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Le défi du samedi
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11 janvier 2020

Far away (Ilonat)

 

« Far » : french name

Referring to a kind of pastry

Coming from Brittany

And made with flour milk and prunes.

Must be very tasty

But I never tasted any

So far…

 

                Looks a little heavy

                After all what we had

                For Christmas Day

 

And now I feel so far away

From where you are

Stuck in this sad lonely bar

Thinking of you

 My little star
 

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11 janvier 2020

so far away (joye)

ciel et lune

11 janvier 2020

En piste (brindilletartine)

 
Faramineux c'est le mot exact qui me vient quand je repense quand je me remémore cet instant à  jamais gravé dans la mémoire de mes souliers. Si tant est que mes souliers aient une mémoire.. Quoique.. Bon bref là je perds le fil.. Ce qui m'arrive assez souvent quand je décide de narrer.. Quoi que ce soit.. Hier par exemple je rencontre une personne que je sais de façon très précise (au fond de moi une vibration imposante me le confirme)  connaitre .. Bref nos regards se croisent.. "comment vas-tu quel plaisir de te revoir après toutes ces années patate patata.. Bla Bla Bla.. Je décide donc. pas seulement par orgueil. Enfin je crois. Pas seulement par envie.. de me faire mousser à moindre frais.. Je décide parce que j'ai l'impression que cela l'intéresse. Je décide de lui raconter le dernier événement marquant qui fait que Ma vie est un.FAR. géant pour l'humanité.. En toute modestie bien sûr.. Voilà j'y arrive je vous sens suspendu à mes lignes.. 

"un matin pareil aux autres matins me levant satisfaite d'une nuit calme et réparatrice et tout en préparant mon petit déjeuner. Je pianote sur le clavier de mon tel.. Opération fort délicate.. Je lis mes mails.. Découvre le défi du jour du samedi défi.. Quand tout mes sens m'envoie des vibrations porteuses d'un message plus que clair... Lève toi et entreprend de créer le Fabuleux Accrostiche Régénérateur.. Qui révélera.... Bla Bla Bla.. 
Ne sachant résister je me lance dans cette aventure rocambolesque 
. Je chausse mes godillots préférés 
Prend mon harnais on ne sait jamais 
Ma tenue de papier c'est plus leger
Me voilà emportée par l'enthousiasme de l'aventure révélée.. 
Mais qu'est ce que je raconte 
Je vous prie de m'excuser 
Vous souhaite une bonne journée.. 
FAR andolesquement vôtre..
 
11 janvier 2020

La véritable recette du FAR breton (Vegas sur sarthe)

 

Un grédient … et plus

  • 250 g de FARine dite gruau

  • 1 pincée de sel

  • 100 g de susucre

  • 4 cocos de poule de Janzé ou de Coucou de Rennes

  • 100 g de beubeurre salé mais fondu mais salé

  • 1 litre de lolo de Pie noire (attention, le lait est blanc)

  • 1 couteau breton avec une lame sèche

  • 150g de pruneaux à jeun

  • 10cl de rhum arrangé breton

FARfouillage

  1. Dans un saladier – ou un bobardier ou un menteur – versez la FARine, pincez le sel entre pouce et index puis versez les cocos un par un en mélangeant c'est à dire un coco puis mélanger puis un coco puis mélanger puis un coco puis mélanger puis un coco puis mélanger puis c'est tout car on n'a que 4 cocos.

  2. Continuez à mélanger vigoureusement « à la bretonne » pour que la bouillie soit assez homogène mais pas trop car s'il y a trop d'homogène y'a pas de plaisir.

  3. Ajoutez ensuite le susucre et mélangez à nouveau vigoureusement « à la bretonne » pour que le farfouillage soit assez homogène comme avant.

  4. Faites fondre le beubeurre salé pour faire du beubeurre salé fondu et inoculez-le (ça fait pas mal) au farfouillage.

  5. Mélangez à nouveau vigoureusement « à la bretonne » sinon ça ne sera pas un FAR breton et versez ensuite le lolo préalablement tiédi de façon progressivement progressive.

  6. Reposez-vous sans toucher au rhum arrangé et laissez également reposer le farfouillage 30 minutes voire une demi-heure mais pas plus.

  7. Préchauffez alors le four-à-FAR à 200°C ou à 390 °F si vous n'avez pas de °C.

  8. Pendant ce temps allez vous faire beurrer le moule avec un peu de beubeurre fondu, puis versez-y le farfouillage.

  9. Vous pouvez – si ça vous dit toujours – placer le tout au four-à-FAR pendant 40 minutes voire 40 minutes mais pas plus.

Si le FAR vous gonfle trop, allez vous faire cuire un coco ou baissez la température de votre four-à-FAR jusqu’à la fin de la cuisson c'est à dire 40 minutes mais pas plus.

Lorsque le FAR breton est cuicui, plantez-y la lame d'un couteau breton qui doit rester sèche voire archisèche comme les chaussettes de la duchesse Anne de Bretagne.

Le FAR doit être tout juste coloré – quelle que soit la couleur – sur le dessus et ferme à l’intérieur c'est à dire là où vous avez planté la lame du couteau breton .

Ultimatum

Pour réaliser un vrai FAR breton, vous ajouterez les pruneaux à jeun marinés dans un peu de rhum arrangé breton. Le tout à déguster avec une boisson locale, le rhum arrangé breton bien sûr !

 

11 janvier 2020

Vous êtes fan de far aux pruneaux ? (Joe Krapov)

- Vous êtes fan de far aux pruneaux ? Voici ma recette :

Ingrédients :

- Deux danseuses en jupe, débardeur et chaussures jaune et noir ;
- Un emperruqué en short et maillot jaune avec des lunettes noires ;
- Une fleuriste à chapeau noir, air de typhon et fleurs de tournesol ;
- Un cravaté de jaune citron sur chemise noire ;
- Une abeille du genre Maya passionnée de trombone ;
- Un chauffeur de taxi jaune et noir ;
- D’autres ingrédients de même couleur capables d’insuffler des saveurs exotiques (ou pas) à votre gâteau de fête.

Comment procéder :

1. Dans un festival de chants de marin, genre Paimpol, par exemple, mélangez les saxos, les flûtes et les trombones

2. Ajouter un soubassophone et une batterie. Donnez le marmi-ton du morceau à tout le monde

3. Vérifier que le chef n’est pas parti tout seul sans tambour ni trompettes. Battre la mesure sans trop fouetter l’air.

4. Faites monter la Chantilly et chauffer l’ambiance

5. Faites revenir tous les deux ans au même endroit en versant un cachet pour montrer que vous êtes bonne pâte pour les ingrédients du coin (Vive le circuit court !)

6. Servir avec des graines de grand soleil et un brin ou deux d’amour de la Bretagne.

- M’enfin, Joe Krapov ! On avait dit « far », pas « fanfare » !

- Comment, Camarade Dieu ? Toujours aussi mélophobe ? T’es pas fan de mon (Fan)far’ô Pruneaux à la mode de Paimpol ?
 

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11 janvier 2020

PIQUER UN FARD (TOKYO)

v

 

J’ai toujours su que je ne servais à rien. Cela ne m’empêche pas de faire une fixette sur ma jeunesse qui fout le camp.

Crèmes de beauté en tout genre, lifting, botox j’avais tout tenté. J’aurai pu me tourner vers Jésus notre sauveur en criant Jésus est super, il a raison pour tout et tout le temps et le reste du monde ne sert à rien. Mais de cela je n’étais pas convaincue. Cette allégeance enfantine à laquelle je me refusais n’effaçait en rien le grand n’importe quoi de ma vie.

En déployant des couches successives de maquillage, en teignant, colorant mes cheveux, je restais en équilibre à la jonction de deux mondes qui ne voulaient pas se regarder en face .J’’avais en moi une sorte  de modernité hip-hop  qui m’invitait à aller au bout de mes délires .

 Je passais mon temps à télécharger des messages subliminaux d’autres galaxies et j’avalais des pilules orange pour ralentir le vieillissement de mes cellules. J’avais l’air d’un junky qui déambulait dans les rues de New York le soir au clair de lune.

Il y avait quelque chose de brut dans ce désir de saisir le temps à la gorge et de lui faire rendre l’âme.  Ainsi du matin au soir je jouais au ping-pong avec mon reflet dans ma glace . Tantôt le compteur annonçait 25 ans, puis certains soirs une alarme me sortait du lit Attention vous vieillissiez dangereusement votre compteur affiche 75 ans  vous êtes au bord  de l’anévrisme .

 Je ne m’encombrais pas de la pureté de mon âme. Qui s’en souciait d’ailleurs. Mais un après-midi  à l’heure où tout le monde déguste un Far breton il y eut un point culminant au bord de l’horizon de ma vie une carte maitresse qui a brouillé mon destin. Il ressemblait  à un vilain petit canard comme tiré du lit  avec sa veste  râpée.

 He mon cœur ne t’emballe pas disait Brel. Mon cœur me dit-il en s’approchant de moi je voudrai pas te faire piquer un fard  me dit il mais tu bats tous les records  de longévité ma douce . On va te décerner la Légion d’honneur.

 Si tu veux jouer au petit jeu de la distribution de breloques lui rétorquais ,je pourrai  faire en sorte que ton ombre te quitte un jour espèce de petit con et quand je t’aurai fracturé la rétine  tu n’auras  plus rien à regarder . Je vois comme un livre ouvert dans ta vie dit-il sans se démonter au fait bonne année bébé, ne fais pas la boudeuse,

Nous avons tous besoin de temps me dit il en souriant toi comme moi pour aimer. Ce fut ce qui déclencha dans mon cœur une tempête niveau 9 Ouragans internautiques. Le mot banni, interdit venait d’être prononcé ‘ on a tous besoin d’amour et pas de far breton . Il y avait même des répliques du séisme dans mes reins.

 Parfois il ne faut rien dire et laisser le silence s’occuper des choses et là le silence fut à la hauteur. Il me prit par la taille mon maquillage a fondu illico j’avais l’impression d’être une moule collée à son bouchot. La poupée de cire avait fait place à la femme mure, sans artifice l’amour m’embellissait et je l’avais oublié.

 Ne pique pas un FAR me dit-il. Le simple fait de me remémorer cette conversation me fait rougir. j’ai l’impression d’être l’heureuse élue. C’était enfin la fin du grand mensonge .ET DEPUIS

v2

11 janvier 2020

Pruneaux pressants inconvenants (JAK)


Ma mémé aimait déguster les pruneaux crus ou cuits.

Avec ses mains arthrosiques elle nous confectionnait

de faramineux FARS.


C’était alors l’occasion pour elle 
D’ânonner très rapidement pour nous amuser :
« Pruneaux cuits-pruneaux crus » 
Cela la faisait bredouiller et rire comme
Des sacs de billes, nous les petits galopins.

 

 

Mon pépé, un poilu en avait 3 dans son omoplate.

 En hiver il souffrait de rhumatismes à cause de ceux-ci.

 On n’avait jamais pu les extraire.

 

Mon oncle, leur fils aîné les faisait tremper la nuit

  Pour ses besoins digestifs,

Il les engloutissait au petit matin, en trois coups de cuillère à pot

 

♫Et moi et moi♫

 

J’aime la prune d’Ente.

Et ne suis guère prudente pour en manger,

À jeun, jusqu’à satiété.

Et alors j’entre en farandole pour me rendre aux vatères.

Ce doit être une question d’hérédité.

j

Nota ma mémé♥ réussissait mieux ses Fars que moi mes aquarelles. ☺

Talent de cuisinière oblige

 

11 janvier 2020

La Demoiselle du phare (maryline18)

m18

 

la légende n'émet aucun doute sur l'endroit où se joua le destin de la demoiselle Nénuphar. Curieux prénom, me direz-vous et moins breton que Nolwenn ou que Naêlle, mais vous allez comprendre...

Le phare du Petit Minois, construit sur une base militaire et donc interdit au public, surplombe la côte du Goulet de Brest et garde ainsi intact tout son mystère. C'est au pied de la tour blanche, ancien sémaphore, se trouvant à l'avant de celui-ci, que débuta l'histoire...

Il y a bien longtemps, alors que des vagues puissantes, gonflées de toute la houle ramassée au large, venaient s'écraser au pied du phare, alors que la fatigue se lisait sur les visages des hommes chargés de surveiller la venue d'improbables ennemis, un évènement étrange se produisit. 

La mer semblait si mauvaise qu'elle aurait découragé toute embarcation de prendre le large. La brume remplissait l'espace délaissé par les eaux furieuses, après chacun de ses assauts. L'atmosphère n'était plus faite que d'une gélatine aqueuse et collante.

Soudain, tous les visages se tournèrent, incrédules, vers le ciel qui s'ouvrit. Il en jaillit, comme le feu sortant de la bouche d'un dragon, une petite boule. Celle-ci, propulsée par une force ne pouvant venir que de la colère des dieux de l'univers tout entier, (enfin, c'est ce qu'ils se dirent alors qu'ils se signèrent tous, croyants ou pas ), bondit au dessus des vagues comme une planche de surf posée sur une puce géante.  Rien ne semblait pouvoir la stopper jamais, pourtant, devant leurs yeux exorbités,  au lieu de s'écraser sur l'une des baies vitrées du sémaphore, elle remonta sur le dos d'une autre vague plus hargneuse qu' une femme délaissée et fonça se blottir dans un espace qui l'attendait, entre deux rochers. Au poste de garde, tous se bousculaient devant les jumelles ! Personne ne voudra les croire quand ils raconteront la déchirure du ciel, les vagues immenses, la boule... Pourtant, quand la relève arriva...

Au pied du sémaphore, la boule d'éponge attira leur regard. Ce n'est que lorsqu'ils furent tout près qu'ils entendirent les bruits aigus ; il pensèrent qu'un oiseau s'y était mis pour se protéger de la tempête, mais leur surprise fut grande quand ils y découvrirent un bébé !

Ils l'emmenèrent pour la réchauffer ( et oui c'était une fille ), dans les cuisines de la base militaire. Chacun redoublait d'ingéniosité pour l'habiller : une manche coupée ferait une couche ; un beau mouchoir, un bavoir; un col roulé, une brassière...Tous voulaient sacrifier un vêtement pour la petite venue, tombée du ciel et de la mer !

Il fallait la nourrir, ses cris ne laissaient aucun doute quand à la faim qui lui creusait l'estomac. Alors que le cuisinier s'affairait à la préparation d'un far, il lui réserva une louche de lait tiède qu'elle têta goulûment au bout de sa poche à crème patissière.

Il fallait la déclarer à la mairie, ils n'allaient certainement pas les croire, dans les bureaux, et pourtant ! Mais comment l'appeler ?

- Naëlle ! Dit l'un .

- Nolwenn ! Dit un autre.

- Nous l'appellerons Nénuphar ! ( trancha le gradé).

- N'est-elle pas arrivée, tout juste née, nue, au pied du phare ?

Sa peau sentait bon la vanille et ses joues étaient ronde comme deux pruneaux.  

La légende prétend qu'elle serait née de l'amour d'une sirène et d'un marin et que les dieux de la mer et du ciel auraient préféré la confier aux humains. Son âme impure était condamnée à essayer de se faire aimer. ce n'est qu'après avoir trouver l'Amour avec un grand "A" qu'elle pourrait replonger dans les eaux profondes pour se refaire une queue de poisson et vivre heureuse au milieu des siens.

Hélas, à part des promesses en l'air de marins de passage, jamais elle ne trouva l'Amour qui aurait pu lui permettre de retrouver sa mère. Une nuit de pleine lune, on raconte qu'elle plongea du pont d'un bateau et se noya.

Certain soir, la complainte d'une sirène se fait entendre des heures durant. Elle pleure son enfant et son bien aimé.  Ces nuits là, tous entendent la sirène à brume qui l'accompagne tristement et certains même, aperçoivent une jeune femme drapée d'un voile clair virevolter au dessus des flots.

 

11 janvier 2020

Une balade en Bretagne par bongopinot

b

 

Un petit tour en Bretagne

Je vais suivre une ligne

Pour essayer de dégoter

Quelques paysages singuliers

 

Un petit tour en bateau

Sur les rives de Saint-Malo

Où se dresse ses remparts

Avant d’aller voir Dinard

 

Découvrir la cote d’émeraude

Sauvage mystérieuse qui rode

Une part de far Breton

Que je déguste sur un ponton

 

Et je pars pour Perros-Guirec

Le temps est un peu gris mais sec

Je prends le chemin des douaniers

Je découvre de beaux rochers

 

J’admire la côte de granit rose

Avant de faire une petite pause

Je fais le plein d’iode et de nature

Et termine à Lannion cette aventure

 

Ce petit tour en Bretagne

J’ai suivi une ligne

J’ai réussi à dégoter

Quelques paysages singuliers

 

4 janvier 2020

Défi #593


Vous aimez les pruneaux ?

Far

 

5931

 

4 janvier 2020

Ont pris la plume

4 janvier 2020

Ploum ploum tralala (Ilonat)


Ploum ploum tralala
Avec son tralala
Elle faisait tourner toutes les têtes
Ploum ploum tralala
Avec ce machin là
On était paré pour les Fêtes.

Ça c’était pour Suzy
De l’air !
Mais alors pour Zizi
Avec son truc à plumes
Ses entrechats
Ses jambes en l’air
Ça j’aurais bien voulu les voir
Un peu en vrai
Au Cabaret !

Mais comme la veille au soir
Je m’étais fait plumer
En jouant au poker
J’l’ai regardée
À la Télé…
« Ah ! Tu veux des paillettes
Des plumes et des gambettes
M’a dit ma femme un peu trop haut
Pauvre paumé pauvre mauviette
Pendant que moi je rame à passer le plumeau
Toi tu flambes au bistrot ! »

Moi j’avais bien envie
De lui coller une plumée
Et tout le tralala
Mais comme je suis gaulé
Comme un coq déplumé
En manque d’énergie
Je m’en suis tenu là

Comme il m’arrive quelquefois
D’écrire mes déboires
Sans rimes ni raisins
En des vers incertains
J’ai pris ma belle plume
Pour un Défi du Samedi
Quelque peu dérisoire
Et quand ce fut fini
Je m’suis mis au plumard

4 janvier 2020

Le bal des emplumés (Pascal)

 

Dring… dring… dring… « Allo ?... », « Salut, Paula, c’est Paulo !... », « Salut Paulo !... ». « Ce soir, c’est le grand bal costumé de la fin d’année, tu viens ?… ». « C’est quoi, le thème, déjà ?... ». « Les oiseaux !… ». « Et où ça se passe ?... », « Et ben, à la Grande Volière*, comme d’habitude !... ». « Pourquoi pas… ». « Tu vas voir !... Ha, ha !... Comme chaque année, ils améliorent, à coup sûr, ils ont rajouté des barreaux aux fenêtres et remplacé les canapés par des perchoirs !... ». « J’imagine !… ».

« Tout le Service sera là !... Je vois déjà Duranton, le chef des contentieux, déguisé en colibri et la Josy, en oie blanche, emplumée, pire qu’une gourgandine !... ». « Et Lucas ?... Ha, ha !... Avec des bésicles et un filet à papillons, il va se maquiller en ornithologue ; dans ses mailles, il va encore tenter d’attraper sa Lucie, la miss mésange 77 !... ». « Et comme chaque année, de prises de bec en noms d’oiseaux, ils vont encore se voler dans les plumes !... ». « Ha, ha !... ». « Josette, Martine et Sophie, les bavardes de la pause café, naturellement en perruches !... ». « Maurice ?... », « Pour ce drôle de rossignol, c’est tout trouvé !... ». « Le Paul ?... L’espion, le cafeteur du Service ?... » « Avec des plumes multicolores collées au cul, c’est tout trouvé : en perroquet !... ». « T’es con !… ».  « Mariette ?... », « En tenue de grue, elle va encore montrer son croupion à tous les matous du Service !... », « Ben non !... Pas les chats !... Ha, ha !... ». « Et Régis ?... », « Le fainéant professionnel ?... en ramier, bien sûr !... ». « Tu parles !... Comme chaque année, les filles vont se déguiser en hirondelles et les garçons, en perdreaux !... ». « Imagine la chef de Service !... Forcément, avec sa politique policière, elle sera grimée en autruche !... ».

« Il y aura de la musique ?... », « On trouvera bien des beaux merles pour nous faire la chanson !... ». « Il faut apporter quelque chose ?... », « Ha non !... On ne va pas se déguiser en pigeons !... ». « Et dans nos mangeoires, il y aura quoi, à grignoter ?... Des graines ?... », « T’inquiète pas, on trouvera bien quelque chose à becqueter… ».

« Il faut s’équiper avec les plumes, le bec, les pattes, et tout le tremblement ?... ». « Pas obligé !... ». « En quoi tu te déguises, toi ?... », « En paon, qui fait la roue, mais j’ai peur qu’on me prenne pour une folle brésilienne ; avec leur humour d’équarrisseurs, les collègues seraient capables de me casser les ailes !... Et toi ?... », « Pour changer, j’avais pensé en boule de graisse, avec des graines collées tout autour, mais c’est difficile de conduire avec cet équipement… ». « T’as pas attaqué ton régime ?... », « T’es con… ».

« Allez, ma poule, lisse tes plus belles plumes !... Rendez-vous, rue des Oiseaux !... C’est dans le troisième !... Ha, ha !... Le reste du trajet, on le fera en marchant ou en volant !… Si on s’ennuie, on s’en ira à tire-d’aile !... On ira dans ta cage !... J’aimerais bien picorer dans ta boule de graisse… ». « Décidément, t’es vraiment con… ».

 
*Poste de Police sous l’Opéra.

4 janvier 2020

Participation de Flo

 

flo

 

 

Défi # 592 : Emplumé.e

 Mais si, il y en a encore et plus que vous ne le pensez

 

À vos plumes ! Tel est le défi entendu dans le # 592. Cette action bienveillante de coucher sur le papier les turpitudes vagabondes d’un esprit nourri par le cœur.

Ce bien-être qui se signe et par ces lignes qui se sait.

Ce bonheur de prendre le temps de respirer comme de s’envoler dans les tourbillons du profond.

Cette joie de dire que j’en fais toujours parti.e. Décidé.e d’y participer depuis hier sans en connaître la teneur. Et je suis ravi.e de m’escrimer sur un tel défi !

Vient donc l’heure de crayonner ce cahier, de remplacer la fraternité par la sorosité.

Cette oie sauvage coquette convoitée par Picsou, qui la veut aussi lisse que docile, qui l’affuble de "ma poule" avec la félonie d’un coq, se réveille.

Cet œuf sorti de sa coquille a conscience que la caresse d’une plume cache la moquerie de ces dites jacasseries.

Le temps des sobriquets de "cocotte", "cervelle de moineau", "dindon", "autruche", "caille", "pinson" ou de tou.t.e.s autres gallinacé.e.s, qu’elle laissait passer par commodité pour éviter l’esclandre, est fini.

La domestication est révolue : nous sommes en 2020, l’ère où 1+1 est égal à 2 et pas à 1 au carré. Finie la cage aux folles.

Un air où les jeunes de 20 ans comme ceux de 100 ans vont pouvoir connaître : cet âge où les poules ont toujours eu des dents et où les sans dents vont pouvoir se les faire réparer ou refaire.

 

4 janvier 2020

Le Noël de Petit-Faucon (Vegas sur sarthe)


En cette belle nuit de Noël, Petit-Faucon ne dort pas, il veille en rêvant.
Depuis que Petit-Faucon a dépecé sa couette en plume d'oie pour tenter de s'en faire une coiffe, papa – Crazy Horse Débauché – et maman –  Cooking Chef Connectée – l'ont confiné dans sa chambre, loin du sapin dressé en totem dans le salon.
Il a eu beau déployer des ruses de sioux pour s'en approcher, rien ne laisse présager du moindre cadeau à venir sous ses mocassins bien rangés.
Pourtant il sait que le sien va arriver, il en est certain car il l'a lu dans les signaux de fumée de la cheminée du grand incinérateur d'Ivry-sur-Seine près duquel il habite avec sa tribu de frères et sœurs.
Depuis le 14ème étage de son tipi, Petit-Faucon adore déchiffrer les messages que lui envoie Butor Déplumé, son papi parti rejoindre leurs ancêtres navajos dans les hautes plaines de l'Utah …

Son cadeau va faire pâlir tous les blancs becs du quartier qui pourront aller « se consoler » avec leur sempiternelle Nintendo ou leur nouvelle PS4.
Il lui tarde tant que le jour se lève.
Petit-Faucon sera si fier dans sa parure en plumes d'aigle disposées en couronne comme la roue du paon du zoo de Vincennes !
Il serre dans son poing son joujou de Noël dernier, un joli couteau de chasse qui avait fait des merveilles même si le scalp de la poupée Barbie de sa petite sœur lui avait valu une raclée mémorable.
 
Demain matin dans la cuisine, maman –  Cooking Chef Connectée – mijotera le traditionnel repas pour célébrer la naissance du papoose dans le wigwam de Bethléem, un repas vite expédié pour pouvoir descendre dans la rue et montrer ses cadeaux aux copains.
Sûr que toutes les gamines du quartier n'auront d'yeux que pour Petit-Faucon-Emplumé ; peut-être réussira t-il à convertir Dolly sa jolie petite voisine du 13ème étage, à lui faire partager le rituel ancestral du calumet et celui de la danse qui chasse les Mauvais-Esprits.
A Ivry-sur-Seine, le Mauvais-Esprit c'est le gardien de l'immeuble qui ne supporte pas qu'on joue dans les escaliers et le calumet n'est rien d'autre que la pipe sacrée en bois de cerf – héritage de papi Butor Déplumé – bourrée d'une poignée d'herbes sèches.
Quand Petit-Faucon lui a expliqué que Doli en navajo veut dire Oiseau Bleu elle a éclaté de rire avant d'aller cafter le secret à ses copines.

Demain, dans sa parure de plumes d'aigle, il en sera tout autrement … elle acceptera qu'il l'appelle Oiseau Bleu et les yeux levés vers le ciel ils fumeront ensemble l'herbe interdite derrière le local à poubelles, l'herbe des plate-bandes du Mauvais-Esprit, celle qui fait tousser et fermer les paupières.

A moins que demain il en soit tout autrement …  les blancs becs du quartier iront échanger leurs cadeaux relou par milliers, Dolly qui rêve d'être danseuse de cabaret jouera avec ses copines à Zizi Jeanmaire ou à la grande Zoa et Santa Claus fourbu ira remettre sa hotte à la consigne chez Amazon ...

4 janvier 2020

Qu'on soit emplumé (Kate)

 

A1119ls

Qu'on soit emplumé

ou déplumé

Ébouriffé

emperruqué

Yeux écarquillés

ou à moitié fermés

Bouche bée

Sourire rentré

Pas maquillé

Gueule enfarinée

Mains gelées

Pieds gonflés

Traits tirés

Front botoxé

L'année nouvelle est arrivée

À tous bonne et heureuse année

Joie bonheur et surtout santé !

 

Et si l'on avait les ailes d'un ange,

Et toute l'énergie de ces gars étranges...

(photo de l'auteur, lever de soleil à Aurillac (15), novembre 2019)

4 janvier 2020

Mon merle est une perle (joye)

mon merle est une perle

4 janvier 2020

EMPLUMÉ (brindilletartine)

 
Je prends ma plume comme aux temps anciens
Légère mandibule je laisse fleurir en moi 
L’éveil de mes liens
Ainsi nous y voilà 
Nous sommes arrivés 
Il est temps de parler
De ce qui nous advient
En ce matin givré 
Mes bouts de pieds glacés 
Je sens bien que l’année 
Déchargée du poids de l’adversité 
Voudrait se raconter
Elle se prend pour un parapet 
Mais tente d’attraper du fond de sa générosité 
Tout les tourments utiles à sa mise au monde 
La naissance d’une ombre 
Envahissante profonde insoupçonnable vérité 
L’homme était grand poète 
Donnant à manger aux pigeons 
Il bâtit 
parpaings ciment entre ses mains virevoltant de concert 
Il façonna tours immuables
 basiliques enchantées et autres joyeusetés
Et cependant toujours insatisfait ne pouvant supporter le manque de perfection qui l’habitait ..il distribua graines mortifères pour en finir à jamais...
Les derniers à périr furent les paons tournoyants 
Et dans un dernier vol fulgurant enveloppe emplumée
Ils firent au monde tournoyant
 un cercueil 🤴 couronné 
Le secret du parapet vient d’être dévoilé..
Je souhaite aux poet’es et écrivains de tout poil et toutes plumes 
Une future nouvelle année 
Pleine de renaissance 
Phenixiennement revigorante...
 
4 janvier 2020

Emplumée (Laura)

 

Emplumez- moi même si c'est un verbe inventé.
Même si vingt sept kilos se sont envolés.
Partagez mon amour et ma peine, achetez
Les livres qui parlent de lui, emplumez
Un peu l' enclume remplie de larmes versées.
Mon mari, mon amant, mon ami inégalé
Essayez de m' aimer un peu, lisez
Et relisez les mots que nous avons partagés.

 

4 janvier 2020

PLUMES (Yvanne)


Plume d'oie
Plume-doigt
Pour l'écriture.

Plume de palombe
Plume de colombe
Pour la paix.

Plume fusain
Plume dessin
Pour la beauté.

Plume d'ange
Plume louange
Pour le paradis.

Plume de soie
Plume à soi
Pour la douceur.

Plume de paon
Plume d'argent
Pour l'éventail.

Plume d'autruche
Plume de greluche
Pour le cabaret.

Plume de corbeau
Plume à chapeau
Pour damoiseau.

Plume de casoar
Plume de briscard
Pour oncle Edgard.

Plume de défi
Plume poésie
Pour le samedi.

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Le défi du samedi
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