! Je vous passe le service compétent !
Allo ?
Madame ? "
" ... "
Un tsunami la submergea, la rendant incapable de répondre aux sollicitations lointaines qui, avaient perdu toute raison d'exister, étrangère à sa réalité.
( L'esprit, aussi sain soit-il, enferme secrètement des pouvoirs maléfiques. Combien de fois encore lui faudra-t-il mourir, pour enfin VIVRE ? )
Ayant de par nature l’instinct du « accroche-toi aux branches », le kiwi-fruit ne vole pas, sauf dans les cantines mal surveillées où les mômes jouent avec la nourriture et désinvolture à se prendre pour Thierry-la-Fronde.
L’oiseau-kiwi est comestible à condition de l’éplucher, c’est-à-dire de le plumer et éventuellement de le faire cuire. Sa chair vert tendre prend à la cuisson des teintes mordorées qui soulèvent le coeur des végétariens et des flexitariennes. Elle a un goût sucré qui se marie très bien avec les Bordeaux rouges et les Graves légers, si cela existe.
Le kiwi-fruit pousse sur des lianes, notamment sur celle de 8 h 45 que Tarzan a ratée le jour où les pumas piaillaient dans les betteraves.
L’oiseau-kiwi a colonisé de ses battements d’ailes
- la littérature pour enfants :
Kinon le kiwi qui dit non
- la bande dessinée :
Kiwi est un personnage de Jean Cézard, l’auteur d’Arthur le fantôme justicier. Ses aventures ont paru dans la revue homonyme qui a vécu de 1955 à 2003 aux éditions Lug.
« Kiwi le kiwi » est le 91e album de la série "Néron" de Marc Sleen, dessinateur flamand.
- le cirage à chaussures !
***
Le kiwi-fruit a un pelage (?) duveteux et un pelage difficile ; on se colle du jus plein les doigts si on opère avec un couteau. Il est encore plus déconseillé d’opérer avec un économe. La radinerie ne paie jamais ! C’est pourquoi il est plus pratique de le couper en deux et de le manger comme les œufs mollets ou plutôt à la coque, surtout si on a des mollets de coq et si on est né avec une petite cuillère d’argent dans la bouche. Par contre, s’il existe bien des coquetiers, on n’a encore pas présenté au concours Lépine dans le pied ni breveté SGDG de kiwitier pour maintenir le fruit en place pendant qu’on creuse.
Le kiwi-fruit était autrefois appelé groseille de Chine et quelquefois, en Nouvelle Zélande dont-il est l'emblème, l’oiseau-kiwi vous chine pour avoir des groseilles.
L'oiseau-kiwi ne vole pas et est myope comme une taupe. Il n'a rien par-devers lui en fait pour épater la galerie.
Les autres fruits et oiseaux bivalents sont :
- la banane qui est aussi un sac ventral peu gracieux dans lequel, paradoxalement, on peut glisser une banane ;
- le rossignol qui est aussi un trousseau de clés fort utile lors d’un cambriolage sauf en période de rût ou le passe-partout mâle émet des trilles très jolis mais susceptibles de réveiller les propriétaires ;
- la prune qui est aussi une contredanse ou une amende pour laquelle point n’est besoin d’un casse-noix ;
- le perroquet qui est aussi un porte-manteau ;
- le martinet qui peut être un chat à neuf queues ;
- la bécassine qui est aussi une domestique bretonne ;
- la frégate qui est aussi un navire de guerre ;
- le butor étoilé qui est aussi un général de corps d’armée mal embouché ;
- la spatule blanche qui est un instrument de cuisine ;
- le canard qui est un journal plus ou moins enchaîné ou déchaîné ;
- l’avocat qui est un porteur de robe noire chargé de défendre l’accusé·e dans un procès ;
- la fraise qui est un outil de dentiste ;
- la grenade qui est une arme offensive explosive ;
- le kaki qui est généralement la couleur portée par celui qui lance la grenade ;
- la lime, instrument qu’on met dans le gâteau pour permettre aux frères Dalton de quitter le pénitencier ;
- le melon qui est un chapeau très en vogue chez René Magritte, chez les Grands-Bretons du siècle dernier et chez les vaniteux de celui-ci.
Le mot kiwi rapporte un minimum de 22 points au scrabble
Nota Bene (note à benêts ?) :
- Le Kihuy est le nom du cinéma de la ville de Huy (Belgique)
- Il est à noter que l'énoncé « Kiwi le clown s’est fait hawa-kiwi » n’a rien à voir avec notre sujet. C’est juste une phrase qui illustre un défaut d’élocution, appelé rhotacisme, qui consiste à ne pas pwononcer cowwectement les w. Zut, je l’ai attwapé ! Je n’auwais pas dû me wemémower cela et faiwe cette wemawque fowcément inutile.
Allez, suw ce, au wevoiw et à la semaine pwochaine, oncle Ralrus ! Ah, ça y est, c’est réparé !
Un samedi de décembre à Brive. Comme chaque semaine depuis des décennies la place de la Guierle et la halle Georges Brassens s'animent. Il n'est pas jour mais les producteurs se sont à peine couchés pour être à pied d'œuvre quand arrivera le chaland. Il ne tarde pas. Dès 7 heures le client « lève-tôt » arrive, le cabas au bras.
Aujourd'hui l'animation s'amplifie. Il y a de la frénésie dans l'air. Et pour cause ! Va se dérouler une foire grasse primée. L'ambiance est chaleureuse, bon enfant, bigarrée et odorante. Ici se mêlent toutes les catégories de la population briviste et des alentours. Pas de chichis. On s'interpelle. On plaisante. On est ravi de rencontrer les amis, les habitués.
Sur les étals, s'alignent oies et canards entiers, chapons et autres poulardes, foies gras frais, magrets. Les acheteurs s'approchent, observent, discutent avec le commerçant toujours prêt à fournir des conseils de cuisson, une recette – vous m'en direz des nouvelles ! - On l'écoute religieusement. On promet d'essayer...
Depuis 8 heures 15, le marché aux truffes, très réglementé, est ouvert. Il y a déjà la queue. On patiente tranquillement. Chacun veut son diamant noir, même tout petit. C'est tellement cher. Mais pour les fêtes, allez, on ne compte pas. Le tubercule parfumera omelettes, pâtés, sauces... Certains gastronomes l'utilisent même en pâtisserie. Pour ma part, je trouve que la truffe donne tout son arôme simplement finement râpée sur du pain de campagne à peine grillé et tartiné de beurre salé. Voilà ma gourmandise de Noël !
Comme d'habitude, les autres productions locales ne manquent pas. Sur les tables, dans des cagettes ou à même le sol, on trouve poulets, pigeons, lapins, pintades, pour certains vivants, d'autres prêts à mettre au four. Des paniers remplis d'œufs. Les légumes de saison colorent de vert, de blanc, de violet, d'orange chaque côté des allées. Il n'y a pas que les oignons rendus célèbres par Brassens dans sa chanson « Hécatombe ». On trouve aussi ail, persil, différentes plantes aromatiques. Si les gelées n'ont pas encore sévi il n'est pas rare de voir quelques cèpes.
Bouchers et charcutiers ont aussi leur place réservée et vendent du veau élevé sous la mère, du porc cul noir, du bœuf limousin. Les fromagers vantent leurs cabécous et autres fromages du cru que l'on nomme ici « caillades ». Les « boulangers du dimanche » ont chauffé leur four la veille pour cuire leur délicieux pain de campagne à l'ancienne.
Des fabrications plus élaborées font la renommée de ce marché bien achalandé : huile ou vin de noix, tourtous, moutarde violette, miel de bruyère, safran, conserves... Les écrivains et tout ce petit (ou grand) monde qui gravite autour de la littérature ne s'y trompent. Ils ne repartent pas de Brive après la Foire du livre sans avoir rempli leurs valises des merveilles gustatives du terroir.
Et les fruits ? Oui bien sûr les fruits de saison abondent dans la halle : noix fraîches, châtaignes dans leur peau ou blanchies et des pommes, des pommes, des pommes. On voit de plus en plus réapparaître des espèces anciennes au goût inimitable. Le grand Jacques incitait son bon peuple à en manger. Et celles du Limousin naturellement, surtout de la Corrèze ! Depuis les années 60, un fruit plus exotique a fait son apparition sur le marché : le kiwi. Une famille des environs le cultive – ainsi que le kiwaï maintenant - dans ses vergers bio depuis trois générations. Il bénéficie ici d'une très bonne réputation et on en vend beaucoup, frais ou transformé en jus de fruit pur ou associé au jus de pomme. Vieilli en fut de chêne, le jus du kiwi devient vinaigre utilisé pour les marinades ou pour déglacer les viandes rouges ou la volaille. Cela vous dispense un goût...fabuleux !
Je vous ai fortement vanté mon beau marché de Brive où rien ne manque assurément. Vous pensez que j'exagère ? Que je suis chauvine ? Ce n'est pas faux mais venez donc voir par vous-même...
Au gala des Wikis Il y’avait des kiwis Du gin et du whisky Et des ânes bâtés De voir éberlués Tous ces messages ourdis Sur un écran bizarre Au clavier du hasard Impromptus d’un Mozart Qui t’offrent l’aventure A quelques encablures En quelques escapades De clics et de clacs Habilement pointés Au nez de ta souris
Alchimie du Wiki Echappées belles En vibrations aigues De ces milliards d’ailes Miettes de savoir réunies Jardin extraordinaire Eclairant l’ombre de lumière En activant le sortilège De t’offrir le bleu du monde Comme un phare en pleine nuit Sur l’océan de l’inconnu
À la question « Le kiwi mange t-il du kiwi ? » je répondrai Si le kiwi mange du kiwi est-ce que :
l'orang outang mange des oranges ? le milan mange sans Remo ? Le morse mange des traits et des points ? Le condor des Andes mange de la flûte de Pan ? Le requin marteau mange des clous ? Le aye aye se mange lui-même ? Le berger de Brie mange des sandwiches saucisson-fromage ? Le couscous tacheté mange de la semoule ? Le dindon mange de la farce ? L'étourneau mange de la cervelle ?
Mais non, je ne vais pas vous faire mon autocritique, d'ailleurs, mon totem, c'est "Merle".
Le drôle d'oiseau, c'est le kiwi (Apteryx australis) : un oiseau qui ne vole pas.
Je sais, je sais, comme disait Gabin, c'est pas le seul, loin s'en faut ! (petite liste)
Néanmoins, un oiseau incapable de voler, ça fait toujours bizarre, non ?
N'a pas que ça de bizarre, l'animal : depuis la première guerre mondiale, il est devenu l'emblème de la Nouvelle-Zélande, même s'il ne figure pas pour autant sur ses armoiries :
Ceci contrairement à la fougère argentée (Cyathera dealbata), celle-là même qui orne les maillots des rugbymen néozélandais dont l'équipe s'appelle les "All Blacks" (je ne vous fais pas l'injure de traduire). All Blacks qui, en dépit de leur énorme réputation et de leur célèbre Haka, n'ont même pas été foutus de mettre la pâtée aux Français en match d'ouverture de la coupe du monde de cette année, on ne peut plus compter sur rien !
Ils réussissent malgré tout à mettre à zéro le moral de mon ami Martin, concierge du 35 et homme à tout faire de la propriété où j'habite. Le gaillard est réaliste et ne croit pas en les chances de son équipe nationale (les "Pumas" argentins). J'ai essayé de le réconforter en lui assurant que les miracles existent, mais je ne suis pas certain de l'avoir convaincu.
Mais revenons à nos moutons kiwis : Kiwis, c'est quand même le nom de l'équipe néo-zélandaise de rugby à treize (à l'origine on disait plutôt "Jeu à XIII") un sport beaucoup moins télédiffusé que son grand frère et victime d'une réputation (pas tout-à-fait usurpée) de violence.
Quoi ? Vous ne saviez pas qu'il y avait deux sortes de rugby ? Alors, vous serez encore plus étonnés d'apprendre que depuis quelques années il existe une version à sept joueurs (sans parler du "Touch Rugby" et du "Beach Rugby").
Et tout ça pour un bête kiwi ! Je vous ai planté l'essai là, non ?
Depuis que je m'étais inquiété auprès d'elle de son absence parmi nous, la gentille bongopinot m'envoie de temps à autre un petit message portant ce titre.
Elle est absente de nos échanges parce qu'elle a cumulé tout un temps des problèmes à son emploi (ce qui semble arrangé aujourd'hui) et des ennuis de santé pour son époux.
Dans son message d'hier, elle m'a demandé de vous saluer en son nom, tâche dont je m'acquitte avec plaisir.
Dans la vidéo que j'ai jointe à la consigne de la semaine, Charles Aznavour (que j'ai croisé un jour à l'aéroport de Bruxelles National, l'était pas très grand hein... (qui qu'a dit "Toi non plus"?)) tente de vous expliquer ce qu'est une jam-session. Bien sûr sa prestation, en dépit de ses petites interventions en scat, n'a rien d'une jam-session et encore c'était la version de 62. Dans celle de 97, il a ajouté un chœur, demander à un chœur d'improviser, ça ne doit pas être de la tarte...
Le Duke (Ellington pour ceux qui seraient étrangers au jazz) a lui essayé de vous montrer de quoi il s'agit :
On voit ce qu'il essaie de montrer mais ça fait un peu "apprêté" non ?
Bah, ne nous mettons pas martel en tête : joye nous dira que Jam-session n'est pas français, même si Aznavour l'utilise : Aznavourian ça ne fait pas très français non plus, n'est-ce pas.
Elle a pas tort : jam, c'est l'anglais pour confiture alors, moi quand on me parle de Jam session, je me demande toujours ce que ça donnerait si pour la session d'improvisation en question on utilisait le thème musical de "Clarinet Marmalade".
Au fait, vous connaissez la différence entre "jam" et "marmalade" ?
César n'avait plus qu'une idée en tête depuis que son regard avait croisé celui de Cerisette, celle de briller à lui éblouir les mirettes...
Le bruit courait qu'un étranger venu visiter le pays, bon vivant en diable, se prénommant Jam, Jam Session, préparait une fête, bellement orchestrée, pour se présenter aux gars et aux Damizelles du pays ; un fin galistrou ce Jam...Les drolles dévalaient les sentes pour annoncer la nouvelle à tous, des moulins aux fermes. Les femmes repues aux choses de la séduction, cluquaient et clancassaient tout en battant leur linge :
_"Encore un faiseure d'allure cherchant à biquer nos drolettes ! C'est pas lui qui viendra garder nos oueilles, allez !"
_"Bien dit, la Mariette ! Et qui c'est qui nourrira la marmaillote quand elle sortira de leurs cuisses ! Tous des couraouds !
Malgrès leur dires, le dimanche qui suivit, toutes avaient troquées leur gueilles pour leur tenues de fête et étaient heureuses de se délecter d'un verre de claret, sur la place du village. Des grandes tablées avaient été installées, loin des mirobolants.
Quelle ne fut pas leur surprise quand les hommes sortirent de dessous leur large ceinture un flutiau fabriqué en secret ! Tous jouèrent de concert, et ma foi, pas si mal pour des novices !
Des biftecks furent servis accompagnés de raves. Soûl de rires et de joie, César invita Cerisette à esquisser quelques pas d'une danse improvisée. Ses joues rosies par de vin, ses yeux grandis par la faim, lui laissèrent espérer la chaleur d'un baiser...
Comme beaucoup de personnes – enfin celles qui en eurent l'opportunité – Valérie et son compagnon Stéphane quittèrent la ville pendant le confinement lié à la covid pour se réfugier à la campagne. Des amis vivant à l'étranger leur avaient prêté leur longère tout le temps qui serait nécessaire. Jusque là ce couple de quarantenaires ne se posait pas la question : ils habitaient Bordeaux et s'y sentaient bien. Un appartement spacieux, lumineux avec une vue magnifique sur la place de la Bourse, un métier qui les passionnait tous les deux. Sans enfant d'un commun accord. Beaucoup d'amis et de relations. Ils étaient heureux. Du moins le croyaient-ils !
Quelques mois passés dans une bourgade tranquille, à seulement quelques dizaines de kilomètres de la capitale régionale, loin des embouteillages, du bruit, de la frénésie moderne, de l'indifférence des gens, les firent réfléchir. Valérie surtout. Elle avait pris goût à cette vie simple dans ce village de quelques âmes où tout le monde les avait très bien accueillis. Un couple de fermiers affables, principalement, qui leur donnait des œufs, des légumes du jardin, des fruits et se proposaient gentiment pour d'éventuels services à rendre.
Un jour ces voisins généreux se présentèrent avec un gros panier de cerises. Que faire ? Ils ne pouvaient pas tout manger et ils n'allaient quand même pas jeter ces grosses Burlat juteuses et parfumées offertes de si bon cœur. Valérie eut une idée : les transformer en confiture. Aucune expérience de la chose. Qu'importe. La tentation tout à coup était trop forte. Et puis l'inaction commençait à lui peser. Quelques livres de recettes, des tutoriels sur YouTube et la voilà prête à officier. Auparavant se munir d'une bassine et de sucre cristallisé. Et puis aux fourneaux. Ce fut une vraie réussite. Valérie, jusqu'alors réfractaire aux casseroles eut envie d'en faire plus. Elle s'entendit avec les voisins du village pour acheter tout le surplus de leur potager et se mit aux conserves avec bonheur. Elle regardait, émerveillée et fière les pots et bocaux qu'elle entreposait dans la grande cuisine en attendant de les emmener chez elle. Chez elle ? A Bordeaux ?
Une idée germa dans l'esprit de la jeune femme, fit son chemin et devint vite une évidence : il fallait dès maintenant changer de vie. Restait à convaincre son ami. Aucune difficulté. Stéphane rêvait de nature, de grand air et de liberté. Il pensait alors à Rimbaud lors de ses promenades solitaires dans les champs et forêts et voulait comme lui « fouler l'herbe menue » pour en sentir « la fraîcheur à ses pieds » et « le vent baigner sa tête nue » pour les années à venir. Il se demandait comment ils avaient pu tout ce temps passer à côté de ces joies simples, surtout celles de côtoyer des gens qui avaient encore de l'humanité.
Sans plus tarder ils se mirent en quête d'une maison avec un grand jardin. Ils projetaient de cultiver eux-mêmes leurs légumes et pourquoi pas avoir des animaux. Stéphane se moquait gentiment de Valérie qu'il appelait affectueusement sa Perrette. Ils dénichèrent une élégante bâtisse toute proche du lieu de leur refuge-covid. Très chère mais la vente de leur bel appartement à Bordeaux ajoutée à leurs économies couvrirait une bonne partie des frais. Pour le reste leurs salaires respectifs leur permettaient d'envisager l'avenir avec sérénité. Stéphane était avocat d'affaires et Valérie, JAM (juge aux affaires matrimoniales.)