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Le défi du samedi
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13 avril 2013

Bêtes à concours (Cavalier)

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Après une exposition féline, souvent, les langues se délient. Passés les critiques acerbes sur les contrôles vétérinaires, les vaccins, les pédigrées, les défauts de standards, les classements de catégories, de races, de classes. Après la remise des prix en bests, en champions, en champions d’Europe, en champions internationaux, quand les ronronnements, les miaulements, les feulements, les grognements cessent, alors au pays de Felix la parole est reine…

 

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Si vous tendez un tant soit peu l’oreille vous entendrez les chats papoter entre eux, de cages à cages, mais toujours à voix basses :

—   Alors ta maîtresse, elle a eu un prix ?

—   Non, non, pas cette fois-ci ! Même pas un best, c’est pour te dire…

—   Pourtant, la mienne, elle s’était mise sur son trente et un, tu parles !

—   Oui, mais tu as vu les robes cette année. Hou !

—   Quant aux cheveux, qu’ils soient longs, mi-longs ou courts, vous avez vu ces couleurs. Beurk !

—   Et le canon, cette année, je vous raconte pas.

—   Oui, mais bon, ce sont nos mère tout de même, et puis ce concours de maître n’est pas pire que le fameux concours de Miss. Celui qu’on regarde tous les ans du coin de la pupille sur nos coussins moelleux. Ah, ces souris sont si jolies, pourtant.

—  Tu as raison Père Cent, car si à nous on ne nous demande jamais rien, à ces petites poulettes on leur pose toujours les mêmes questions.

—  Rires !!!

—   Allez les chatounets, à l’année prochaine, même lieu, même heure les amis, la parole est d’argent, alors en attendant la fin de ce concours idiot, méditons sur ce proverbe bien connu :

Quand les chats peuvent parler, les souris peuvent aussi se taire…

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13 avril 2013

De la vie... des chats ! (Vanina)

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13 avril 2013

Participation de KatyL

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13 avril 2013

Les silencieux bavards (Adrienne)

 

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13 avril 2013

Le deal des chats… (Prudence Petitpas)

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Dans le fin fond de la nuit des temps, le cinquième jour,  Dieu dit : que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce… Dieu vit que cela était bon… puis au moment de créer l’homme, il remarqua que de tous les animaux qu’il venait de faire, aucun ne pourrait égaler sa prochaine création, alors il remodela un dernier petit mammifère, qu’il appela « chat » et le mit sur terre. Il lui donna plein de qualités et de défauts afin qu’il se rapproche le plus possible de ce qu’il voulait engendrer ensuite… Ainsi, il fit le chat intelligent,  habile, fier, indépendant mais aussi rusé, têtu et refusant l’autorité et la discipline. Il le regarda alors et vit que c’était bien, pourtant, il lui manquait encore quelques petites retouches avant de passer à la création suprême de l’être humain. Dieu lui donna alors la parole, pensant qu’ainsi il pourrait un peu plus se rapprocher de l’homme et devenir son meilleur ami. Puis il reprit de la glaise et façonna l’homme et la femme à son image, il les bénit et leur dit : soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et dominez sur tous les animaux que je viens de créer sauf sur le chat. Et cela fut ainsi, Dieu vit tout ce qu’il avait fait et que ceci était très bon… Ainsi il y eut un soir et il y eut un  matin…

Dieu avant de se reposer, demanda aux hommes de vivre le jour et de dormir la nuit et proposa l’inverse aux chats afin de partager équitablement l’univers…tout aurait bien pu se passer si les premiers n’avaient pas eu envie de se servir de la nuit à leur profit et de prendre le pas sur les derniers… Et c’est alors que les ennuis commencèrent pour ces deux créations qui voulurent profiter tous les deux des bienfaits de la terre au même moment !

Les hommes se mirent à chasser les chats qui ne se privaient pas de leur faire mille misères… Ce fut la première guerre du monde, les hommes tuèrent bon nombre de chats, les chats attaquèrent régulièrement les hommes  et Dieu fut bien triste de voir que ses créatures n’arrivaient pas à s’entendre.

 Un chat plus intelligent que les autres, vint voir le créateur et lui demanda de revoir sa copie.
-  Dieu, je te propose un marché : dis à l’homme que tu nous retires  la parole, et plus un chat ne prononcera un mot devant les hommes… Nous deviendrons du coup  des êtres adorables et dociles, vivrons dans les maisons des hommes et finirons par nous entendre, en échange, demande à l’homme de nous procurer gîte et nourriture à vie et ainsi ce problème là sera réglé. Dieu accepta le deal, il expliqua aux hommes que si les chats ne parlaient plus en échange il fallait les aimer, les dorloter et les protéger comme le plus câlin de tous les animaux et qu’il n’y avait plus lieu de les chasser. Les hommes, ne craignant plus qu’on leur prenne leur place, adoptèrent tous les chats comme animaux domestiques privilégiés et les placèrent aux meilleures places de leur foyer. C’est ainsi que les chats s’installèrent l’hiver, bien au chaud dans les maisons, devant l’âtre des cheminées, l’été, allongés de toute leur longueur, dans le meilleur coin du jardin entre mi ombre et soleil et qu’ils ronronnèrent de bonheur avec ce petit sourire en coin  et ce petit œil coquin qui se ferme et s’ouvre pendant leur sommeil comme un clin d’œil à Dieu …

Depuis les chats ne prennent plus la parole devant les humains, mais se délectent de grands rassemblement entre eux la nuit, lorsque tous les chats sont gris. Ils ne se privent pas de se moquer de ces animaux à deux pattes qui parlent et qui, depuis la fin de la guerre des chats, font preuve d’une grande imagination pour s’entretuer entre eux…

Ah si les chats pouvaient leur parler sans risque…

Et tous ces humains qui donneraient bien leur langue au chat pour connaitre le secret de la sérénité constante de ces chères bêtes à poil!

Quand à Dieu dans l’histoire, il en a perdu son latin…

 

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13 avril 2013

Désillusion (Célestine)

cél

Je l’ai bien regardée, contemplée, admirée, à travers mes pupilles en fente cillée, sourcillée, zébrée, lui faisant mon regard vert opalin, coquin, mignardin qu’elle adore. J’ai arrondi adouci amolli mes pelotes pour promener velours sur sa peau blanche.

J’ai ronronné roulé enroulé mon poil de touffe noire et douce comme soie au satin de ses jambes. J’ai miroulé, miauliné, mignonné mon museau de cuir rose et noir, triangle mou tout froid tout humide contre sa douceur angevine et j’ai langué, léché, léchouillé ses doigts de mon fin papier de verre âpre et scroutch scroutch scroutch sur le fin nylon de ses bas noirs résillés, elle a hurlé.  

J’ai trembloté, agité vibré vibrillonné mes fins longs cils moustaches chatouillantes affolantes sur sa joue rose, rosie, enrosie de plaisir

J’ai cru qu’elle aimerait mes papouilles léchouillantes papillonnantes, mes câlins charmants, chatonnants  ronronnants.

 Je me suis fait des idées…Elle m’a flanqué dans le jardin.

J'ai pas compris.

Elle avait dit : « Ce soir, je chatte pendant une heure ».

Et elle a pris son ordinateur.

Non. J’ai pas compris…

 

13 avril 2013

Il Est (Lise)

Il est des chats errants

Qui poussent la fierté

Jusqu’à nous croiser

Pour nous empêcher d’oublier

Que nous savons aimer.

 

Et chavirent gentiment

Toute une maisonnée

Par le regard confiant

Qu’ils savent nous prêter.

 

Il est des chats si sages

Qu’ils s’arrêtent un jour

Et s’appliquent à poser

Leurs pattes de velours

Au bord de nos idées.

 

Pour que nos vies pressées

Cessent enfin de passer

Bousculant en passant 

Nos plus belles vérités.

 

Et le chat qui ronronne

Assis à mes côtés

S’amuse avec la plume

Qui court sur le papier

Et de cet air tranquille

Me dit de m’arrêter.

 

13 avril 2013

Chroniques de Wolfgang le Sage (Zigmund)

 

Si ne suis pas le premier chat de la maison, je fus sans conteste le plus marquant, le matou historique en quelque sorte.

Mes humains m’avaient attendu avec impatience, et je ne leur avais été « offert »à l’âge de trois mois qu’après une  longue enquête  sur leurs bonnes mœurs en matière de félins.* J’ai tout de suite appris à les mener par le bout du nez : je leur ai joué le chat tétanisé, puis le coup du chat « anormalement calme », puis la fugue chez mes humains précédents. La fugue  fut une erreur, car Zigmund se rendit aux arguments du vétérinaire et me fit castrer.

Je pris le pouvoir dans la maison et dans le jardin, je passai un pacte de non-agression avec les souris, mais me montrai impitoyable  avec les volatiles et les écureuils. Pendant mon règne, peu d’oiseaux survécurent je réussis même, après une lutte acharnée sur la glace, à capturer un canard colvert. Mes humains n’apprécièrent  pas l’exploit à sa juste valeur…

Je coulais des jours heureux jusqu’à ce matin froid de janvier où une ombre noire traversa ma chatière. Gabrielle prit l’intruse dans ses bras avec la ferme intention de la jeter dehors.

Mais la fourbe boule de poils rusa pour se faire accepter : elle lui lécha les mains et obtint immédiatement un droit d’asile, une gamelle à côté de la mienne et le prénom de Zoe. Personne ne comprit  jamais pourquoi cette femelle aussi adorable que limitée intellectuellement, stérile et borgne avait été abandonnée pile poil devant la maison d’un ophtalmo. C’est néanmoins cette idiote qui, un jour, sut prévenir mes humains par force cris et miaulements que je faisais une crise d’épilepsie et un AVC.

 Leurs soins immédiats furent sans effet : j’avais 18 ans.

Mes humains ont choisi que je repose sous le forcycia avec à mes côtés l’ouvre boite à pâtée, une toupie et un origami.

Les oiseaux revinrent car Zoe la borgne était nulle à la chasse.

Un an plus tard Zoé se laissa écraser par la voiture de Zigmund parti trop vite sur une urgence. Mes humains pleurèrent de nouveau et un autre trou fut creusé pour elle sous le forcycia non loin de ma tombe sous la protection du Bouddha…    

Zigmund chat et Elvis le squatteur ont pris le pouvoir laissé vacant pour surveiller la bonne marche de la maison.

Wolfgang et Zoe

 

*La question étant : sont-ils  félins pour l’autre ?

13 avril 2013

Participation de Sandrine

Ce que dirait mon chat s'il parlait ? Mais il parle, mon Minouche, dites 
donc ! Et d'ailleurs, pas plus tard qu'aujourd'hui, il m'a dit :
- Regarde le beau soleil, tu vas quand même pas rester là, enfermée, à
écrire ?
- Mais c'est pour les défis ? Et ça te concerne un peu aujourd'hui, il
faut que je raconte tes confidences.
- Oui, je comprends que ça passionnerait les lecteurs, mais le printemps
est là, et faudrait voir à pas le vexer. Sinon, il va encore se
carapater et j'ai envie de me dorer le poil au soleil, moi.

Alors voilà, mon chat m'a invité à faire les défis buissonniers et c'est
ce que j'ai fait !
13 avril 2013

Mi-août! (Vegas sur sarthe)

“Tu as l'intention de dormir encore longtemps?”
J'ai réussi à lever une paupière qui devait bien peser dix tonnes.
Dans la piaule y avait que moi et les greffiers, alors j'en ai conclu que je causais en pionçant et que c'était un putain d'effet secondaire de ce mauvais whisky...
Comme j'ouvrais l'autre chasse, Daniel's m'a regardé fixement et là j'ai entendu:
“On te demande jusqu'à quand tu vas traîner au lit!”
Non seulement j'apprenais que Jack et Daniel's - j'ai le droit d'appeler mes greffiers comme je veux - jactaient comme vous et moi mais je me suis entendu répondre: “Mi-août!”
“C'est malin...” a répondu Jack en me sautant sur le bide “ je te signale que le sac de Friskies est vide et qu'on n'a pas l'intention d'attendre quatre mois!”
Je savais depuis longtemps que mes chats étaient au taquet question bouffe, mais de là à l'exprimer aussi clairement.
Tout d'un coup j'ai pigé c'que voulait dire: donner sa langue au chat.
J'allais les engueuler mais j'avais la rapeuse en berne et j'ai réussi qu'un claquement des mâchoires comme je les avais souvent vus faire quand y sont en rogne.
Des fois même, y z'ajoutaient des vifs mouvements de queue mais je m'en sentais pas capable!
“Si c'est pas malheureux de se rendre minable comme ça!” disait l'un.
“Rappelle-toi les muflées que prenait son père... les chats font pas des chiens” disait l'autre.
Les lendemains de beuverie, j'arrive facilement à supporter leurs regards noirs. Y a qu'à fermer les yeux, mais là! Entendre des conneries pareilles!
J'allais en prendre un pour taper sur l'autre ou bien me réveiller de ce sacré cauchemar mais ça continuait:
“Quand Môssieur aura cuvé, il nettoiera enfin la litière!”
“C'est triste à voir, un souillon pareil! Pire que son père”
La nausée m'a surpris et j'ai bien crû que j'allais avoir besoin de la litière pour mézigue!
Alors j'ai attrapé une pompe qui traînait sur la carpette et j'ai visé au hasard, mais j'ai eu que le lustre - l'héritage de l'oncle Hubert - qui s'est déglingué et que j'ai pris sur la tronche.
Franchement, je vous souhaite pas d'entendre un jour ricaner des greffiers!
Ca fait un putain d'effet et à jeun ça doit être pire...
J'me suis traîné à la salle de bains histoire d'éponger le raisiné et d'me battre avec un bout de sparadrap de merde!
Quand je suis revenu au pieu - le pieu c'est impec pour cicatriser - les greffiers dormaient à ma place l'un contre l'autre en ronronnant.
J'ai jamais plus entendu le son de leurs voix... je crois que j'ai bien fait de changer d'marque de whisky.
13 avril 2013

Chat parle, chat parle (Anémone)

Ma compagne a un problème.
Je dis ma compagne, 
Car je vis sans ni dieu ni maître
Et ne m'en trouve pas plus mal.
Le souci est dans sa tête.
Sous son crâne ça parle, ça parle.
Flux ininterrompu de pensées.
Elle médite,
Enjoint aux idées de passer.
Mais à regarder son front plissé,
Je vois une tâche colossale.
Ses lèvres et tout son être s'agitent,
Autant que les mots dont elle est encombrée.
Alors son remède, c'est moi.
Je lèche, me frotte, ronronne.
Ou je reste immobile, contre elle serré.
Je crois que sans me vanter,
Je peux être fier de ma réussite.
En tout cas, quand elle est avec moi,
Son babillage interne s'arrête,
Moment suspendu de grâce.
Elle le sait et me nomme parfois
Son petit champion toutes catégories
De communication non-verbale.

13 avril 2013

Elle s'appelait Kity. (Fafa)

J'ai eu un chat un jour ou je devrais plutôt écrire que j'ai eu des chats mais seul celui-ci a vraiment tenu une place importante dans ma vie.

J'ai écrit un chat mais en fait c'était une chatte. C'était une très belle chatte tricolore, blanc, gris et roux, avec plusieurs nuances de gris qui formaient une sorte de tigrure sur ces flancs.

Nous faisions de grandes balades ensemble, de plusieurs kilomètres parfois mais quand je n'étais pas chez moi elle ne s'éloignait guère plus d'une centaine de mètres de chez elle. Elle guettait le bruit du moteur de ma voiture ou celui aussi unique à ces oreilles si fines de mes clefs de maison quand je les sortais de ma poche et elle accourait.

D'aucuns vous diront que j'aimais cet animal parce que c'est la femme avec qui je vivais à cette époque qui me l'avait donné mais c'est faux et j'en veux pour preuve que lorsque cette dernière m'a quitté, mon amour  pour ce petit félin ne s'est pas le moins du monde estompé, au contraire, il n'a cessé de grandir jusqu'à son dernier souffle.

Car il en va de même pour tous ces animaux dits de compagnie, un jour ils vous quittent.

Mes deux premiers chats n'étaient simplement plus rentrés un jour, la dernière, car il n'y en aura plus d'autres, je l'ai porté un jour dans mes bras jusque chez la vétérinaire, les yeux gonflés, rougis et brillants pour qu'elle abrège ce que j'imaginais être ses souffrances alors qu'une tumeur la dévorait.

On n'imagine pas la force incroyable de ces petites boules de poils, l'énergie vitale intense qui brûle en eux jusqu'au dernier moment, à moins que la mienne n'ait été particulièrement attachée à la vie, ce que laissa entendre la vétérinaire lorsqu'elle fut obligée de lui faire une deuxième injection léthale pour réussir à arrêter son coeur.

- Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi m'as-tu emmené ici toi qui jurait tes grands dieux que jamais tu ne dépenserais un sou chez un vétérinaire pour un animal de compagnie ?
- Je suis désolé, je te demande pardon.
- J'ai encore la force de m'occuper de toi, j'ai encore la force de t'aimer.
- Je ne peux pas te laisser comme ça avec cette saloperie qui t'a déjà à moitié bouffé.
- La douleur n'est rien comparée à l'idée d'être séparée de toi. Je sens un grand froid qui me gagne rien que d'y penser.
- Tu seras toujours à côté de moi, je ne t'oublierai jamais. Pardon.
- Laisse moi t'aimer...
- Pardon.

Elle avait quinze ans, j'en avais quarante et la vétérinaire n'a pas pu retenir ses larmes devant cet homme d'âge mûr qui pleurait comme un gamin de dix ans la mort de sa chatte qu'il aimait au delà de toute raison.
 
13 avril 2013

Des chats qui parlent (Joe Krapov)

 

pif et hercule

23 lignes pour imaginer que les chats parlent ? Mais on me demande l’impossible ! Pourquoi imaginer que nos amis félins sont doués de parole puisque c’est déjà la réalité ? Depuis tout ce temps qu’on pose des devinettes Carambar et que certains répondants donnent leur langue au chat, il était bien normal que l’animal préféré des blogueuses s’en empare et l’utilise à son tour !

Le premier chat parlant que j’ai connu s’appelait Hercule. Propriété de Tonton Césarin et de tata Agathe, il n’avait de cesse de pratiquer le bourre-pif avec le chien de ses maîtres nommé Pif dans les pages de l’illustré Vaillant.

Dans le Journal de Mickey un autre chat parleur (chat-pardeur ?) s’appelait Pat Hibulaire.


Comme tout le monde j’ai eu droit à l’histoire du Chat botté de Perrault, sans doute bien oublié des enfants d’aujourd’hui au profit du Chat Potté de Shrek et j’ai croisé bien sûr avec Alice le chat du Cheshire. Je ne relancerai pas ici le débat sur une autre domiciliation de cet animal à Chester car je n’ai pas envie de faire tout un fromage avec ça !


Oublions Tom et Jerry, Titi et Sylvestre (ou Grominet), Garfield, Félix le chat, Krazy kat d’Herryman et le chat du rabbin de Sfar. Je les connais tous de nom mais ils ne figurent pas dans ma bibliothèque.

Arrivons-en à Fritz the cat, de Crumb, qui fit gentiment scandale avec sa baignoire à partouzes !


Puisque nous sommes rendus au cinéma, retournons chez Tonton Walt pour mentionner aussi ses Aristochats et passons ensuite aux chats de la chanson. L’animal est si expressif qu’il n’a pas besoin de parler pour devenir le sujet central de maintes bluettes. Cela va d’ "Il était une bergère » au « Chat de la voisine » d'Yves Montand, de « La queue du chat » des Frères Jacques à la « Mi-août tellement plus romantique » de Ray Ventura sans oublier « la Mère Michel qui avait perdu son chat » et sa fameuse réplique : « Je l’ai cuit ! L’eusses-tu cru, mon lapin ? ».

Avant que la limite des 23 lignes ne soit atteinte ou dépassée, j’ai choisi de vous interpréter une chanson de Fréhel, « Un chat qui miaule » que Renaud – le petit chat est mort ! - avait popularisée en la reprenant sur son album « Le p’tit bal ».
Cette chanson nous démontre à quel point, doué de parole ou pas, quoi qu’en disent ses millions de fidèles qui inondent M. Google d’images de chatons dans toutes les positions, le chat est un animal dangereux… au moins, ici, pour un rat d’hôtel qui sévit à Neuilly.


Pour démontrer la dangerosité de cette bête, j’ajouterai, dans la série « Religions de tous les pays, unissez-vous pour embêter les pratiquants sexuels de tous bords sous la houlette de l’Imam Pavrément, de Frigide Barjot et de Christine Boutin », qu’il ne faut jamais oublier ceci : à la fin de l'histoire Jésus est descendu par Minou !

 

P.S . J’ai oublié "le Chat noir" d’Aristide Bruant et "le Chat" de Geluck mais lui j’entrave que nibe à ce qu’il jacte vu qu’il baragouine en belge !

13 avril 2013

Participation de Sebarjo

CHAT-OYANT ou CHAT T'Y MENT ?

 

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J'étais assis comme un pacha dans mon fauteuil en train de lire une bonne bande dessinée, tout en ronronnant et grognant fortement car j'avais comme un chat de coincé dans la gorge, quand soudain, surgit mon fils qui me lance :

 

- Dis papa, il paraît que les chats, dans un futur très proche, sauront parler.

- Ah bon ? Comme le Chat du rabbin ou le Chat de Geluck alors ???

- Je les connais pas ceux-là mais oui comme les Aristochats par exemple. C'est fou non ?

- Ah oui c'est sûr... Je devrais même dire : « chat alors ! »

- C'est ça moque-toi de moi ! Je parie que tu sais même pas pourquoi ?

- Hein ? Pourquoi... Quoi ?

- M'enfin, essaye de suivre un peu ! Je parie que tu sais même pas pourquoi ils pourront bientôt parler ???

- Ben non, évidemment...

- Ah ! Ah ! Je m'en doutais !... Alors Tu es bien sûr, tu ne le sais pas ???

- Ben non je ne sais toujours pas...

- Eh bien voilà pourquoi !

- Hein ???

- Ben oui, c'est parce que tu viens de donner ta langue aux chats !!! Comme ça maintenant ils peuvent parler !!!

(Rires qui s'éloignent. Mon fils est parti en courant, tout fier de lui)

C'est vrai que ça m'a cloué le bec !

13 avril 2013

Le square (EVP)

La nuit n’est jamais complète dans ce square miteux coincé entre les immeubles de la ZUP.

Ils ont bien réussi à casser trois des quatre lampadaires de la place mais il y a l’éclairage de la rocade en surplomb et puis, de toute façon, je suis équipé pour la vision nocturne.

Rien ne m’échappe. Je les vois, leurs petites manigances. Je les enregistre, leurs minables petits trafics.

Toujours la même rengaine : Défendre et marquer son « Territoire », se montrer le plus fort, le plus cruel jusqu’à ce qu’un autre encore plus fort, encore plus cruel et surtout plus jeune, remplace le caïd en place. Dérisoire et sempiternelle lutte de pourvoir.

Faut pas croire, avant, on habitait un quartier pavillonnaire et bien c’était pareil ! Juste un peu plus discret peut-être.

S’il vient à passer une petite qui ne connaît pas le quartier, il posera ses sales pattes sur elle et en fera sa chose pour un moment…L’abruti.

Ils me dégoûtent, je les hais, moi qui vois tout depuis le balcon du septième.

Je les méprise, mais pour être totalement honnête, je les envie aussi quelquefois…

Pourtant, je suis gâté : Elle m’aime et me câline et me soigne…Mais pourquoi m’a-t-elle fait opérer bon sang !!

Alors je miaule comme un couillon et elle, elle me rajoute des croquettes !

 

6 avril 2013

Défi #241

Et si les chats parlaient ...!

CHAT

Soyez à l'écoute et envoyez-nous vos "reportages" à

samedidefi@hotmail.fr

à tout bientôt !

6 avril 2013

Se sont fait la malle...

6 avril 2013

Râ, lonely (tiniak)

Voici l'heure à nouveau des histoires sans fin
des histoires sans cou, des histoires sans main
sur le cours de leur vie petitement notable
pour n'y jamais chercher de trésor véritable
et ça va, sous mon nez, par les rues

Oh, c'est trop de fatigue (y porter intérêt)
puisque c'est tout pareil (gavade et satiété)
et que j'ai du sommeil à solder en passif
et rien qui ne m'éveille un œil compréhensif
Allez, c'est le ballet bien connu

Y aura-t-il un pas, hésitant quelque peu ?
Une lumière neuve à l'ourlet d'un cheveu ?
Bon, quoi ! quelque spectacle, incongru et futile
qui me semble sincère, amène et indocile
que j'en aie, s'il-vous-plaît, de l'amour ?

Embellie, ton secret ignore mes sarcasmes
Je ne sais où donner de l'or ni du fantasme
Ah, voici ma sœurette en nuisette étoilée
qui va tourner la tête à des énamourés
liant leurs vanités, pour Toujours

Une valise, tiens ? Au milieu de la foule !
Seule, en ce va-et-vient qui peste, qui roucoule
elle baille aux corneilles, répand ses effets
Adieu morne sommeil ; je suis tout intrigué
et de l'âme, et du cœur, et alors !

Ruée dans l'escalier, bousculade à l'aveugle
en dépit du cheptel qui s'insurge, qui beugle
Je déploie mes rayons pour nettoyer la place
sans prêter attention à qui jure ou menace
à genou, devant Toi, mon trésor

Ici et maintenant, l'univers à m'épier
je fouille à pleines mains ton linge familier
comme une peau chérie, fragile et lumineuse,
au supplice odorant, à la lie délicieuse
je tremble, je défaille et jubile

Savourer ce plaisir parmi tous ces mortels
après avoir usé tout le pain, tout le sel
à me crever les yeux derrière tes ris d'eau
ça valait donc le coup d'être épinglé là-haut
chaque jour, sur la toile infertile

Mon bel insaisissable et fabuleux trésor
que j'ai tant admiré arrimé au dehors
dont j'ai tant désiré la souplesse indolente
à qui j'ai consacré tant de fébrile attente
c'est fini, mon métier de lampiste

Et, quoi que tu aies dû sacrifier - je le vois !
à ce monde imbécile, aux éphémères lois
de ton séjour ici, je garde témoignage
Ondine, mon amour, à nouveau seule et sage
en serai le gardien fétichiste

6 avril 2013

Malle de dent (Cavalier)

Valise enchantée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se faire la malle à la Garenne-Colombes

 

Puisqu'on y est, là, dans les histoires de Disneyland Paris... Appuyez sur la touche étoile de votre répondeur Au départ on voit avec les yeux, et plus tard avec le cœur

Patachon, c’est un magicien - chapeau lapin perlimpinpin -, qui a une grosse valise dans son garage. Une grosse valise jolie qui se fait la malle à trente centimètre du sol quand on l’ouvre. Et même si on ne voit rien entre le fond de la valise et le sol, il y a une grande échelle qui descend loin à l’intérieur. Cette échelle, baignée d’une lumière toute étoilée, c’est l’accès au monde secret de Noisette, la petite fille de Patachon.

Venez-y voir par vous-même…

À fond de malle, tous les animaux, la queue levée, se rangent en demi-cercle autour de Noisette, et ils attendent le signal de leur maîtresse. Des pâtes au fromage, une boîte d’un kilo de pâtée, des croquettes, un pancake avec du chocolat, des légumes et un biscuit. Sur un geste, les chats et le chien un peu mammouth, quoique petit, se précipitent sur les assiettes. Bientôt englouties. Restent les légumes.

Rox, repu, va chercher quelques chats du voisinage. Les regroupe près du lapin nain. Ah ! dit Noisette tes chromosomes de fox-colley s’agitent.

Allez mes enfants, allez toujours, je vais à la chasse avec Rox. Viens mon fox. Peut-être ramènerons-nous Rouky ? Ah, Ah, Ah !

À fond de malle, Noisette ne rit plus. Un tressaillement convulsif secoue ses membres. La foire est là. Les lapins aussi. À pluche, va, Rox, dit-elle. C’est à moi de faire maintenant.

Diable ! Diable ! Murmure-t-elle, ces ballons gigotent fort. Le bruit sec et strident sortant de la carabine rebondit dans la cage en bruit de métal furieux, ne heurtant pourtant aucune des cibles.

Le tôlier rouquin hilare qui zieutait la scène glisse sur une barbe à papa. Il est écroulé ou fait semblant de l’être. Allons donc, dit Noisette, est-ce qu’on meurt pour si peu de chose. Ces plombs sont si petits. Mais lui l’avait trop à l’œil depuis plus d’une semaine.

À fond de malle, Rox ne rentrerait pas bredouille...

 

cav2

The Carousel Waltz

6 avril 2013

Contenant et contenu (Walrus)

D'abord, sur les bagages j'en connais un rayon et vot'valoche, là, ça s'rait plutôt une malle !
Sanglante, ça, j'peux pas dire sans l'ouvrir...
La valoche, pas ma gueule !
Encore que sans l'ouvrir, ma gueule, je peux pas l'dire non plus, hein !
J'ai pas l'air comme ça, mais j'suis pas con, vu que j'suis douanier.
Comme mon ami Fernand !
Et comme j'suis douanier, j'en ai vu des valises et même, j'en ai ouvert des valises. Et pas un peu !
Même celle d'une nonnette, un jour, à Calais.
Celle qui m'avait demandé la bouche en cul  de poule  "Do you speak English ?".
J'y aurais bien répondu "Je veux, mon neveu !" mais ça collait pas franchement pour une donzelle...
Et puis, dans l'administrâtion, on peut faire chier le peuple, mais... poliment !
Alors, j'y ai balancé "Yes, Sœur !", qu'elle voye bien que l'angliche, ça m'fait pas peur..
C'qu'y avait dans sa valoche ?
Oh !
Vous m'demanderiez pas de trahir le s'cret d'la confession profession ?
J'peux parler en général, mais jamais d'un cas particulier.
... Très particulier d'ailleurs, en l'occurrence...
Mais bon... botus et mouche cousue comme disaient les Dupondt bross.
N'empêche, quand j'y repense, vraiment très très particulier....
Enfin !
Secret c'est secret, pas vrai ?
Donc, des contenus de valoches, j'en ai vu... et j'en suis revenu !
"Splendeurs et misères des courtisanes", comme je suis honoré de vous l'dire.
Mouarf ! Ah ben celle-là tiens, elle collait parfaitement au cas particulier !
Mais... "Keep your secret secret", hein, comme disait Shakespeare.
On va pas faire dans la dentelle, surtout à Calais !
Ah, j'en aurai vu, quand même !
Mais pour votre cas particulier à vous, j'peux pas aider sans l'ouvrir et j'suis pas en service.
Mais Fernand avec sa machine à rayons X peut vous faire ça discrètement.
Les os, ça répond bien à la radio.
Et si vot'suspect donne vraiment dans la contrebande de lapins en les cachant dans des chapeaux destinés aux British, il le verra sûr'ment !
Vous cassez pas l'melon !

 

Lapin

 

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